1er avril 1967 : La voiture Ă Paris c’est fini ! Vive la bicyclette !
Un poisson d'origine non contôlé...
Ne noyons pas le poisson : il n'existe aucune histoire exclusive sur l'origine du "poisson d'avril".
Née entre le XVe et le XVIIe siècle, cette tradition ne serait pas non plus forcement d'origine française. Vous avez bien compris, nous nageons en pleines eaux troubles... Alors, autant s'amuser un peu !
Le poisson de l'ORTF de 1967
1er avril 1967.Une nouvelle tombe au journal télévisé de l'ORTF.
Le présentateur annonce, la mine grave : "La voiture pourrait être interdite dans certains quartiers de Paris et la bicyclette obligatoire".
Aucun des parisiens interrogés, à l'époque lors du tournage du reportage consacré à cette information, ne met en doute cette "fausse information".
Il faut dire qu'Ă l'Ă©poque les "Fake news" n'existaient pas encore !
Plus de 50 ans après, cette amusante prémonition est presque devenue réalité.
Paris est bel et bien devenu le royaume de la "petite reine" !
PĂŞche miraculeuse !
L'INA vous propose une sélection de gags du 1er avril diffusés à la TV et qui, aujourd'hui, existent réellement !
Plus c'est gros, plus ça passe !
La tradition du 1er avril donne lieu chaque année à des canulars dans la presse.Franceinfo a lancé ses filets, pour vous rapporter quelques-uns des plus beaux poissons d'avril de ces dernières années.
PARIS SANS VOITURES ET À VÉLO, UN CANULAR EN 1967
C'est la journĂ©e mondiale du vĂ©lo, l'occasion de sortir son vĂ©lo pour sillonner les rues. En 1967, l'idĂ©e d'abandonner Paris aux vĂ©los Ă©tait tellement impensable qu'elle n'Ă©tait alors qu'un sujet de poisson d’avril Ă la tĂ©lĂ©.
Direction Place de la Concorde où Jacques Barbot présente les nouvelles mesures des pouvoirs publics en matière de circulation : interdire les automobiles dans certains quartiers de Paris au profit des bicyclettes. Dans un micro-trottoir réalisé auprès des conducteurs et conductrices, les opinions sont partagées mais certain.es accepteraient volontiers de troquer leur volant contre un guidon... pour des raisons pas toujours avouables...
Certains hommes sont plutôt pessimistes : "Malheureusement, on est arrivé à un siècle où les gens n'aiment pas les efforts"...
"Je suis contre, c'est un retour de 50 ans en arrière..."
Cette femme, au contraire, n'y voit que des avantages : "Moi je suis pour... pour les femmes c'est l'idéal pour aller chez son coiffeur, faire ses petites courses. Vous ne pouvez plus circuler place Vendôme. Avec une bicyclette, c'est très facile..."