À quoi ressemble Brégançon, le fort où les Macron passent les vacances ?
Les présidents de la République, depuis 1968, ont leur résidence d’été à Bormes-les-Mimosas, dans le Var. Alors, c’est comment ?
Le 26 août 1964, Charles de Gaulle se réveille bougon. Il vient de passer une fort mauvaise nuit dans un lit trop petit pour son 1,93 m. Il a fait trop chaud. Et quand il a ouvert la fenêtre en pleine nuit, des hordes de moustiques n’ayant aucun respect pour la fonction présidentielle ont fondu sur lui. C’est juré : plus jamais il ne dormira dans le fort de Brégançon, austère bâtisse où ses services, faute de trouver un hôtel de disponible, l’ont logé pour la nuit. De Gaulle séjourne alors dans le Sud pour les cérémonies du 20e anniversaire du Débarquement allié de Provence.
Brégançon n’est à cette époque pas la résidence d’été des présidents français mais une ancienne forteresse qui se cherche un nouveau destin. Depuis 2 500 ans au moins, le coin est fréquenté par des hommes en armes. On prête aux Ligures, un peuple venu d’Italie encore assez mal connu, l’initiative des premières fortifications. Elles étaient modestes et situées sur le continent. Il faut attendre plus de 1 000 ans pour que les Mérovingiens – et bien d’autres après eux – édifient une fière forteresse… qui n’était toujours pas celle dans laquelle le grand Charles passa une si courte nuit.
Pour cela, il faut attendre 1483 et un certain Jean de Baudricourt. Son père Robert était compagnon d’armes de Jeanne d’Arc ; lui, à 50 ans, a plutôt réussi sa vie. Il a l’oreille des rois (Louis XI, notamment), dont il est un des plus puissants officiers. Son verdict est sans appel : un fort sur le continent, c’est nul. Stratégiquement parlant : il protège mal le royaume de France de ses turbulents voisins. C’est décidé : une nouvelle forteresse militaire surplombant les flots sera bâtie sur l’îlot rocheux.
Par mégarde, la Nasa a vendu ses vidéos originales des premiers pas d’Armstrong sur la Lune
Alors que le 21 juillet prochain seront célébrés les 50 ans du premier pas de l’homme sur la Lune, les médias américains révèlent une histoire incroyable. Dans les années 1970, la Nasa aurait accidentellement vendu ses vidéos originales de la célèbre mission Apollo 11 et de l’atterrissage sur la Lune. Le comble, c’est qu’elles sont aujourd’hui remises aux enchères. Et devinez qui s’en porte acquéreur ?
« C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité. » Cette formule célèbre est signée Neil Armstrong. Ce sont les premiers mots que l’astronaute américain a prononcés en devenant le premier homme à poser le pied sur la Lune. C’était le 21 juillet 1969.
Alors que le 21 juillet prochain seront célébrés les 50 ans de cet événement historique, les médias américains révèlent une histoire surréaliste. Alors que les thèses conspirationnistes les plus farfelues remettent régulièrement en cause le fait qu’un homme ait marché sur la Lune, on apprend que des vidéos de la mission Apollo 11 et de l’atterrissage ont été tournées à l’époque.
L’instant historique a donc été filmé par la Nasa. Seulement voilà : en 1976, la Nasa décide d’organiser une vente aux enchères sur sa base de Houston (États-Unis). L’agence spatiale américaine veut se séparer de vieux objets sur lesquels des passionnés se ruent. Parmi ces souvenirs et vieilles reliques, se retrouvent accidentellement mis en vente les précieux enregistrements de l’atterrissage sur la Lune.
Aussi incroyable que cela puisse paraître personne ne s’est immédiatement rendu compte de la bévue. Et lorsqu’enfin, on s’en est aperçu, il était trop tard. Le deal avait été fait. Houston, on a un problème…
Un ancien stagiaire de la Nasa
La Nasa se met alors en quête de l’acheteur de ces précieux enregistrements. Il est identifié. Il s’agit d’un dénommé Gary George. L’homme n’est pas vraiment le parfait inconnu auquel la Nasa pensait avoir à faire. Il s’avère qu’il s’agit d’un ex-stagiaire de l’agence. Il avait flairé la bonne affaire en achetant 1 000 bobines comprenant donc l’atterrissage de la désormais célèbre Apollo 11 et la sortie de Neil Armstrong. Et ce, pour la modique somme de 217 dollars, soit seulement 190 € pour ce trésor immortalisant un des plus grands événements de l’histoire de l’humanité.
En 2008, la Nasa a tenté une nouvelle approche de son ancien stagiaire pour tenter de le convaincre de lui revendre les bandes. Ils ne se sont pas mis d’accord. Depuis, Gary George a eu le regret de constater que certaines bandes n’avaient malheureusement pas résisté à l’usure du temps. Il n’en reste plus que trois de bonne qualité. Par chance, il s’agirait des plus précieuses : celles de l’atterrissage.
Depuis, il a fait numériser ces images d’archives. Et il chercherait à revendre les vidéos originales.
L’ironie du sort, c’est que leur mise aux enchères est programmée le 21 juillet prochain. Le jour où l’on célébrera, jour pour jour, les 50 ans du premier pas de l’homme sur la Lune. Sauf qu’en un demi-siècle, ces vidéos ont pris de la valeur. Les enchères démarreront à 700 000 dollars, soit 620 000 €. On est donc loin des 200 dollars de l’époque. Et devinez qui veut se porter acquéreur ? C’est un comble, mais c’est la Nasa, évidemment. Et le 21 juillet 2019, Gary George, l’ancien stagiaire de l’agence spatiale, espère, à son tour, décrocher la Lune…
Alors que la tempête tropicale BARRY longe les berges du Mississippi, une onde tropicale quitte la zone africaine.
Située à quelques centaines de kilomètre au Sud Ouest des îles du cap vert, elle ne présente pas pour le moment de signe de développement important mais reste sous surveillance.
Le service de prévision des ouragans de l'université du colorado, dirigé par Philip J. Klotzbach1 a publié ce jour ses dernières prévisions pour l'année 2019.
Elles sont identiques à celle de juin, soit une prévision de 14 tempêtes nommées (55 jours), 5 ouragans dont 2 majeurs (20 jours). Pour ceux qui veulent lire l'étude complète c'est ICI
À quoi ressemble le village préféré des Français ?
Saint-Vaast-la-Hougue
C’est une belle inconnue, au creux du Val-de-Saire, dans la Manche. Un joli port normand, en face duquel viennent s’abriter les bateaux, lors des tempêtes de vents d’Ouest. Saint-Vaast-la-Hougue, qui vient de se voir décerner le titre de « Village préféré des Français 2019 », mérite sincèrement le détour.
Comme on le dit pour Cherbourg, sa grande sœur d’à côté, on ne passe pas par Saint-Vaast-la-Hougue, on y vient. Ce joli port niché dans l’est du Nord-Cotentin, dans le Val-de-Saire, respire la douceur de vivre. Pas étonnant que la commune ait reçu, ce mercredi, le titre de Village préféré des Français 2019 !
Le chroniqueur gastronomique Jean-Luc Petitrenaud ne s’y est d’ailleurs pas trompé, lui qui a installé sa résidence secondaire à 10 kilomètres de là, dans l’autre joyau qu’est le port de Barfleur, et qui ne manque jamais de vanter la douceur de vivre du Val-de-Saire et ses bons produits.
On les trouve notamment à l’épicerie fine Gosselin, qui vient de fêter ses 130 ans. « Saint-Vaast (comme on dit là-bas !) c’est même plus que ça, c’est un art de vivre », commente Annick Perrot.
Native du Pays, intarissable sur son village, ses origines et celles de ses habitants, elle n’irait désormais vivre ailleurs pour rien au monde. « J’ai vécu vingt ans en région parisienne et je revis depuis que je suis revenue à Saint-Vaast, il y a quelques années. »
Vidéo ci-dessus : la commune de Saint-Vaast-la-Hougue et l'île Tatihou vues du ciel. (Images : Thomas Brégardis / Ouest-France)
Rédactrice du dossier pour l’inscription des tours Vauban à l’Unesco,« ces tours autrefois de guerre et maintenant paysagères »,Annick Perrot connaît de Saint-Vaast les coins et les recoins et en parle avec tendresse. « Il faut venir chez nous car notre village est riche en patrimoine et qu’ici des gens accueillants, authentiques, vous attendent. »
Et elle en énumère quelques atouts : « C’est un bout de terre qui finit dans le port, agréable à vivre l’été, certes, mais aussi toute l’année, insiste-t-elle, notamment grâce à son vif tissu associatif. Avec une baie protégée des vents d’ouest, qui fait qu’on jalouse notre centre nautique… »
« On y trouve aussi des jardins exotiques avec des plantes rares ramenées par les marins et qui se plaisent dans notre doux climat, poursuit-elle. Ou encore des parcs ostréicoles avec des huîtres au goût différent selon qu’on les pêche à Tatihou ou dans La Hougue. »
Plaisancier et pêcheurs dans un même port
Correspondant depuis plus de trente ans pour Ouest-France dans le Val-de-Saire, Bruno Bonnemain ne dit pas autre chose. « C’est un des coins de la Manche qui n’est pas surpeuplé l’été et qui n’a pas subi de constructions susceptibles de dénaturer le site, se réjouit-il. C’est respecté, car la plupart des résidences secondaires ont vu se succéder plusieurs générations d’une même famille, et cette succession continue, notamment du côté de l’Anse du cul de loup. »
Et Bruno parle avec passion du monde de la pêche qu’il aime côtoyer. « Un monde de taiseux, mais quand on a leur confiance les relations deviennent amicales. Saint-Vaast a d’ailleurs cette particularité d’accueillir, dans un même port, plaisanciers et pêcheurs, et tout ce petit monde cohabite bien depuis 1980. »
Et un jour de tempête de vents d’ouest, si vous êtes dans la pointe Cotentin, il est un spectacle à ne surtout pas manquer. « La baie de Saint-Vaast-la-Hougue est le seul coin protégé pour les bateaux qui transitent en Manche, raconte Bruno. Et il n’est pas rare quand ça souffle fort, de voir 50, 60, même 70 bateaux de 100 à 300 mètres au mouillage face au port en attendant que le grain passe. C’est superbe ! »
Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de rêver d'être dans la peau d'un personnage, et d'avoir l'impression de vivre sa vie comme si vous y étiez ? Ou, peut-être, de rêver d'un événement historique plus près que vous ne pourriez jamais l'imaginer ? Avec, tout autour, un environnement que vous arrivez à identifier, un décor que vous prêtez à ce moment d'immersion. C'est ce que vous propose France Inter, tout l'été, grâce aux "Odyssées" racontées, comme si vous y étiez, par Laure Grandbesançon : voyager, le temps d'un récit, à travers l'histoire d'étonnants personnages, et autour desquels l'aventure mérite d'être vécue et surtout racontée..
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