mercredi 18 octobre 2023

"C dans l'air" : Frappe sur l’hôpital de Gaza : le monde arabe s’embrase

 Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 18 octobre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.


17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 18 octobre 2023, Caroline Roux recevra : Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne.


Hier, en début de soirée, plus de 400 personnes sont mortes dans une frappe sur un hôpital à Gaza. Le Hamas accuse Israël du tir, ce que l’Etat hébreu dément. Le président américain Joe Biden arrive aujourd’hui en Israël,

Jérôme Guedj est député PS de l'Essonne, anciennement proche du leader de LFI. Alors que la France insoumise refuse de désigner le Hamas comme une organisation "terroriste", la gauche se fracture. Tard hier soir, le Parti socialiste a voté à 54 % un moratoire sur sa participation à la Nupes. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé le patron des socialistes de "rompre" leur alliance politique, semblant acter la fin de cette coalition née en mai 2022.

Dans ce climat la France a été une nouvelle fois frappée par le terrorisme. Un professeur a été tué à Arras ce vendredi par Mohammed Mogouchkov, originaire du Caucase et fiché S âgé de 20 ans. En Belgique, un Tunisien, débouté du droit d’asile, a tué 2 personnes et se revendique de l’Etat islamique. Derrière ces profils, la question de l’immigration se pose plus que jamais.

Jérôme Guedj reviendra sur la difficile unité à l'Assemblée nationale face au terrorisme.



17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Hasni Abidi, politologue, directeur du CERMAM - Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen.

Benjamin Haddad, député Renaissance, membre de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée Nationale.

Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales.

Delphine Minoui, grand reporter spécialiste du monde iranien au Figaro, auteure de "Je vous écris de Téhéran".

Louis Hausalter, journaliste politique à Marianne.

Le thème de l'émission : Frappe sur l’hôpital de Gaza : le monde arabe s’embrase

C’est une frappe qui enflamme le monde musulman et peut peut-être changer le cours du conflit. Hier, à 19 heures, heure locale, une explosion a retenti sur l'hôpital Al-Ahli de Gaza. Plusieurs centaines de Palestiniens ont été tués selon le Hamas qui accuse l’armée israélienne d’avoir fait un carnage. Israël, de son côté, parle d’une roquette tirée par un autre groupe palestinien le Jihad Islamique et dit avoir des preuves.
Très vite, les images du bâtiment en flamme et des victimes ont tourné dans les médias et sur les réseaux sociaux. Aussitôt la nouvelle connue, des manifestations ont eu lieu dans les capitales du monde arabe. A Beyrouth, Amman, Istanbul mais aussi à Tunis où des centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de France tandis qu’en Cisjordanie la foule s’en est pris au président de l’autorité palestinienne, accusé de passivité. Mahmoud Abbas a condamné hier soir un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza".

Pendant ce temps-là, Joe Biden prenait l’avion pour Israël pour une visite de solidarité. Arrivé ce matin à Tel-Aviv, le président américain s'est dit "profondément attristé et choqué" par l'explosion survenue à Gaza, lors d'une conférence de presse en compagnie du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. "À la lumière de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous", a-t-il indiqué en s'adressant au chef du gouvernement de l'État hébreu avant d'estimer toutefois qu'il serait peut-être difficile "de tirer les choses au clair" alors que depuis hier soir les réactions indignées et les appels à arrêter cette guerre se multiplient. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l'Onu est attendue dans la journée.

Soutien de l’Etat hébreu, meurtri par la pire attaque terroriste de son histoire, Joe Biden veut aussi protéger les civils de la bande de Gaza et faire entrer l’aide humanitaire dans l’enclave placée en état de siège total. Mais après ce tir sur l’hôpital de Gaza l’autre partie de son voyage est annulée : Joe Biden ne rencontrera pas le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Amman. 

Alors le voyage du président américain change-t-il de nature ? 

Quels sont les enjeux du déplacement de Joe Biden en Israël ? 

Le conflit menace-t-il de s'étendre au sud du Liban ?

Depuis l'attaque du groupe islamiste palestinien en Israël, les tensions se multiplient à la frontière avec le Liban. Soutenu par l'Iran, le Hezbollah, allié du Hamas, a prévenu qu'il "était prêt" à intervenir en cas d'offensive terrestre à Gaza, et dans le pays, la population se prépare à un affrontement. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), déployée dans le sud du pays, "est activement engagée auprès des autorités des deux côtés pour tenter de faire baisser la tension", a fait savoir l'ONU. Nos journalistes se sont rendus dans le pays pour essayer de décrypter la situation. Leur reportage sera diffusé ce soir dans #cdanslair.

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