dimanche 3 mars 2019

VOUS AVEZ DIT BIZARRE ?...





Comment une baleine a-t-elle pu s’échouer dans la jungle amazonienne ?

ACTUALITÉ
La carcasse d’une baleine à bosse a été retrouvée au Brésil, au milieu des arbres de la forêt amazonienne. Des chercheurs, envoyés sur place pour autopsier l’animal, ne savent toujours pas avec certitude comment il est arrivé là.



C’est une étonnante découverte qu’ont faite des scientifiques brésiliens, ce vendredi 22 février. Au milieu des arbres de la forêt amazonienne, sur l’île de Marajó, au nord-est du Brésil, une équipe de biologistes a trouvé le cadavre d’une baleine à bosse. Les images diffusées sur Instagram et Facebook par l’ONG brésilienne Bicho D’água sont surprenantes. On y voit l’imposante carcasse du cétacé, échouée au milieu d’une mangrove marécageuse. Pour le moins inhabituel de trouver un tel animal au milieu de la jungle alors que son habitat naturel est évidemment l’océan…

(Photo : capture d’écran Instagram/Bicho D’água)

Long de huit mètres pour un poids de dix tonnes, le cétacé ne présentait pas de blessures apparentes. Les chercheurs de l’organisation ont été appelés sur place pour autopsier l’animal et tenter de lever le mystère de son échouage à cet endroit. Sur Facebook, ils expliquent qu’il s’agit d’un jeune spécimen de baleine à bosse âgé d’environ un an. À cette époque de l’année, elles migrent logiquement vers l’Antarctique.
Si les photos et la vidéo ont de quoi surprendre, les chercheurs de l’association Bicho D’água expliquent que la plage se trouve à 15 m du corps. Les biologistes émettent l’hypothèse que l’animal ait pu être emporté par la marée. Des tests médico-légaux sont en cours pour déterminer les causes exactes de sa mort. Il pourrait s’agir d’un baleineau qui voyageait avec sa mère et qui s’est perdu, selon les scientifiques. Il était même probablement déjà mort lorsque son corps a été emporté sur l’île.

mardi 26 février 2019







Comment l’île Robinson Crusoé protège sa nature unique au monde


Elle est universellement célèbre grâce au roman de Daniel Defoe. Mais que sait-on vraiment de l’île Robinson Crusoé, dans le Pacifique sud ? Visite d’un lieu unique au monde, que sa population protège intelligemment depuis un siècle.
Dans l’océan Pacifique sud, l’archipel chilien Juan Fernandez, célèbre pour son île Robinson Crusoé, a un écosystème unique au monde. Pour assurer sa survie, la population protège l’environnement depuis déjà près d’un siècle, mais veut désormais passer à la vitesse supérieure.
Situé à 700 km des côtes chiliennes, ce territoire doit une partie de sa légende à la littérature : un marin écossais abandonné là au début du XVIIIe siècle, Alexander Selkirk, y passa quatre ans seul et inspira à Daniel Defoe (1660-1731) son célèbre roman Robinson Crusoé.
Les deux îles principales – 50 km² chacune – s’appellent d’ailleurs… Robinson Crusoé et Alexander Selkirk. L’archipel compte en outre un îlot, Santa Clara, et une seule localité, San Juan Bautista, fondée en 1877 par le baron suisse Alfredo Van Rodt sur Robinson Crusoé et qui compte un millier d’habitants. En 1977, l’Unesco a classé Réserve de biosphère ces terres isolées où près de 65 % des espèces végétales sont endémiques.
(Photo : Ana Fernandez / AFP)
La protection de l’environnement y est devenue une préoccupation accrue ces dernières années. Car arbres et fleurs propres à l’archipel sont menacés par les plantes invasives et par l’introduction au fil du temps d’animaux domestiques, chiens et chats notamment.
Mais elle n’est pas nouvelle. Les habitants de Juan Fernandez ont prouvé dès 1935 leur capacité à agir efficacement pour l’environnement, en sauvant les langoustes Jasus frontalis, une espèce locale qui les nourrissait depuis un siècle, grâce à une batterie de mesures : pêche sous-marine interdite, capture uniquement à l’aide de casiers en bois, taille minimale à respecter, femelles avec des œufs rejetées à la mer.
Principale source de revenus de l’archipel, entre 80 000 et 100 000 langoustes sont expédiées chaque année de Juan Fernandez, essentiellement vers la Chine où elles se vendent jusqu’à 200 dollars pièce. (Photo : Ana Fernandez / AFP)
Langouste durable
« À l’époque, les captures ont baissé de 75 % », se souvient Wilson Gonzalez, 75 ans, fils et petit-fils de pêcheurs. « C’est la première pêche durable d’Amérique du Sud »se félicite Daniel Gonzalez, le président du syndicat des pêcheurs de Juan Fernandez, qui a délaissé sa vie confortable de Santiago pour revenir sur sa terre natale après le tsunami de 2010 qui avait fortement touché San Juan Bautista.
Principale source de revenus de l’archipel, entre 80 000 et 100 000 langoustes sont expédiées chaque année de Juan Fernandez, essentiellement vers la Chine où elles se vendent jusqu’à 200 dollars pièce.
Avec le temps, l’otarie de Juan Fernandez (Arctocephalus philippii), une autre espèce endémique considérée comme presque éteinte il y a 40 ans, s’est elle aussi refait une santé et on compte désormais 30 000 de ces mammifères.
Avec le temps, l’otarie de Juan Fernandez (Arctocephalus philippii), une autre espèce endémique considérée comme presque éteinte il y a 40 ans, s’est elle aussi refait une santé. (Photo : Ana Fernandez / AFP)
Forte de ces succès, la population de l’archipel, accompagnée par des ONG et l’État chilien, souhaite aujourd’hui aller plus loin pour préserver l’environnement. Un Parc marin Juan Fernandez, une des aires marines protégées les plus importantes du Pacifique, a été inauguré il y a un an, empêchant toute activité humaine sur 262 000 km², l’équivalent de 40 % du territoire français.
Puffins à pieds roses
Des mesures ont aussi été prises pour ménager le puffin à pieds roses (Ardenna creatopus), une espèce d’oiseau menacée selon l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN). L’archipel Juan Fernandez est l’un des seuls lieux de reproduction de cet oiseau qui migre à partir des États-Unis et du Canada. L’éclairage urbain a été adapté pour ne pas le désorienter. « Les habitants ont aussi pris des mesures pour modifier les lumières dans leurs maisons. Ils prennent conscience » du problème, se félicite Pablo Manriquez, de l’ONG locale Oikonos.
Les autorités se sont par ailleurs engagées à protéger les zones de nidification de cet oiseau, des cavités souterraines à la racine des arbres, parfois très proches des habitations. Et la ministre de l’Environnement chilienne, Carolina Schmidt, qui s’est récemment rendue sur l’île, a intégré la protection de ces zones à un Plan de sauvegarde national des espèces en danger.
Les autorités travaillent à la sauvegarde du colibri rouge, une espèce endémique, mais menacée par les chats et par la quasi-disparition de son arbre préféré. (Photo : Hector Gutierrez / AFP)
Parallèlement, les autorités travaillent à la sauvegarde du colibri rouge, une espèce endémique, mais menacée par les chats et par la quasi-disparition de son arbre préféré, le « luma » (Amomyrtus luma), étouffé par des espèces invasives comme les ronces.
La gestion des déchets, un casse-tête
Parmi les nouveaux défis de l’archipel figure la gestion des déchets, un casse-tête pour les autorités locales. Elles incinèrent 315 tonnes d’ordures par an et cette quantité pourrait augmenter avec la progressive ouverture au tourisme, même si arriver jusqu’à Juan Bautista reste compliqué. Les avions qui assurent la liaison transportent au maximum huit personnes (avec du kérosène pour le retour en cas d’impossibilité d’atterrir) et les billets sont chers, environ 800 dollars l’aller-retour.
Alex Munoz, le directeur Amérique latine du projet de protection des océans « Pristine Seas » lancé en 2008 par National Geographic, a signé un accord avec la ministre de l’Environnement et les autorités locales pour éradiquer le plastique à usage unique d’ici à 2020 : bouteilles et emballages seront remplacés par l’équivalent en verre, papier ou carton.
Les sacs plastique, quant à eux, sont déjà interdits depuis août 2018 comme ailleurs au Chili, le premier pays d’Amérique du Sud à avoir pris une telle mesure.
Parmi les plus engagées, les femmes qui, pendant les longues absences des hommes partis en mer, gèrent l’approvisionnement de l’archipel assuré deux fois par mois par liaison maritime. « Nous voulons être un exemple pour le monde ! », s’enflamme la présidente de l’association des femmes de l’île, Inès Retamal. « Cela fait dix ans que je travaille avec Juan Fernandez, et l’une des bonnes choses, c’est que les habitants sont très conscients de la nécessité de prendre soin de l’environnement, se réjouit Alex Munoz. Nous avons la principale matière première : la volonté de changement. »

lundi 25 février 2019

ESCALE A SAINTE-ANNE



RESERVE NATURELLE DES ILETS DE SAINTE-ANNE 97227


A l’extrême Sud de la Martinique c'est notre mouillage favori :   Sainte-Anne et sa Réserve Naturelle qui comprend les îlets Hardy, Percé, Burgaux et Poirier.

Cinq espèces d’oiseaux marins viennent s’y reproduire de mars à décembre. 


Sternes fuligineuses 


Sternes bridées




Noddis bruns





Puffins d’Audubon




Pailles en queue








C’est l’un des plus importants sites de nidification des Petites Antilles.
Afin de protéger et de préserver la tranquillité des oiseaux, l’accès et la circulation des personnes y sont interdits dans un périmètre de 100 mètres, périphérique à l’ensemble des îlets. Un périmètre de 300 m réglemente le mouillage.

Chez POL

  Bonjour, nous sommes le  23 avril  et c'est le bon jour pour faire simple. Le grand bleu La chefferie de Renaissance cherchant ses éle...