lundi 10 septembre 2007

BONAIRE





Bonaire est une île dépendant des Pays-Bas sur notre route vers la Colombie.
On connaît Bonaire pour trois choses : ses sites de plongées (3ème spot mondial parait-il), sa politique de protection de l'environnement et ses
flamants roses.
Nous plongeons tous les jours et à part trois sorties avec un club, nous sommes en autonomie tous les deux. Et c'est magique !

dimanche 9 septembre 2007

ESCALES





nous sommes donc sur l’îlot des Aves surnommé Curricai. Mouillage assez tranquille.
En début d’après midi, nous voyons débarquer les Guarda Costas, qui comme à leurs habitudes (nous l’avons déjà vécu dans les autres îles) montent à bord pour la plupart (ils sont 5) et un plonge pour voir si nous ne dissimulons rien sous la coque. Encore une fois ils justifient leurs emplois en nous posons des tonnes de questions. Ils sont sympathiques, à notre demande ils enlèvent leurs chaussures. Avant de repartir, ils nous demandent quelques cigarettes et quelques bières. C’est le prix à payer pour être « tranquilles ».
Mardi 1er, nous prenons la route direction l’île de Bonaire. Jmi et moi connaissons déjà cette île anciennement totalement hollandaise et qui maintenant a un statut « d’indépendance » mais A et F vont la découvrir.
Ils sont tellement amoureux du Vénez (contrairement à nous), que nous nous faisons un peu de soucis par rapport à leur réaction quand nous arriverons dans un endroit dit « civilisé ».
Mais tout se passe bien. Il faut dire qu’ici, c’est un lieu calme. Il y a bien de temps en temps de la musique un peu forte dans les cafés mais cela est supportable. Nous mouillons sur des bouées (protection des fonds) et l’eau autour des bateaux est très belle et fourmille de milliers de poissons.
Nous allons passer quelques jours à nous balader, boire un pot le soir ou faire une petite bouffe dans un petit resto (les Ribb’s y sont merveilleux).

















Vendredi 4, nous louons une voiture (un pick-up avec 4 places) et partons découvrir le reste de l’île.
Nous ne connaissions que Kralendijk la capitale, animée avec ses petits commerces et ses nombreux bars fréquentés presque exclusivement par des Hollandais (ils y sont très nombreux).
Nous allons être très étonnés par ce que nous allons découvrir en rentrant dans les terres et en passant de l’autre côté de l’île. Tout d’abord, nous allons nous retrouver à la côte au vent avec un paysage presque lunaire. Des restes de corail en font le sol et la mer est assez forte, rien à voir avec l’endroit où se trouve nos bateaux.
Des forêts de cactus, de la rocaille. C’est très sec, mais nous y verrons tout de même des iguanes, des perroquets locaux et des ânes.





















































Nous nous dirigerons vers Rincon, la deuxième (et la dernière) ville de l’île. Mignon, un policier qui devait s’ennuyer à mourir s’arrête même pour nous demander si l’on avait besoin d’aide!! Nous y déjeunerons pour presque rien dans un petit Lolo (poulet et Cabri) à l’ombre d’arbres enchevêtrés dont un flamboyant.
De la musique un peu cubaine accompagne notre déjeuner ainsi que le chant des différents oiseaux dont des perroquets locaux et des oiseaux jaunes et noirs dont je ne connais pas le nom.







Nous redescendons vers Kralendijk et arrivons dans le sud de l’île. Nous rencontrons des centaines de Flamands roses (emblèmes de l’île) bien à l’abri dans des retenues d’eau saumâtre.











Puis nous allons visiter les maisons des esclaves (les femmes surtout portaient le sel des salines jusqu’aux embarcadères pour les bateaux).














Nous longerons les salines encore en activité. Les bassins de retenues passent de la couleur marron à la couleur violette suivant le taux de salinité.



Nous rentrerons doucement vers Kralendijk. Nous nous arrêterons dans un maison très particulière.
Un couple de vrais Bonairiens (un peu illuminés sans doute) a fait de sa maison un espèce de musée de l’insolite. Poupées de chiffons, vielles machines toutes rouillées (à coudre ou à écrire), reconstitutions historiques (Bethléem) et surtout tortues d’eau et Flamands roses ’apprivoisés’.
Ils sont six et elle nous explique qu’elle les a récupérés tout petits et blessés et que depuis ils vivent chez elle sans même essayer de se sauver ni de s’envoler. Incroyable.
Nous finirons cette super journée par quelque chose de moins amusant : faire les courses.
Fin de semaine tranquille.
Nous repartons lundi direction Curaçao (que nous connaissons déjà également) et allons essayer de faire découvrir cette île à Ti’ Corail.






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