dimanche 30 novembre 2014

SXM CYCLONE




Fin de la saison des ouragans !


Nous sommes le 30 novembre 2015 et c'est le dernier jour de la saison officielle des ouragans dans l'Atlantique.

Cette saison a été peu active avec 12 phénomènes dont 8 dépasseront le stade de dépression tropicale. Ils seront nommés de Arthur à Hanna.

Deux phénomènes ont concerné les îles françaises :
- Tout d'abord la tempête tropicale Bertha qui est passée le 1° août à l'extrême nord de la Martinique sans occasionner de dégâts majeurs.
- Mais c'est surtout l'ouragan
GONZALO de catégorie 1, voire catégorie 2 en quittant les îles du Nord qui a marqué cette saison = Il est passé sur Saint Martin et Saint Barthélémy les 13 & 14 octobre, occasionnant de nombreux dégâts aux îles, aux infrastructures et aux biens. Des vents de 130 à 150 km/h ont été enregistrés. Le container de l'aéroclub de de St Martin situé à Grand Case, qui abritait une de nos stations météo et le détecteur de foudre s'est envolé à une rafale enregistrées à 137 km/h détruisant notre matériel aussi des véhicules et le container lui-même.

Grâce à la générosité de nos internautes, le matériel est en cours de remplacement, la station météo de Grand case est de nouveau opérationnelle grâce à gentillesse de l'exploitant de l'aérodrome qui l'accueille sur le toit de l'aérogare en attendant que l'aéroclub soir reconstruit.

Le détecteur de foudre est installé au même endroit mais attend un module en provenance d'Allemagne pour être totalement opérationnel et devrait diffuser ses informations dans les prochaines semaines.

Si la saison est officiellement finie, cela n'empêche pas notre équipe de rester en alerte et continuer la surveillance des phénomènes.

Un nouveau systéme d'alerte par SMS est à l'étude pour la saison prochaine, ainsi qu'un site modernisé mais nous reviendons sur ces  nouveautés pendant l'intersaison.



L'actualité des Cyclones sur les Antilles

samedi 29 novembre 2014

MADININA L'ILE AUX FLEURS





La Martinique séduit par la beauté de ses paysages et la diversité d’un patrimoine naturel si riche qu’il est pratiquement impossible d’en dresser la liste exhaustive. Bienvenue dans ce paradis des amoureux de la nature, des plantes et des fleurs...


La Martinique s’offre à nos regards éblouis par la profusion de couleurs et de contrastes, par le charme d’une nature luxuriante et généreuse, plurielle et exotique. Madinina est la bien nommée « île aux fleurs », petit paradis de couleurs et de senteurs, où les fleurs apprivoisent la ville pour mieux s’y épanouir.
Le plaisir des yeux
A la Martinique, le végétal s’inscrit naturellement dans le paysage, qu’il soit urbain ou rural.
Il suffit de parcourir les routes de l’île aux fleurs pour se rendre compte de la richesse de ce patrimoine naturel, qui s’épanouit partout, dans les bourgs et sur les places, sur les routes et dans les jardins, dans les vérandas et les centrevilles.
L’Alpinia par exemple, appelé aussi « Red ginger » très apprécié pour ses fleurs rouges, rose claire ou rose fushia, selon les variétés : planté en massif ou en bordures, il fournit des fleurs nombreuses pour de beaux bouquets colorés.
Très présents aussi, l’Hibiscus

 qui compte 150 espèces très décoratives et le Bougainvillier

(s’écrit aussi Bougainvillée) , qui nous vient du Brésil et dont le nom scientifique rappelle celui du navigateur français commandant l’expédition au cours de laquelle il fut découvert. Leurs couleurs vives illuminent les bords de route ou les jardins privés et se mêlent à celles, toutes aussi lumineuses, de l’Allamanda, jaune doré,

qui supporte des climats plus frais et que l’on peut d’ailleurs trouver dans les jardins méditerranéens ; du Pachystachys jaune, arbuste ornemental aux fleurs blanches et aux bractées jaune orange ; du Calliandra, arbuste gracieux ou plante grimpante de petite taille, avec des fleurs étonnantes (de la petite corolle dépassent les nombreuses étamines longues, brillantes comme de la soie et généralement d’un rouge ou rose lumineux) ; de l’Ixora, arbuste persistant de 3 à 6 m de haut, aux fleurs jaunes ou aux fleurs rouge, qui peut aussi être cultivé comme plante en pot.


Partout, on trouve le flamboyant, le palmier royal, l’arbre du voyageur,



le Frangipanier, arbre souvent noueux avec des branches courtes et épaisses, agrémenté de belles fleurs au parfum agréable, avec corolle patelliforme de couleur rouge, rose, pourpre, blanche ou jaune...
Toutes les plantes ornementales qui poussent sous les tropiques se retrouvent en Martinique. La plupart peuvent être observées dans le cadre pittoresque du Jardin de Balata. C’est le cas de la majestueuse Rose de porcelaine, qui possède un remarquable pédoncule, généralement dressé, et de grandes écailles épaisses. Chaque partie de la fleur a une couleur différente : les bractées sont d’un rouge lumineux, les segments intérieurs des pétales sont roses, la lèvre est rouge à bord jaune ou blanc, et l’étamine est rouge.




Comment ne pas se laisser également séduire par la délicatesse des Oiseaux de paradis, aux grandes fleurs orangées de forme étrange, s’élevant majestueusement vers le ciel, portées par une bractée verte, souvent colorée de rouge violet-
bleu...


   

Les chemins de randonnée au coeur de la forêt tropicale offrent leur lot de belles rencontres comme le Balisier
 et l’Héliconia , avec leurs superbes bractées rouge-orangé, ou l’Anthurium célèbre plante vivace au port dressé, remarquable par ses grandes spathes souvent d’un rouge intense. Cette belle plante ornementale est la plus connue des jardins tropicaux en raison de ses fleurs décoratives, dont la beauté s’exprime aussi bien en pot qu’en fleurs coupées...
Certaines de ces plantes tropicales, en particulier l’Anthurium, l’Alpinia, le Balisier et la Rose de porcelaine, peuvent être ramenées par avion dans un conditionnement adapté : informez-vous auprès des entreprises spécialisées, dont certaines ont une boutique à l’aéroport, ou auprès des fleuristes.







  

















mercredi 26 novembre 2014

SARGASSES EN MARTINIQUE

QUELLE POLLUTION CETTE ANNéE AVEC LES SARGASSES
ELLES SE PRENNENT DANS LES HéLICES
RéDUISANT LA VITESSE
UN GROS PAQUET QU'IL FAUT ENLEVER EN APNEE A L'ARRIVEE.......

MAIS D'Où VIENNENT ELLES ?????


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Martinique: « Incursion Sargassum… » Catastrophe annoncée, l’invasion n’aura pas lieu (constat, gestion et prévisions).


Depuis quelques mois, population et autorités locales se trouvent démunies et désarçonnées face à l’arrivée massive des algues Sargasses poussées vers nos côtes par les courants marins.
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EXPLICATIONS
Les sargasses (sargassum ou algues brunes) sont des plantes flottantes qui se déplacent au gré des courants marins en provenance de la Mer des Sargasses (Océan Atlantique) qui s’étend sur 3 millions de km², ceinturée par le Gulf Stream à l’Ouest, la Dérive nord atlantique au Nord et le Courant des Canaries à l’Est. Elles constituent un habitat et un refuge pour un certain nombre d’invertébrés et de vertébrés marins souvent uniques. Il s’agit d’espèces invasives.
Pour le Professeur Pascal SAFFACHE (Géographe) cette invasion est le résultat de phénomènes courantologiques anormaux découlant du dérèglement climatique. De vastes systèmes océaniques tourbillonnaires (gyres) perturbent le déplacement de la masse d’eau qui cerclent la Mer des Sargasses.
Cette mer était déjà décrite du XVe au XIXe siècles comme étant une masse imposante qui détruisait les navires et les ralentissait (récits de navigateurs et d’écrits de Christophe COLOMB).
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LE PROBLEME
A raison minimum d’une marée par jour, depuis le mois de Mai et sans discontinuer, on assiste (impuissant) à une arrivée importante d’algues sargasses sur les côtes martiniquaises et à fortiori sur les plages de l’île.
Cette arrivée n’est pas sans conséquences car les sargasses s’accumulent sur les plages et forment un amas visqueux et à la longue nauséabond. Un amas souvent tellement compact qu’il empêche d’accéder à la plage et de profiter de la mer, car en stagnation.
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Ce sont les algues en décomposition qui sont un danger pour l’Homme et autre espèce animale, car elles libèrent de l’hydrogène sulfuré. C’est un gaz incolore toxique qui pénètre dans les voies respiratoires, composant naturel du pétrole, à odeur caractéristique d’œufs pourris. Il se dégage des matières organiques en décomposition. Ce gaz provoque: des intoxications aiguës lors d’une exposition de courte durée (troubles respiratoires, rhinites, enrouements, toux, douleurs thoraciques, irritations oculaires, conjonctivites, gêne à la lumière vive, vertiges, céphalées, œdème aigu du poumon, pertes de connaissance, nausées), des intoxications chroniques lors d’une exposition prolongée (bronchites irritatives, irritations cutanées) et dans les cas les plus graves, une possibilité d’accident mortel très rapide en cas de fortes inhalations.
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Partant de ce constat, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Martinique recommande aux personnes asthmatiques, aux jeunes enfants et aux femmes enceintes d’être particulièrement vigilants. Des mesures du taux d’hydrogène sont réalisées dans les communes les plus touchées pour connaitre les risques d’exposition.
Une pétition a aussi été adressée à l’ARS car en plus des problèmes de santé découlant de ce phénomène, on constate aussi un risque économique avec des pertes matérielles (oxydation des appareils électroménagers, téléviseurs, ordinateurs, téléphones, etc.)
Un risque économique avéré avec des professions en danger. En effet, nombre d’aquaculteurs exerçant dans ces zones se retrouvent sinistrés. Ils assistent impuissants à la perte de leurs élevages piscicoles (asphyxie des poissons par les algues en décomposition qui entraînent un réchauffement de l’eau et son appauvrissement en oxygène).
Le Ministère de l’Ecologie a été interpellé sur les risques écologiques en découlant (pourquoi ne pas créer un filet pour faire barrage?) Je serai tentée en tant que citoyenne écoresponsable et soucieuse de l’environnement, de rajouter un filet adapté ne représentant pas un danger pour les espèces animales marines.
Les écosystèmes sont aussi en danger. Un danger croissant pour les Mangroves qui sont des zones de vie, de nurserie et de reproduction pour de nombreuses espèces.

REACTIONS ET SOLUTIONS D’URGENCE
Le phénomène s’accroissant ces dernières semaines et partant de ce constat les autorités ont décidés de prendre le problème à bras le corps, en offrant les services de l’Etat.
Ainsi, la Préfecture et le Conseil Régional lors de réunions organisées en septembre, ont décidé de débloquer 350000€ pour le ramassage, le traitement et la valorisation de ces déchets organiques, d’autant plus que dans de nombreuses communes l’enlèvement manuel (employés municipaux et volontaires) ou mécanisé des algues se fait au gré des marées.
[En Guadeloupe, le ramassage et le traitement sont coordonnés par la Préfecture, la DEAL (Direction de l'Environnement, l'Aménagement et du Logement) et l'ARS. Ainsi un recensement des communes touchées a été effectué par l'association des Maires. Les Services de l'Etat assurent le suivi de ces communes, ainsi qu'une veille satellitaire afin de prévoir les arrivées d'algues. Il est recommandé des faire sécher les algues. Le traitement et l'élimination sont exécutés par une entreprise "Sita Verde" qui est une plateforme de compostage pouvant traiter une à cinq tonnes d'algues par jour.]

MANNE ECONOMIQUE SOUS-EXPLOITEE
Les années précédentes, la Martinique avait aussi été touchée par cette invasion mais une invasion pondérée et ponctuelle qui n’avait pas entrainée de telles situations complexes.
Cependant il est regrettable aux vues des expériences passées de ne pas avoir anticipé un tel phénomène et de ne pas avoir su créer toute une filière écologique et économique (certes ponctuelle: concept à étudier) qui aurait pu prévenir, traiter et valoriser ces déchets.
D’autres îles ont su tirer partie de cette manne inespérée. Par exemple à la Dominique (île voisine de la Martinique), les sargasses sont utilisées sous forme séchées pour être consommées comme légumes ou en sirop, fort délicieux (expérience vécue sur le Marché de Roseau, capitale de ce petit coin de paradis: recommandation pour les globe trotteurs qui comptent y aller).
Il s’agit aussi d’un phytosanitaire biologique, que les anciens ou certains connaisseurs utilisent comme engrais naturel, comme compost (une fois les algues lavées, dessalées et séchées: avant ont les mettaient sur les arbres pour que la pluie les lavent et les dessalent et quand elles tombaient à terre, elles étaient prêtes à l’emploi).
Une aubaine pour les agriculteurs martiniquais qui sont invités à les récupérer gracieusement avant que les algues ne soient évacuées vers les décharges où elles sont détruites et qui réalisent ainsi une économie substantielle sur leur budget mensuel d’engrais. Hormis le fait que les sargasses soient un engrais naturel, ce sont aussi un insecticide et un fongicide naturels.
Les algues fraîches sont aussi utilisées en phytothérapie et en cosmétologie (elles seraient bénéfiques pour la peau).
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En définitive, il n’appartient qu’à notre population et à nos autorités (dans un futur, espérons proche) de faire émerger une nouvelle source d’emploi et de mise en valeur de l’environnement qui éviteraient à l’avenir une situation qui semble actuellement inextricable; s’aggravant au fil des jours qui s’écoulent comme les courant marins ramenant des algues invasives mais au final bénéfiques si des filières adéquates s’organisent.

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et si on nous mentait ?

samedi 22 novembre 2014

vendredi 21 novembre 2014

LA ROUTE DU RHUM : LES ORIGINES...

Appellation d’origine (non) contrôlée
 
 
 
 
 
Si Michel Etevenon, ici au centre, a indéniablement tenu les rênes de la Route du Rhum pendant des années, l’idée initiale est à mettre au compte de Florent de Kersauson et Bernard Haas. Avec 91 concurrents entre 19 et 75 ans et autant de bateaux de 12 à 40 mètres, cette dixième édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe affole les statistiques. Près de quarante ans après sa création, la plus célèbre des transats fait toujours rêver. Il subsiste pourtant une part d’ombre quant à sa véritable origine. Dès 1975, entre en scène un visionnaire issu du music-hall. Il se nomme Michel Etevenon et a lancé la saga des Kriter. Son discret conseiller voile est un certain Christian Février, coureur journaliste et futur «pape du multicoque», qui quatre ans plus tôt a fait partie des fondateurs du magazine que vous avez entre les mains! Nombre de navigateurs, dont Eric Tabarly, débarquent dans le bureau d’Eteven on. Lui n’est pas marin pour un sou. Publici taire, il a du flair, et découvre les la- cunes de la voile océanique et l’immobilisme de la Fédération Française de voile de l’époque. Il milite alors pour que ces naviga- teurs montrent enfin au grand public qu’ils sont des gens exceptionnels. Durant l’été, sur les conseils d’Olivier son grand frère, Florent de Kersauson, le rencontre alors. Avec Ber- nard Haas – comme lui ancien de l’Essec – Florent a l’idée d’une course en soli- taire entre la France et les Antilles. Il faut dire que Bernard est secrétaire général du syndicat des producteurs de sucre et rhum, en charge notamment de pro- mouvoir le ti-punch et ses îles. Les deux amis décident de baptiser l’épreuve «Route du Rhum». Etevenon est plutôt réservé sur l’opportunité d’organiser une telle transat, mais garde le contact avec le jeune Kersauson âgé de 26 ans. Ce dernier lève les obstacles, obtient l’accord de cinq ministères, rédige le règlement de course, et convainc l’UNCL. Définitivement séduit, Etevenon s’approprie l’idée, prend les rênes de l’épreuve et dépose la marque. La légende est en route. Mais l’ancien impresario de l’Olympia n’aime guère partager. Jamais il ne mentionne- ra le nom du vrai créateur de la reine des transats. Il était temps de le rappeler.

CHEZ POL

  On termine avec notre jeu du jour . «Je me faisais klaxonner par tout le monde.»  Mais qu'a fait le maire LR de Vienne (Isère) Thierry...