mercredi 29 juillet 2015

M A M A N

mon blog est provisoirement interrompu en raison du décès de ma chère maman

 
 


 







Nous avons la douleur de vous faire part du décès de

Madame Louis JOLIVET

Née Marie Thérèse Mudès de K’Guennec

Croix de Combattant volontaire de la Résistance

Médaille de vermeil du Souvenir français

Croix du combattant 39-45

Croix du combattant –agrafe Libération

Médailles d’argent du Djebel

Médaille de vermeil du Souvenir Français

De la part de ses enfants

Barbara et Jean SVILARICH

Monsieur et madame Yves Mudès

Monsieur et madame Jean Landais

De toute la famille, de ses amis et de toute l’équipe de la Résidence Pierre Yvon Trémel de Tréguier

Ses obsèques seront célébrées en la chapelle Notre-Dame de la Clarté jeudi 30 Juillet à 14 h 30

Suivies de l’inhumation dans l’intimité familiale au caveau de famille

Ma chère maman a rejoint son cher mari le Colonel Jolivet, officier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite et ses chers enfants Marianick (+ 1951) et Louis-Joël (+1988)

Maman,
Merci tout d'abord pour ce soleil magnifique qui allège un peu ma peine aujourd'hui
 

Nous voici rassemblés aujourd’hui pour évoquer cette grande dame que tu étais, une grande figure de la vie patriotique locale aussi.

Elevée dans une famille aimante, aînée de deux frères, elle passe trois années de scolarité aux Cotill’s à Guernesey, d’où le prénom qu’elle m’a choisi plus tard car c'était celui de sa meilleure amie…

      L’été 1939 elle revient au pays et pas question de retourner dans son cher collège, la guerre est là, et elle poursuit ses études à Lézardrieux. En juin 1940, elle n’a encore que quinze ans, et son père, le commandant Fernand Mudès, pacha du Chateauroux, regagne Londres pour se mettre à la disposition du Général de Gaulle. Commencent alors pour toute la famille qui demeure à Bégard les angoisses de l’Occupation, surtout que deux chambres sont réquisitionnées à la villa familiale pour un officier allemand et son aide de camp – Inutile de dire que la cohabitation est très pénible, surtout pour une mère ayant en charge sa propre mère veuve de 14-18 et trois enfants de 15, 10 et 5 ans

Marie Thérèse a alors l’idée de passer le brevet de secouriste à la Croix Rouge, ce qui lui sert surtout à porter le fameux brassard, sésame des barrages allemands de la Bretagne occupée. Tout naturellement elle pousse encore plus loin son patriotisme déjà chevillé au corps et à l’âme pour intégrer un réseau maquisard sous les ordres de François Tassel, alias « commandant Gilbert) – que j’ai pu joindre au téléphone et qui était bouleversé du départ de sa chère Mythé, le nom qu’avait pris maman pendant la Résistance – Entre divers transports de messages, cachés dans sa pompe à vélo ou les poignées de sa bicyclette bleue ( si, si) ou encore dans ses bottes, et elle prend une part de plus en plus active , transportant parfois des armes et sachant manier une grenade, au cas où…

Mais le bonheur arrive enfin à nouveau : 1945 = le papa revient, auréolé de son séjour londonien et après  un épique transport de convoyage du Trésor de la Banque de France mis en sûreté en Martinique, puis c’est la connaissance de son futur mari, Louis,  lors de la Fête-Dieu 1945 et qui revient lui de cinq années de captivité en Allemagne en Prusse orientale (Nuremberg d’abord puis Zeithain) – Elle lui déclare : « Comme vous avez dû souffrir » - Trois mois plus tard ils se marient, et, ironie du sort, papa est affecté en Allemagne au titre de l’armée française d’occupation cette fois-ci !

Ensuite ce sont cinq années en Algérie, au Sahara, à Ouargla, une oasis très au sud, où la vie décalée des « ex-pats » les entraîne dans l’éblouissement de la découverte du désert. Mon frère et ma sœur y naissent.

Suivront ensuite différentes villes de garnison= Brest, Rennes, Metz et enfin Paris, où, commençant mes études universitaires en Sorbonne au début des années 70 maman s’inscrit également à mes côtés, en auditeur libre et se passionne pour les cours du professeur Thierry-Monnier sur « La Queste du Graal » de Chrestien de Troyes.

1976 sonne l’heure de la retraite et c’est à Ploumanac’h où ils ont fait construire la villa familiale - c’est alors une vie associative active  qui commence pour eux deux , intégrant les associations locales, militaires et patriotiques, activités que poursuivra maman même après le décès de son cher époux en 1999 –

OUI c’est une vie riche, en voyages, en découvertes, en amitiés…

C’est dans cette énergie qu’elle a toujours montrée que je peux puiser aujourd’hui pour faire face à sa disparition et au vide immense qui s’est installé en moi.
Combien de fois, depuis quelques jours, me suis-je dit, « tiens, il faudrait que j’en parle à maman », « tiens, c’est un livre ou une émission qui lui plairait… »

Cette énergie extraordinaire qui l’a animée tout au long de son existence et qui - même dans la maladie - ne l’a pas quittée, est à présent un trésor pour moi.

La multitude des souvenirs qui s’entrechoquent dans ma tête est la preuve à la fois de l’importance qu’elle avait dans ma vie et de la richesse de ce qu’elle m’a apporté.Aujourd’hui Maman, je veux que de là-haut, tu saches comme tu  m’as rendue heureuse grâce à toute cette joie communicative qui émanait de toi.

Quand on est un bébé, c'est maman qui nous nourrit, qui nous cajole, nous lave et nous apprend la vie.
La nuit quand on pleure, elle vient nous réconforter, et bercé par sa douceur, on s'endort calmé.

Quand on devient enfant, on l'appelle "maman", elle s'occupe de nous toujours aussi gentiment que possible. Quand on devient adolescent, elle devient la mère, et c'est souvent qu'on la fait se mettre en colère. Mais malgré cela, elle est toujours présente pour nous,
Car cette maman là, vraiment, elle nous aime beaucoup.

Quand on est plus grand, elle est notre confidente, et son acuité reste des plus saisissantes. Puis vient le jour où l'on part pour vivre sa vie,
Où le travail d'une existence a abouti.

Quand on devient adulte, on repense à ce temps, où cette femme belle et élégante, s'occupait si bien de nous. Oui, qu'il faisait bon vivre à la maison, maman,
Et c'est vraiment bien peu dire, combien je t' aime beaucoup.

Merci pour cet amour que tu m’as donné,
Merci pour cette maman que tu as été.

Cette voix si douce et jamais plaintive restera pour toujours dans mon cœur

« sois heureuse ma chérie » me répétait-elle.

Si je le suis, Maman, c’est grâce au bagage empreint de tendresse, d’amour et de fierté que tu m’as transmis depuis ma naissance et sans jamais flancher.

Toute ma tendresse

Et… « au revoir là-haut »  où une nouvelle étoile brille maintenant au firmament céleste...

                                                                                                              

ALLOCUTION AU NOM DU SOUVENIR FRANçAIS

 

" Aussi grande par ce qu’elle a fait (à 17 ans, transporter des munitions dans les bois de Pédernec en pleine nuit durant l’occupation, ce n’est pas vraiment rien quand on connait les risques encourus) que par sa modestie. Une résistante modeste, trop modeste même, car certains ont accédé aux plus hautes décorations, sans avoir son passé et ses mérites … Ainsi va la vie .. On était en train d’essayer de rattraper le temps perdu sur ce point. Mais le temps perdu ne se rattrape jamais …

 

                Certains d’entre vous l’ont connue bien mieux que moi. Une personne modeste, soucieuse de son aspect, dynamique, lucide, enjouée, telle m’est-elle apparue lors de la remise de notre Médaille de Vermeil, en ce début Janvier, dans la maison de retraite de Tréguier.

Kenavo, comme on dit en breton

Que cette terre bretonne qui vous a vu naître soit douce pour votre repos éternel "

 

 

 

 

 

vendredi 17 juillet 2015

LU POUR VOUS SUR LES CONSIGNES DE SECURITE AU VENEZUEA







   
Le Vénézuéla fait partie des pays ayant le plus fort taux de criminalité au monde. Les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader rapidement. Si Caracas reste la ville la plus dangereuse, les autres grands centres urbains ne sont pas épargnés. Il est donc conseillé à nos ressortissants qui souhaiteraient se rendre au Vénézuéla de préparer leur séjour avec le plus grand soin. Il est préconisé à tout voyageur d’informer régulièrement ses proches du bon déroulement de son voyage, par téléphone (se munir d’un téléphone portable local, modèle de base afin de ne pas attirer l’attention) ou par courriel.
Caracas
Caracas est la ville la plus dangereuse du pays. Si la majorité des crimes sont commis dans les "Barrios", bidonvilles locaux disséminés dans la ville, aucun autre quartier n’est réellement épargné par ce fléau. Le quartier de Chacaito (avenue de "Sabana Grande" notamment), pourtant situé dans l’est de la capitale, zone plus résidentielle et considérée comme relativement moins dangereuse que l’ouest et le centre, n’est pas non plus sans risque. Plusieurs de nos compatriotes ont été victimes d’agressions dans ce quartier.
D’une façon générale, il est conseillé de respecter en toutes occasions des règles minimales de prudence (pas de signe ostentatoire de richesse, vigilance envers d’éventuelles filatures, utilisation de taxis assermentés, fermeture du véhicule durant les trajets). Il est par ailleurs fortement recommandé de ne pas stationner et de ne pas se promener à pied pendant la journée, et à plus forte raison la nuit. Les déplacements, même motorisés, dans les quartiers du centre et de l’ouest de la capitale sont à éviter. Le visiteur de passage évitera aussi l’hôtellerie en dehors des quartiers est de la capitale.
La province
L’archipel de Los Roques, le parc de Canaima et le delta de L’Orénoque, compte tenu de leur éloignement des centres urbains, sont à ce stade moins exposés aux risques liés à la délinquance et à la criminalité, bien que la prudence pour s’y rendre et s’y déplacer soit de rigueur.
La plus grande vigilance doit être observée dans les zones suivantes :
  • Cumana et ses deux péninsules, Paria et Araya ;
  • la péninsule de Paraguana, au nord de la ville de Coro ;
  • l’entrée du lac de Maracaïbo ;
  • îles de Margarita et de Los Testigos ;
  • zones frontalières avec la Colombie et le Brésil, particulièrement dangereuses en raison des activités de la guérilla colombienne ainsi que des mafias spécialisées dans le trafic de stupéfiants, la contrebande d’essence et les enlèvements.
Recrudescence des agressions sur l’île de Margarita
Face à l’aggravation sur l’île des violences à l’encontre des ressortissants étrangers (agressions physiques, y compris armées), la plus grande prudence est recommandée aux voyageurs.
Les côtes ne sont pas épargnées. Des agressions sur les plages ont été rapportées.
Piraterie
Des affaires régulièrement signalées de piraterie doivent inciter les plaisanciers se rendant au Vénézuéla, en particulier au large ou aux abords de l’île de Margarita, à redoubler de vigilance.
En outre, le mouillage en dehors des marinas surveillées est à proscrire.
Voir également la fiche « Piraterie maritime ».
Aéroports
La plus grande prudence est recommandée dans la zone aéroportuaire de l’aéroport international de Caracas (Maiquetía), où la sécurité des personnes n’est que partiellement assurée, malgré la présence d’effectifs policiers. Des agressions y ont été enregistrées, à l’intérieur ou à l’extérieur des aérogares et lors du trajet entre l’aéroport et le lieu de destination.
Afin de limiter les risques mentionnés ci-dessus, il est fortement recommandé aux voyageurs d’avoir recours aux services de taxis identifiés par l’autorité aéroportuaire (véhicules noirs avec plaque minéralogique jaune présents au niveau "arrivées" de l’aéroport) et de décliner les offres d’intermédiaires qui les guideraient vers d’autres zones ou d’autres niveaux du bâtiment. De nombreux enlèvements ont été opérés au départ de l’aéroport selon la technique précédemment décrite : il convient donc d’être particulièrement vigilant.
A Maiquetía, le passage du terminal international à l’aéroport national s’effectue par un passage souterrain ou par l’extérieur. Il convient de privilégier la première option et d’éviter toute ostentation d’objets de valeur.
Délinquance
La liste des risques liés au développement de la délinquance est longue. Un inventaire exhaustif des techniques d’agression est impossible à dresser.
Les règles élémentaires de prudence sont donc de mise :
  • limiter les déplacements nocturnes et dans tous les cas éviter de se déplacer seul le soir ;
  • ne pas porter d’objets de valeur (bijoux, appareils photo, etc.) ;
  • être toujours porteur de pièces d’identité (de préférence des photocopies, les originaux étant conservés dans le coffre de l’hôtel) ;
  • ne pas quitter de vue ses bagages ;
  • éviter le stationnement dans des endroits isolés ou non gardés et, dans tous les cas, s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ;
  • éviter les déplacements à vélo, plusieurs compatriotes ayant été victimes d’agressions en 2013 et 2014 ;
  • éviter, dans toutes les régions du pays, de pratiquer le camping sauvage ;
  • éviter l’auto-stop : les transports par bus (voyages de préférence durant la journée), même s’ils ne sont pas à l’abri des vols de bagages et d’attaques à main armée, sont peu onéreux et confortables ;
  • privilégier les établissements financiers installés dans des quartiers résidentiels et les centres commerciaux et n’utiliser les distributeurs automatiques qu’en plein jour et dans les endroits fréquentés ;
  • en raison du fort risque de duplication, il est recommandé de n’utiliser sa carte de crédit que dans les hôtels de standing international et, dans tous les cas, de ne jamais quitter sa carte des yeux ;
  • avoir toujours quelque chose à donner (somme d’argent par exemple) afin d’éviter l’irritation de l’agresseur et sa frustration, qui pourraient déboucher sur des actes de violence ;
  • ne recourir qu’à des taxis dûment identifiés et disposant de plaques d’immatriculation jaunes, signe de la possession d’une licence ;
  • en cas d’agression à main armée, ne pas résister.
Par ailleurs, en dépit de l’absence de statistiques sur les crimes sexuels, il est conseillé, là aussi, la plus grande prudence à nos ressortissantes.
Les voyageurs sont invités à signaler à l’ambassade, dans les plus brefs délais, toute arrestation ou toute agression (consulat.caracas-fslt@diplomatie.gouv.fr) dont eux-mêmes ou un de leurs proches auraient fait l’objet.
Risques liés à la situation politique
Pour d’évidentes raisons de sécurité, il est recommandé aux voyageurs de se tenir éloignés des manifestations politiques organisées tant dans la capitale qu’en province et aux journalistes effectuant un reportage de prendre contact avec le service de presse de l’Ambassade.
Stupéfiants
Les autorités vénézuéliennes exercent une étroite surveillance sur les voyageurs. Les bagages sont systématiquement fouillés au départ.
Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays andins, sont répertoriées au Vénézuéla comme des produits stupéfiants. Toute personne contrôlée en possession de ces feuilles est passible d’une peine de cinq à dix années d’emprisonnement.
Il est conseillé de prendre garde à l’usage délictueux de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments ou inhalée (par exemple sur un mouchoir), cause une perte de volonté, de conscience et une amnésie temporaire.
Risques naturels
La cordillère littorale du Vénézuéla (et notamment Caracas) constitue une région à risque sismique.
Depuis plusieurs années, inondations, coulées de boue et glissements de terrain se sont malheureusement répétés.
En cas de déplacement dans des zones présentant des risques naturels, respecter les recommandations d’usage.
Risques liés aux baignades en mer
Bien que rarissimes en temps normal, des attaques de requins peuvent néanmoins survenir dans les Caraïbes.







mercredi 15 juillet 2015

JOURNAL DE BORD JUILLLET 2015


JOURNAL DE BORD


 


DIMANCHE 5 JUILLET


C’est parti !


Afrodite se dandine dans la houle du grand large, à 120 ° du vent, au portant.


Les conditions météo sont satisfaisantes – le pilote tient bien – nous sommes face à face avec l’immensité du ciel et de la mer….la mer et le vent se sont calmés -


L’onde tropicale qui devait affecter l’arc antillais aujourd’hui commence à nous rattraper = le ciel s’est lentement voilé depuis midi et nous envisageons ce qu’il faudra anticiper pour la nuit prochaine, peut-être affaler complètement la GV et finir sous génois seul ?


Vers 7 heures j’ai aperçu une embarcation au loin à l’horizon = au début j’ai pensé que c’était nos amis mais finalement c’était un pêcheur ! pas un pirate ni un malfaisant… et il y avait un long filet avec des piquets de flotteurs à fanion tout autour de lui !


La moyenne est d’environ 5,3 nœuds et nous nous en contentons, malgré de belles filées à 9 nœuds dans certains surfs hier


 


Voilà


 


La lune ne se lève que vers 22 h si bien que nous avons une très bonne visibilité en seconde partie de cette nuit –


 


Durant mon quart de la nuit dernière j’ai renoué avec la beauté de la liberté goûtée ici sans entraves….beauté de cet univers mystique et fascinant pour la cérébrale romantique intravertie que je suis….beauté de ces moments magiques où le temps n’existe plus et où les rêves peuvent devenir réalité…. Ces moments troublants où tout flotte dans un halo…


 


A demain depuis la Blanquilla


 


Barbara et Afrodite


 


Les Antilles, synonymes dans notre imaginaire de plages bordées de cocotier … Parés à découvrir de nouveaux horizons, les îles du Venezuela déversent dans nos yeux émerveillés la splendeur de ses lagons, saupoudrés d’une multitude d’îles et d’îlots.


Notre première approche du Venezuela se matérialise sous la forme de petites îles insignifiantes sur la carte marine : La Blanquilla. Une escale marquante dans notre voyage. Loin de tout et hors du temps, les quelques familles de pêcheurs qui y vivent réchauffent nos cœurs de leur accueil, et réveillent nos âmes d’une joie festive au son de la guitare, à la lueur du feu de bois. Un peu plus loin, les îles désertes des los Roques et las Aves nous apprennent la vie en autonomie dans un paradis fait de lagons, d’îles aux plages splendides, de fonds sous-marins riches et colorés, une réserve naturelle saturée d’oiseaux et de poissons, dont des centaines de dauphins. Le rivage alterne entre d’étonnants paysages désertiques et des villages aux ambiances authentiques. Les iles du  Venezuela, une vraie escale coup de cœur.


La navigation = premières journées idylliques, houle infime qui n’ose même pas secouer nos estomacs, courant qui nous propulse à la vitesse de 5 à 7 nœuds, petit air régulier de sud-est qui lisse nos voiles… et notre reacher. Nous osons enfin le dérouler, cette encombrante voile que nous pensions compliquée à manœuvrer à deux, et qui était restée longtemps, trop longtemps, enfermée dans la soute…


Immense et légère bulle colorée qui entraîne Afrodite vers l’avant, qui frissonne, se plisse un instant avant de retendre son tissu bariolé. Chaque soir, le soleil nous quitte, poursuivant sa flamboyante route vers l’ouest, et chaque matin, c’est vers l’est que nous le retrouvons, jetant ses couleurs orangées dans le ciel qui vient de se réveiller. Là où, le soir, la lune se lève aussi, s’extirpant de son écrin de nuages, dorée au début, argentée ensuite, devenant blafarde à son coucher, se diluant dans la lumière du jour naissant.


La première nuit, tête levée vers le ciel pendant mes quarts, reconnaître enfin quelques unes des constellations stellaires apprises autrefois, pour déchiffrer un univers qui m’a toujours émerveillée pendant nos diverses traversées, mais où chaque point lumineux signifie un petit peu, et sur lesquels nous tentons d’apposer un nom...


Les occupations terrestres s’évanouissent, fini la radio et ses actus déprimantes et répétitives, nos pensées uniquement concentrées sur la mer, il n’y a plus qu’elle dans nos têtes et tout autour de nous. Repos de l’esprit, sérénité de l’âme.


Les manœuvres de voiles s’enchaînent, nos gestes aussi, comme des réflexes, les mots devenant presque inutiles, chacun connaissant son rôle et complétant les actions de l’autre. Les quarts se suivent selon le même rythme, celui qui nous convient le mieux, Barbara débutant la nuit, Jean la finissant.


Afrodite prend sa modeste place sur la mer, son équipage prend en main son fidèle navire, et nous courons tous sur la mer somptueusement bleue, merveilleusement scintillante..


 


Deuxième jour de mer, l’après-midi. Le ciel se voile, des nuages plus foncés par rapport aux cumulus habituels se forment. Dans les grains, ciel et mer s’obscurcissent en un même magma ténébreux, puis l’horizon se dégage, et nous surveillons cette météo évolutive, sans nous en inquiéter réellement. L’onde tropicale arrive comme prévu, sans amener de pluie, mais le vent forcit, siffle soudain dans les haubans, il nous faut désormais affronter un vent force 7 momentané, toutes voiles réduites, la direction ayant changé. La mer, solidaire du vent, se forme, devenant dure et hachée. Le plan d’eau reste maniable, pas besoin de fuir au vent arrière. Une heure seulement de ce régime-là, jusqu’au milieu de la nuit. Prudents face à ces formations nuageuses à présent familières, apparaissant de préférence le soir, nous apprenons dès lors à les contourner, à les éviter.


Le cadeau est pour mon quart, 5h du matin : l’horizon se noircit non pas d’un grain mais d’une terre : la Blanquilla surgit à bâbord. Toujours l’impression de vivre un moment à part en mer, qui ne ressemble pas à un moyen de transport pour rallier un point A à un point B, mais une aventure à vivre en elle-même. L’arrivée sur une terre me surprend donc toujours.


L’île dévoile ses contours plats peu à peu et des odeurs iodées titillent mes narines, dans la chaleureuse lueur matinale, elle se dessine au milieu du bleu aquatique et du bleu céleste. Enfin atterrir sur une île, il y avait longtemps que je l’attendais.


 

NUIT DU LUNDI 6 AU MARDI 7 JUILLET


Vers 21 heures un phénomène de vents tournants soudain m’a surprise à la barre me faisant faire un tour complet et fuser les noms d’oiseaux de la part du Cap’……Il a fallu affaler la GV et enrouler le génois, ça a monté à 30 nœuds, et puis pus rien, c’était passé ?!... on est reparti sous foc seul, entier, et ça avançait de nouveau bien, presque mieux qu’avec toute la toile, le foc n’étant plus déventé on pouvait faire un meilleur cap au vent arrière ! En fait il aurait fallu  mettre le reacher mais on a eu la flemme….


Les cents derniers milles vont donc se poursuivre ainsi, sauf qu’à la toute fin le vent nous finissons par mettre le reacher qui nous fait passer de trois nœuds à cinq !…. Nous sommes arrivés à 13 heures, retrouvant le voilier ami Karkaïla avec Daniel et Brigitte qui nous attendaient et nous avaient concocté un vrai bon brunch revigorant… ! puis finalement, l’Oceanis 45 de Michel et Nicole est arrivé mercredi  à 11 h - en avance donc, n’ayant quitté l’ile de Grenade que mardi matin)  et c’est sur Afrodite que nous nous sommes retrouvés tous les six attablés dans le cockpit gigantesque pour un repas de poissons pêchés par Jean et Daniel  le matin même ( bourses = balistes), rougets = barbarins), carangue et coulirou, un gros perroquet arc-en ciel aussi. Une grande galetouse de patates sautées, un clafoutis et une salade apportée par Brigitte, et nous voici rassasiés…dans l’amitié marine partagée…


Puis les Baloo, qui eux partaient des Deux Pitons à Sainte Lucie sont arrivés à leur tour dans l’après-midi


Ar-ri-vés !


Bonjour la Blanquilla


Au mouillage des 3 palmiers de El Yaque, la plage est magnifique. Nous plongeons tous en PMT (Palme-Masque-Tuba).  Le mouillage est un peu rouleur. Mais les enfants sont ravis, ils peuvent construire des châteaux de sable et bien s’amuser


Le lendemain, vendredi 10 juillet, excursion à pied en direction de l’Anse de l’Américain, Playa del Americano. Il y a un ancien minuscule aéroport qui a été construit par un Américain qui avait pu avoir une petite concession sur l’ile. Au début il servait à faire atterrir les riches milliardaire qui venait sur leur yacht puis vu l’emplacement désert c’est vite devenu un haut lieu d’échange de drogue et du coup l’aéroport a été fermé. Nous y allons donc accompagné de tous les équipages, soit 13 personnes dont trois enfants. Nous avons pour seuls voisins des ânes sur la plage, des pélicans qui plongent autour de nous, des fous et des frégates.


Des lanchas (bateau de pêcheurs venezueliens) passent tous les jours pour vendre leur pêche…


 

Cliquez ici pour voir les photos de la BLANQUILLA

Cliquez ici pour voir les photos SOUS MARINE DE LA BLANQUILLA



Mardi nous allons à Gran Roque, ile principale des Roques, où nous allons faire nos papiers d’entrée et espérons trouver des œufs, de la farine, des légumes… et internet…

Il y a deux petites épiceries (supermercado), 2 cybercafés. Du coup nous trouvons notre bonheur (ici il faut se contenter de ce qu’on trouve …ici le ravitaillement des magasins se fait uniquement le jeudi. ?).Nous  sommes contents !!!

Direction Noresqui, Sarki ( Starski et Hutch).

Nous décidons d’aller à Cayo del Agua, complètement à l’ouest. Là nous pêchons 2 langoustes. Les fonds sont beaux, nous voyons beaucoup de coraux, des coraux en forme de corne d’élan, des quantités d’éponges et une multitude de poissons anges.

A Dos Mosquis se trouve une ferme de tortues (et seulement ça !!!). Mais ce n’est pas une ferme telle qu’on les connaît en France. Le but n’est pas d’attirer le touriste mais de préserver certaines espèces de tortue. Ils les récupèrent dès leur naissance sur les plages puis les gardent quelques mois dans des bassins pour éviter que les oiseaux, les gros poissons ne les dévorent. Puis lorsqu’elles sont assez grandes ils les lâchent sur la plage.

Cap sur Bequeve, où il y a une belle barrière de corail et sur l’ile des Fous de Bassan couvant leurs œufs à même le sol. Nous descendons à terre pour les prendre en photo, ramasser quelques coquillages…

Les hommes vont pêcher. Jean nous ramène 1 langouste, 2 pagres et 1 petit barracuda. Nous avons à manger !

J

Le temps passe vite, nous commençons à envisager notre départ pour les Avès.

J           

 


 


 

 


SAMEDI 11 JUILLET


J’ai fait un petit calcul concernant l’heure de départ demain de la Blanquilla afin que nous arrivions après le lever du jour aux Roques car la barrière de corail est dangereuse, surtout que nous avons prévu d’arriver par la passe sud de l’archipel : Boca de Sebastopol = 11°46.61 N / 66°34.85 W.
Le phare en forme de sucre d’orge rouge et blanc est fait d’un empilement de tronçons cylindriques en polyester et sa fréquence est de 6 secondes avec une portée de 11 milles.


En fin de nuit, de quart à ce moment là, je réveille Jean :
"Ce n'est pas normal, des dauphins courent devant le bateau en poussant des cris et en allant à l’étrave d’un bord à l’autre comme pour nous faire changer de direction, il doit y avoir un danger droit devant !"
Il me certifie que c’est impossible, que nous sommes encore beaucoup trop loin des Roques.
Comme j’insiste, et que, maintenant, il est bien réveillé, il sort son sextant. Le ciel est magnifique, il fait rapidement un point d’étoiles et… surprise ! Nous voici déjà à 5 milles des Roquès...


Comme d'habitude, le phare est en panne ! et le courant portant nous a surpris. Notre vitesse a presque doublé !


Par contre une grande nouveauté, et de taille : il y a maintenant des bouées pour marquer la passe d’entrée dans le chenal, des rouges et des vertes, ce doit être des bonbonnes de gaz ? mais c’est bien pratique et il va falloir le faire savoir aux navigateurs….


Avec ses 50 îlots et ses quelques 200 bancs de sable, l’archipel de Los Roques est une oasis marine d’une extraordinaire beauté et d’une grande richesse biologique. Parc naturel depuis 1972, situé à 168 km du littoral, il s’étend sur 36 km d’Est en Ouest, et 25 km du Nord au Sud. La barrière de corail qui l’entoure est l’une des plus grandes du monde.


Ses plages de sable blanc, ses récifs coralliens, ses lagons et ses mangroves servent de refuges à plusieurs centaines d’espèces animales, principalement des oiseaux (colonies de flamants roses, pélicans, frégates, hérons, rapaces) et des poissons tropicaux d'une taille et d'une beauté rares.


Les couleurs y sont reines, depuis l’éblouissant sable blanc jusqu’aux couleurs bleues, vertes et turquoises des lagons. Ces paysages resteront à jamais gravés dans la mémoire de celui ou celle qui aura la chance de les admirer…


à l'archipel de Los Roques à l’entrée du chenal des Bouches de Sébastopol (pourquoi ce nom ??) , nous sommes prêts à envisager avec notre petite armada un slalom à vue entre les coraux. Mais grande nouveauté : des balises marquent cette année l’entrée du chenal !! Nous décidons donc de rejoindre directement et sans aucun problèe  l’ilot de Buchiyaco au sud de l'archipel

.

Le lieu est superbe :  eau turquoise et fonds sous-marins peuplés de superbes coraux et poissons. Depuis le départ, c'est sans doute le plus bel endroit où Afrodite mouille cette année, elle ne connaissait pas encore... Aucune civilisation, seuls 3 bateaux sur place = notre petite escorte ! A peine le petit déjeuner enfilé, nous sautons tous à l'eau pour visiter un banc de corail voisin. Juste superbe, le statut de réserve de l'archipel permet une grande vie sous-marine en effet ! CQFD… ?

 

Les quelques 800 habitants de l’archipel sont regroupés sur l’île de Gran Roque, où se trouvent également la piste d’atterrissage et quelques petites auberges. L’exceptionnelle beauté du site n’est donc gâchée par aucune infrastructure moderne et représente un véritable paradis pour les amateurs d’authenticité et de tranquillité, en pleine relation avec une nature fascinante, quasiment inexplorée.


Nous sommes partis vers Los Roques samedi midi 11 juillet. Ce sera 27 heures de navigation pour 135 miles nautiques. Pas mal ! Le décor est superbe. Nous assistons à un dégradé de bleus allant du bleu le plus clair au bleu le plus foncé. La plongée s’annonce extraordinaire, au milieu d’immenses poissons perroquet arc-en-ciel, de bourses « graffiti » et de carangues.


Les Roques nous séduisent, tous les quatre bateaux auxquels nous les faisons découvrir : Monique et Marc sur « Baloo », Nicole et Michel sur «  SeaYouSoon » et Daniel et Brgitte sur leur « Karkaïla » -


Que du bonheur


 


 

Escale à BUCHIYACO

12-13 juillet 2015

Quelle joie de tous nous retrouver et de voir qu’en un an les travaux de signalisation du chenal ont été faits, facilitant l’accès des navigateurs par cette passe sud, très impressionnante quand on ne connaît pas, car se faisant entre des récifs coralliens affleurant…

Vive le progrès ! on verra si cela se sent sur le prix de la clearance d’entrée !?

Hier soir dimanche grande fiesta sur « Seayousoon » ! à 13 !

Ce matin Baloo part pour Gran Roque faire ses formalités

Les trois qui restent vont à la pêche aux burgos sur la barrière du restan = deux seaux pleins

En revenant on pêche des lambis et jean les invite à venir prendre une leçon de décorticage des bestioles ! caméra au poing Michel filme. Le cockpit résonne d’éclats de rires et de bonnes rigolades…

Verdict demain car je suis de cuisine

Ce soir dîner des burgos préparés par Brigitte

 

L'archipel de los Roques


 


Nous vous proposons cette escapade dans les îles de Crasqui, Sarqui, (Starsky et Hutch..),  Espingui et Bequeve, afin de découvrir les un des joyaux du Venezuela : le parc national de Los Roques.


Le voyage en résumé :


Lagon de 100 km², le parc national de Los Roques abrite 360 îles, îlots et bancs de sable. Paradis des tortues à bec, c'est un vivier naturel, aux fonds sous-marins d'une grande richesse. Protégé par une grande barrière de corail, caressé par les Alizés, il ne connaît ni cyclones ni tempêtes tropicales. Les lagons y sont émeraude ou pistache, bleu cobalt ou lapis-lazuli, les mangroves carmin et mauve…


 

 

 


Départ pour Les Aves, archipel plus à l'ouest distant de 33 miles nautiques.


 


L'après midi, balade sur l'île et découvrons une langue de sable reliant l'île principale à l'île du phare. Phare en anneaux de fibre de verre posés les uns sur les autres. On est loin de nos phares bretons en granit…


 


Jour suivant, direction un autre banc de corail encore plus beau que celui de la veille. Nous nous faufilons au milieu d'architectures improbables avec des autochtones plus colorés les uns que les autres. On en redemande et nageons jusqu'à plus soif. L'après midi sera consacrée à une balade jusqu'au phare en « mitraillant » de photos tout ce qui nous entoure


 


 


 


 

 


 


 


 



 

 


 


A
vec ses 50 îlots et ses quelques 200 bancs de sables, l’archipel de Los Roques est une oasis marine d’une extraordinaire beauté et d’une grande richesse biologique. Parc naturel depuis 1972, situé à 168 km du littoral, il s’étend sur 36 km d’Est en Ouest, et 25 km du Nord au Sud. La barrière de corail qui l’entoure est l’une des plus grandes du monde.
Ses plages de sable blanc, ses récifs coralliens, ses lagons et ses mangroves servent de refuges a plusieurs centaines d’espèces animales, principalement des oiseaux (colonies de flamands roses, pélicans, frégates, hérons, rapaces) et des poissons tropicaux d'une taille et d'une beauté rares.
Les couleurs y sont reines, depuis l’éblouissant sable blanc jusqu’aux couleurs bleues, vertes et turquoises des lagons. Ces paysages resteront à jamais gravés dans la mémoire de celui qui aura la chance de les admirer.
Les quelques 800 habitants de l’archipel sont regroupés sur l’île de Gran Roque, où se trouvent également la piste d’atterrissage et quelques petites auberges. L’exceptionnelle beauté du site n’est donc gâchée par aucune infrastructure moderne et représente un véritable paradis pour les amateurs d’authenticité et de tranquillité, en pleine relation avec une nature fascinante, quasiment inexplorée.
Les ressortissants français voulant faire un séjour touristique inférieur à 90 jours au Venezuela n'ont pas besoin de visa, car une carte de Touriste leur sera délivrée dans l'avion, valable donc pour une durée maximum de 90 jours. Néanmoins, si vous arrivez par mer ou par terre, ou si vous restez plus de 90 jours, vous devrez faire une demande de visa auprès du Service Consulaire de l'Ambassade du Venezuela. Pour des ressortissants d'autres pays que la France, s'adresser au Service Consulaire (http://www.embavenez-paris.com/)
Adresses utiles
Ambassade du Venezuela
11 Rue Copernic - 75016 Paris - Tél: 01.45.53.29.98 Fax: 01 47 55 64 56
Service Consulaire de l'Ambassade du Venezuela - 8 Impasse Kléber - 75016 Paris Tél: 01.47.55.00.11
11 Rue Copernic - 75016 Paris - Tél: 01.45.53.29.98 Fax: 01 47 55 64 56
Service Consulaire de l'Ambassade du Venezuela
8 Impasse Kléber - 75016 Paris Tél: 01.47.55.00.11
Corporación de Turismo de Venezuela (CORPOTURISMO)
Torre Oeste de Parque Central, Piso 37, Caracas - Tél: (58-2) 507 88 15 / 507 88
Consulat de France à Caracas
Calle Madrid (à l'angle d'Avenida Trinidad), Las Mercedes, Caracas. Tél. : (58 2) 993 66 66.
Leur site:
http://www.francia.org.ve/vivir_vzla/index.htm
Monnaie
L'unité monétaire est le Bolivar.
1 Bolivar = 0.0003609 Euro
1 Euro = 2,771.11 Venezuelan Bolivar
La monnaie locale est divisée en 100 centimos.
100 bolivares = 0,03609 Euro...
Les cartes de crédit (Visa, American Express, Mastercard) sont acceptées dans la majorité des grands hôtels, des grands restaurants et des commerces, et permettent de retirer de l'argent au guichet des banques, ainsi que dans les distributeurs automatiques de la capitale. On peut changer de l'argent dans les banques ou dans les casas de cambio (bureaux de change), qui offrent souvent de meilleurs taux que les hôtels. Se munir d'espèces et de chèques de voyages en dollars US. Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30, mais les casas de cambio restent ouvertes le samedi.
Pour voir le cours du jour:
Météo
La température moyenne est de 28ºC, rafraîchie par la brise et les alizés, les pluies sont rares et passagères (la saison des pluies s'étend de Juin à Novembre). Toutefois, on note des différences importantes dans certaines régions: Les sommets des Andes de Mérida sont en permanence sous la neige tandis que dans les plaines et sur la côte il fait chaud toute l'année… Vous en tiendrez compte si vous pensez vous balader dans le pays avant ou après votre croisière.
Navigation
La navigation aux Roques est d’un calme… Vous tirerez des bord à l’intérieur d’un immense lagon, et vous passerez vos nuit ancrés dans des mouillages où la houle est totalement absente. Bien que les alizés soient bien établis (15 nds en moyenne), la mer n’a ni le temps ni l’espace pour donner autre chose qu’un petit clapot. Par contre, il est nécessaire d’effectuer une navigation précise, les récifs étant nombreux et non signalés. Un soucis de moins dès lors que vous naviguerez avec votre skipper à bord de Chaïto, de Bicho ou de Soltana. Les passes et les coraux n’ont plus de secrets pour eux…
Se rendre aux Roques
Uniquement par avion, pas de «ferry».
Toutes les villes importantes ont un aéroport.
Lignes Nationales: AVENSA, SERVIVENSA, AEROTUY, ZULIANA DE AVIACION. CONVIASA
Lignes Internationales pour vous rendre au Venezuela: VIASA (Compagnie du Venezuela), AIR FRANCE, IBERIA...
Les vols interieurs au départ de Caracas vers les Roques ont lieu le matin vers 08:00 et en fin de journée vers 16:00. Le coût de l'aller retour est d'environ US$170 (selon la période de l'année). Nous nous occupons avec plaisir d'effectuer la réservation de votre vol si vous le souhaitez.
Les vols internationaux arrivent généralement à Caracas en fin de journée, ce qui ne laisse pas la possibilité de prendre le vol Caracas - Los Roques le même jour.
Nous nous proposons donc de prendre une réservation pour vous dans un hôtel 3* avec piscine et vue sur la mer. Le coût en chambre double, petit déjeuner et transferts inclus (depuis l'aéroport à votre arrivée et vers l'aéroport le jour de votre vol vers Los Roques) est d'environ US$90 la nuit.
Vaccins
Si vous comptez rester à Caracas ou sur la côte durant ce séjour, aucun vaccin ne sera nécessaire. Par contre, si avant ou après votre croisière, vous avez décidé de visiter l'Amazonie, Canaïma ou la Grande Savane, il vous est recommandé ( ce n'est pas obligatoire! ) de vous vacciner contre la fièvre jaune, l'hépathite B et de prendre des comprimés de Nivaquine contre le Paludisme. Pour plus d'information, contactez l'Institut Pasteur à Paris.
Evitez de boire de l'eau du robinet sans l'avoir fait préalablement bouillir, ou achetez des bouteilles d'eau minérale ( aucun risque).Cependant, vous ne courez aucun risque en achetant des jus de fruits dans la rue ou dans des restaurants.
L'eau du robinet n'est pas toujours très potable, mais s'il vous arrivait d'en boire, ce n'est pas grave.
Electricité
Le courant est de 110 volts - 60 HZ dans tout le pays. On utilise les même prises qu'aux U.S.A., il faudra donc prévoir un adaptateur.
Voiture (sur le continent)
On peut louer sur place des voitures dans les agences de location des grandes villes. On peut également utiliser le métro (à Caracas); le pays dispose d'un réseau d'autocars fiable, mais les autocars eux même peuvent parfois réserver des surprises.... Le moyen de déplacement le plus utilisé à travers ce grand pays reste l'avion.

 

Pur Caraïbes "Francisqui" et "Nordisqui"...


Pur Caraïbes "Francisqui" et "Nordisqui" ... La seule île habitable de l'archipel de Los Roques est Gran Roque, et est habitable tout simplement parce que de quelques-uns qui n'ont pas inondée par la marée haute. Sauf si vous avez propre bateau, votre base d'opérations à Los Roques sera ce en toute sécurité. En tout cas, pas besoin de s'écarter de plus de 20 ou 30 minutes en bateau pour visiter quelques îlots fabuleux. En particulier ceux de "Francisqui" et "Nordisqui" (les noms expliquerai plus tard) ont une couleur de l'eau et une qualité de sable stupéfiant. Il existe de nombreuses tournées qui partent tous les jours de Gran Roque; dans certains cas, un bateau à moteur simple et un grand catamaran de 30 autres sièges. En principe, le catamaran est plus confortable (et stable), mais je crois que voyager avec des grands groupes charme bracelet à Los Roques. Le mieux, à mon avis, est d'avoir la possibilité de «perdre» un des îlots, qui vous laissent là avec votre parapluie et le frigo et reviennent 4 heures plus tard. :-) Ah! A propos du nom des îlots: provenir principalement en anglais, le moment où un archipel de Los Roques a été utilisé par des corsaires anglais comme une base. Nous parlons de "Francis Key" = "Francisqui" et "Key East North" = "Nordisqui".

Archipel de Los Roques


L'archipel de Los Roques est une dépendance fédérale du Venezuela composé d'environ 350 îles, cayes ou îlots situés 160 km au large des côtes vénezuéliennes avec une population de 1500 habitants.

En raison de la présence d'une grande variété d'oiseaux marins et d'une faune aquatique très riche, le gouvernement a transformé l'archipel en parc national en 1972. C'est le Parc national Archipel de Los Roques. L'île principale est Gran Roque (le grand Roc), seule île habitée et où se situe l'aéroport. Les autres îles importantes sont Francisqui, Nordisqui et Madrisqui y Crasqui. L'archipel a été reconnu site Ramsar le 4 septembre 1996.2

Ces îles reçoivent environ 58 000 visiteurs par an, principalement pour la journée en provenance de Caracas.

Conseil aux voyageurs Venezuela



Date: 06 janvier 2015

Toujours valable le 14 juin 2015

Adresse Ambassade belge pour Venezuela

Adresse Ambassade Venezuela à Bruxelles

Documents requis

Cliquez ici pour agrandir la carte (GIF, 14.51 Kb)

Dernière mise à jour


Les derniers mois les manifestations et protestations d’étudiants ont sérieusement diminué, mais cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas reprendre vu la situation politique et économique instable..Par conséquent, une vigilance particulière est de mise, surtout dans les villes, et les manifestations doivent être évitées à tout prix.

AVERTISSEMENT
A cause de la crise économique, un certain nombre de vivres, de produits cosmétiques, même de médicaments ne sont plus disponibles ou sont difficilement disponibles (à des prix plus élévés), surtout en dehors des grandes villes.


Sécurité générale

Manifestations politiques

Des manifestations, politiques ou autres, peuvent se produire au Venezuela. Ces manifestations pouvant mener à des conflits entre les manifestants et les services de l’ordre, il convient de les éviter.

Risque terroriste

Le Venezuela ne connaît pas de risque terroriste spécifique. Il existe une certaine infiltration  par des groupes armés colombiens FARC, ELN…, surtout dans la bande frontalière avec la Colombie, mais le risque d’un attentat terroriste sur le territoire vénézuélien reste très limité. Les voyages dans cette partie du pays sont possibles, mais il faut prendre ses précautions.

Criminalité

La criminalité et l'insécurité se situent à un niveau extrêmement préoccupant, et font du Venezuela un des pays les plus dangereux du monde. Cette criminalité se concentre principalement à Caracas et dans les grandes villes..

La criminalité, parfois liée au narcotrafic, prend des formes multiples : vol, vol à main armée, piraterie routière, vol à domicile, enlèvement, allant jusqu’au meurtre. Elle comporte généralement un haut degré de violence (utilisation d’armes blanches ou à feu).

Dans les grandes villes, des attaques armées sur les piétons et les automobilistes à l'arrêt sont récurrentes. Le risque d’enlèvement en échange de rançon est également en augmentation ainsi que les cas de clonage illégal de cartes de banque.

Quand le voyageur se voit obligé de passer par l’aéroport international de Maiquetía (Caracas), une vigilance particulière est recommandée. Des bandes armées  opèrent dans les zones à l’extérieur des bâtiments de l’aéroport. A partir de 22h et jusqu’à 6h du matin, la police et la gendarmerie ne sont plus présentes dans ces zones de façon permanente et, dans la mesure du possible, il est donc préférable d’éviter des vols  tellement tardifs. Le voyageur veillera à limiter ses délais d’attente à l’extérieur des bâtiments au strict minimum. Il est fortement déconseillé de porter ostensiblement des objets de luxe ou de l’argent. A l’intérieur ou autour du bâtiment de l’aéroport, on essaye parfois de convaincre des voyageurs internationaux de changer de l’argent en comptant, ce qui est illégal.

Il vaut mieux ne pas céder aux ‘chauffeurs de taxis pirates’ insistants, offrant au voyageur de l’assister avec ses bagages (pour ensuite réclamer un pourboire) ou offrant des services de taxi. Dans des cas exceptionnels, ils commettent des escroqueries, enlèvements et vols à main armée. Il est fortement conseillé d’emprunter son propre moyen de transport, ou de se faire transporter par des connaissances. Si cela s’avère impossible, il est conseillé de faire appel à la compagnie de taxis officielle de l’aéroport (voitures noires, de type 4x4 marque Ford Explorer, avec plaques jaunes). A cette fin, contactez le coordinateur (portant une radio) au niveau de la sortie du terminal international (première étage), qui pourra vous renseigner sur les tarifs applicables.

Depuis la saisie de drogues sur un vol européen en septembre 2013, le contrôle des passagers et des bagages a été renforcé pour tout départ vers l’Europe depuis l’aéroport international de Maiquetía (Caracas), entraînant souvent jusqu’à 2 heures de délai d’attente supplémentaire aux guichets des Services de l’immigration. Il est recommandé au voyageur d’en tenir compte.

Les voyageurs doivent être particulièrement vigilants à ne pas se laisser impliquer (inconsciemment) dans des affaires liées à la drogue, surtout sur l'île de Margarita.

Il est déconseillé d’entreprendre toute forme de voyage ‘alternatif’ ou ‘d’aventure’ (voyages non accompagnés, randonnée, vélo, moto, ...) dans l’ensemble du pays.

Afin de limiter les incidents liés à la criminalité, il vous est conseillé d'observer à tout instant les mesures de précaution suivantes :
• évitez les quartiers défavorisés des grandes villes (« barrios » ou « zonas rojas ») ;
• ne portez pas de signes ostentatoires de richesse (pc, gsm, montre, bijoux, etc.) ;
• limitez vos déplacements le soir / pendant la nuit dans les grandes villes et évitez de vous déplacer seul ;
• faites appel aux compagnies de taxis officielles (à réserver par téléphone) ;
• pendant les trajets en voiture, gardez les fenêtres et les portes verrouillées ;
• évitez la pratique du camping sauvage et de l'autostop ;
• effectuez vos retraits d'argent durant la journée et à des endroits fréquentés ;
• ne confiez pas vos cartes de banque à autrui et limitez leur usage ;
• portez sur vous une copie de vos documents de voyage ;
• cherchez à contacter prioritairement le Bureau Diplomatique à Caracas en cas de démêlés avec les services de l’ordre ;
• en cas de vol, ne résistez pas et remettez immédiatement aux agresseurs ce qu'ils demandent.

Portez sur vous les numéros d'urgence suivants :

• la police  : 171
• service incendie : +58 (0212) 545 45 45
• service d'urgence médicale – Premiers Soins : 171 (depuis un téléphone portable : *171)

 

 

CHEZ POL

  On termine avec notre jeu du jour . «Je me faisais klaxonner par tout le monde.»  Mais qu'a fait le maire LR de Vienne (Isère) Thierry...