Transat Belle-Île-en-Mer / Marie-Galante : "Pour moi, les skippers sont des héros" déclare Laurent Voulzy à Marie-Galante
BELLE ÎLE EN MER
À
MARIE GALANTE
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BELLE ÎLE EN MER
À
MARIE GALANTE
Il vit depuis quelques années en Polynésie mais revient régulièrement chez lui au Conquet, dans sa forêt du Finistère, et n’a pas perdu une miette de l’Arkéa Ultim Challenge. Épaté par les performances des solitaires, celui qui a été surnommé « L’Amiral » par le milieu du showbiz parisien, était au départ et à l’arrivée systématiquement aux premières loges, avec l’enthousiasme et les yeux d’un gamin. L’occasion de revenir sur sa longue carrière. Premier volet de notre entretien pour Anticyclone.
Voiles et Voiliers : Tu as suivi l’Arkéa Ultim Challenge-Brest ?
Olivier de Kersauson : Bien sûr et comment ! C’est une vraie belle course sur le parcours le plus complet et le plus extraordinaire qui soit, avec les trois caps ! Et je suis totalement bluffé par les vitesses de ces bateaux. J’ai fait mon tour du monde en solo sur un trimaran de 23 mètres en 125 jours à moins de 10 nœuds de moyenne (en 1989) et là, les gars, ils sont à près de 24 nœuds et le vainqueur a mis 50 jours !
Alan Gliksman s'est éteint le 18 novembre 2023, à l'âge de 91 ans. Le marin, né à Paris en 1932, laisse derrière lui un sillage de skipper de course au large, lançant des bateaux réputés, mais aussi d'auteur et journaliste, à la tête de titres réputés de la presse nautique.
Dans les années 1950, Alain Gliksman, passionné de navigation, se tourne vers le journalisme pour vivre de cette passion. Il réalise des essais pour la revue Bateaux, avant de co-fonder en 1962 la revue Neptune, dont il assume la rédaction en chef pendant 10 ans. A partir de 1972, il se consacre entièrement à la course au large et à l'écriture de livres.
A l'époque où les Tabarly et Colas avaient la faveur des caméras, Alain Gliksman se distingue également sur des courses prestigieuses. Sur son voilier de 17,37 mètres, Raph, dessiné par André Mauric, il manque de peu la victoire lors de la Transat Anglaise de 1968, contraint à une escale technique. Rebaptisé 33 Export, son voilier devient mythique sur la première Whitbread avec à la barre Dominique Guillet. En parallèle, Alain Gliksman s'aligne sur la course en équipage autour du monde à la barre du premier Kriter. Lors de l'édition de 1972 de la Transat, Alain Gliksman s'adjuge la course en catégorie des 35 pieds. Il participe également en solo à la première Route du Rhum en 1978, mais est contraint à l'abandon sur son trimaran Seiko.
Le marin participe à l'évolution de la course au large de l'époque, prenant le virage du multicoque, avec ses difficultés techniques dans une période pionnière. Ainsi, il concourra sur des trimarans géants comme le Grand Large, signé André Allègre, long de 28,50 m pour 14 de large, mais aussi sur un prao, Tahiti Douche dans les années 1980.
Dans les années 1990, Alain Gliksman revient au journalisme, en prenant la rédaction en chef de la revue Mer & Bateaux. Publiés par divers éditeurs, il est également l'auteur de livres, comme Les années vagues, Au large, croisière et course, ou Les solitaires de l'Atlantique : de la victoire.à ma défaite.
Les deux derniers bateaux de la catégorie Ultim sont arrivés en fin de soirée, ce mardi (14 novembre) et dans la nuit de ce mercredi (15 novembre). Sodebo Ultim 3 termine en quatrième position, tandis qu'Actual Ultim 3 est le dernier.
Les deux derniers bateaux de la catégorie Ultim sont arrivés en fin de soirée, ce mardi (14 novembre) et dans la nuit de ce mercredi (15 novembre). Sodebo Ultim 3 termine en quatrième position, tandis qu'Actual Ultim 3 est le dernier.
Ça y est, tous les Ultim sont là ! Les cinq bateaux de la catégorie ont tous fini par rallier Fort-de-France. À l'image de Thomas Coville et Thomas Rouxel, de Sodebo Ultim 3, qui terminent quatrièmes. Les deux skippeurs ont franchi la ligne d'arrivée en baie de Fort-de-France ce mardi (14 novembre), à 23 h 27.
Sur l'ensemble de cette 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, le temps de course de Sodebo Ultim 3 est de 16 jours, 15 heures, 22 minutes et 59 secondes.
Son écart avec le leader, le Maxi Banque Populaire XI, est de 2 jours, 5 heures, 8 minutes
Quelques heures séparent le quatrième et le dernier navire. Anthony Marchand et Thierry Chabagny, de l'Actual Ultim 3, sont arrivés cinquièmes de cette catégorie Ultim, avec une arrivée à Fort-de-France ce mercredi, à 4 h 27.
Le temps de course d’Actual Ultim 3 est de 16 jours, 20 heures, 22 minutes et 43 secondes.
Son écart avec le leader est de 2 jours, 10 heures, 7 minutes
Les prochains bateaux qui franchiront la ligne d'arrivée en Martinique seront, sauf avaries exceptionnelles, les trois Ocean Fifty encore en course, menés par le duo Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck, de Solidaires en Peloton. Au départ, ils étaient pourtant six équipages à prendre le large. Trois duos ont dû abandonner.