mercredi 20 juillet 2016

NOTRE SEMAINE EN IMAGES



Nous voguons de mouillages en mouillages plus somptueux les uns que les autres, très sauvages et déserts dans cet immense espace de jeu des Roques, grand comme les Grenadines. Ici, plus question de se fier au GPS, tout est faux en raison du mauvais géo-référencement des cartes marines.
Il s'agit donc de naviguer à vue, le matin, quand le soleil permet de saisir toutes les nuances de couleurs afin de jauger la profondeur de l'eau et ne pas s'échouer lamentablement sur une patate de corail.





 






































































MA CHANSON DU JOUR




OH MON BATEAU OH OH OH




 Eric Morano



ET ENCORE UNN AUTRE SEMAINE AU PARADIS




RA 337

nous sommes dans un cadre exceptionnel  à découvrir des mouillages sauvages et paradisiaques

RA 172

 

 RA 044


Une routine s’installe : nager, pêcher, fabriquer notre pain, changer de mouillage…

Solitude, calme, farniente, . 


RA 382

Nous jetons l’ancre dans l’un des plus beaux mouillages des Roques à notre sens : Cayo de Agua. Pas très facile d’y pénétrer mais le GPS et nos anciennes traces  l’on y arrive sans trop de mal. Nous mouillons face à une plage paradisiaque
Quel poisson ! RA 322a





RA 258 Carenero2

L’après midi, nous partons en balade sur l’île. RA 366





RA 212

RA 279

dimanche 17 juillet 2016

ESCALE AUX ROQUES






L’ARCHIPEL DES ROQUES

 

Nous avons fait une belle traversée de la Blanquilla aux Roques en vingt heures, et Barbara a pris plaisir à barrer cap sur l’entrée de Sébastopol, ne craignant qu’une seule chose : arriver trop tôt, avant le lever du jour, bien que maintenant des bouées (même lumineuses) marquent très bien l’entrée du chenal. Les deux barrières du reef entre lesquelles il faut se faufiler impressionnent toujours autant cependant !

Point GPS d’entrée par la passe sud des Roques, dite de Sébastopol

11°46 682 N / 66°35 0 W

Comme vous le voyez, nous avons gagné et de l’Est et du Sud par rapport à la Martinique !

Une fois engagés dans le chenal de Sébastopol (il faudra que je creuse pour connaître l’origine de cette étrange appellation ??...) et après une veille attentive pour repérer à vue les éventuels bancs de coraux et autres « patates », nous avons jeté l’ancre sous l’ilot de Buchiyaco où nous avons traîné deux jours…bonne pêche et dîner sur Afrodite avec Nicole et Michel qui eux avaient été pêcher des bulots sur la côte au vent.

Buchiyaco n’est constitué que d’un gigantesque bouquet touffu de mangroves où les pélicans mènent le bal !

 

Hier Jeudi 14 juillet nous avons remonté en deux heures le chenal de Sébastopol pour aller jeter l’ancre à Gran Roque, l’île-capitale de l’archipel. Le capitaine a eu du souci à enrouler le génois et quand il a eu donné du mou dans l’écoute, il a eu deux doigts de la main gauche qui on été avalés par le winch…Aïe !

Ça a pissé le sang mais pas le temps de pleurer il fallait continuer la manœuvre , moi à la barre à rester boute au vent, lui à l’avant à affaler la voile ! Michel est venu donner un coup de main pour dérouler l’enrouleur mécaniquement, puis l’infirmière a joué au docteur…Coalgan, désinfectant, pansement, Surgifix…+ 1g d’Efferalgan…(ce n’est rien comparé aux infos des attentats de Nice qui nous ont absolument abasourdis…)

Ici aux Roques nous avons le choix parmi une trentaine d’iles et d’ilots ! Donc de quoi trouver un mouillage perso ! Cet été ce n’est pas la grande affluence, nous n’étions que deux plaisanciers français à l’arrivée, maintenant sont arrivés un cata  ainsi qu’un Amel français. Mais c’est loin d’être la foule que nous avons connu les années passées ! D’aout à octobre c’est la période idéale au pont de vue de la météo, les alizés  sont plus calmes ici et normalement nous sommes « hors zone cyclonique »…Notre ennemi serait même plutôt l’anticyclone des Açores d’Atlantique qui lorsqu’il est puissant peut envoyer des alizés forts… Nos alliés seront par contre les fronts froids, car lorsqu’ils sévissent dans le nord de la mer des Caraïbes, ils coupent la puissance de cet anticyclone et les alizés sont plus légers le temps de son passage. Il faut donc bien lire les fichiers météo (weatherfax) et décoder tout ça, sans oublier le passage des ondes tropicales tous les trois-quatre  jours à peu près( apportant de la pluie).

 

Vendredi 15 nous sommes allés à terre pour faire les « formalités », après avoir été changé nos dollars contre des bolivars ( au change de 1 $ pour 800 Bs) chez le pharmacien(qui ne prend plus les euros). La dévaluation de la monnaie est fulgurante !

L’ile est minuscule mais cela nous a pris quand même la matinée ! il y a quatre bureaux différents ! et ces « visites de courtoisie » doivent se faire dans un ordre précis :le premier bureau se trouve au nord-ouest de l’ile, et la visite se termine selon une ligne droite parcourue à pied dans les rues de sable (comme aux iles du Cap Vert) jusqu’au sud-est de l’ile…

Les 4 bureaux dans lesquels il faut se présenter sont, dans l’ordre :

è    La guardia costa

è    La oficina del Parque Nacional

è    La guardia nacional

è    L’aéroport (guichet « embarcaciones »)

On ne sort le portefeuille que pour les 3° et 4° étapes (cette année ils nous ont demandé 100 $ pour les quinze jours du Parc et nous avons refusé, c’était 10$ l’année dernière…), sinon pour la « entrada » on a payé 9000 Bs (soit un peu plus de dix euros, y compris les frais de la sortie) . Nos passeports ont été dûment tamponnés, mais quelle galère…Patience et sourires sont les meilleurs alliés dans ce marathon administratif, sous un soleil de plomb (mais les bureaux sont climatisés).

Il y a eu un petit problème car notre sortie (« zarpe ») de Martinique indiquait comme prochaine escale « Venezuela », sans mentionner Gran Roque (il n’y a pas d’autres options à la capitainerie du Marin que le nom du pays) et là un zélé a voulu faire le malin, mais ça n’a pas fait long feu…L’entrée que nous avons fait ici devient donc une entrée nationale du coup ! Ils ont tergiversé puis c’est passé.

Ensuite lundi nous aurons notre tampon de sortie (« salida ») et serons donc déclarés « en transit » s’il y a un contrôle aux Avès.

Il y en a qui ne se plient pas à ces contraintes et qui débarquent à Gran Roque, visitent les posadas colorées sans aller voir les moustachus des bureaux. Nous nous sommes présentés de notre propre décision, nous sommes en règle, si nous sommes contrôlés ensuite aux Avès, nous dirons que nous sommes en transit pour Bonaire…(il n’est d’ailleurs pas exclu que nous allions à Bonaire, si les vivres venaient à manquer…)

 

Hier aussi vendredi, dans l’après-midi, c’était l’arrivée de la lancha de ravitaillement de l’ile ! ce n’est pas ici que l’on peut faire un gros approvisionnement… et les livraisons par lanchas ne se font ni à un rythme régulier ni à un jour précis ! Nous avons donc pris place dans la file d’attente mais n’avons pas pris grand-chose, une folie du capitaine cependant pour une énorme meule de fromage ! tous les sous y sont passé, il va falloir rechanger encore 20 $ !


 

 

 

 

 

 

NUIT

 
La mer argentée sous les rayons de la Lune

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