jeudi 17 août 2023

 


AR JENTILEZ L

 

Cinq choses à savoir sur l’Ar Jentilez, le vieux gréement de Perros-Guirec qui fête ses 30 ans

L’Ar Jentilez, célèbre vieille coque du port de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), fêtera ses 30 ans d’existence, jeudi 17 et vendredi 18 août 2023. L’occasion de revenir sur la genèse de ce vieux gréement avec Jean-Paul Le Gaouyat, bénévole de l’association Ar Jentilez.

Le flambart trégorrois navigue depuis plus de trente ans sur la côte nord bretonne.
ARCHIVES OUEST-FRANCEVre plein écra

C’est un fameux deux mâts connus de nombreux Trégorrois qui s’apprête à fêter son anniversaire : l’Ar Jentilez, célèbre vieille coque du port de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), fêtera ses 30 ans d’existence, jeudi 17 et vendredi 18 août 2023. Mais connaissez-vous l’histoire de ce vieux gréement ? Jean-Paul Le Gaouyat, membre de l’association de l’Ar Jentilez depuis 1993, nous fait remonter le temps jusqu’aux balbutiements de la vieille coque, inaugurée en grande pompe à l’aube des années 90. Voici cinq choses à savoir sur l’Ar Jentilez.

1. Tout part d’un magazine…

Comme de nombreuses vieilles coques bretonnes, la genèse de l’Ar Jentilez remonte à 1991. Le Chasse-marée, magasine spécialisé dans le monde nautique, regrette qu’une partie du patrimoine maritime français commence à sombrer dans l’oubli. Vient alors une idée à Bernard Cadoret, directeur du magazine : lancer un concours visant à reconstruire des bateaux du patrimoine maritime. « C’est un projet qui a tout de suite plu à Yvon Bonnot, l’ancien maire de Perros-Guirec », se remémore Jean-Paul Le Gaouyat, membre de l’association Ar Jentilez depuis 1993.

L’édile de l’époque voyait là une belle opportunité de mettre en avant l’image de la cité des Hortensias, et pourquoi pas d’en faire une attraction touristique, à une époque où la station balnéaire n’était pas aussi fréquentée qu’aujourd’hui. La dynamique était lancée : ne restait plus qu’à trouver un bateau typiquement perrosien à reproduire…


Jean-Paul Le Gaouyat a rejoint l’association de l’Ar Jentilez quelques mois après la première mise à l’eau du vieux gréement. | OUEST-FRANCEVoir en plein écrn

2. De longs mois à rechercher des plans de vieux gréements

Mettre la main sur des plans de bateaux datant du début du XXe siècle n’était pas chose aisée : pendant de longs mois, un certain Christian Berrezai est missionné pour retrouver les traces de bateaux typiques du port de Perros-Guirec : « Après moult recherches, il finit par proposer la reproduction d’un flambart-goëmonier, un type de voilier à deux mâts méconnu, qui naviguait historiquement dans la rade de Perros-Guirec, précise Jean-Paul Le Gaouyat. Ces flambarts avaient un usage mixte, de la pêche au transport de goémon, et leurs voiles au tiers les distinguaient des bateaux modernes. »

Croquis de l’« Ar Jentilez » réalisé par Étienne Vincent pour la gazette Ar Jentilez, en 1997. | ASSOCIATION AR JENTILEZ

La municipalité valide alors le projet, et missionne un architecte naval pour dessiner les plans d’une grosse unité, capable d’embarquer une dizaine de passagers, afin d’en faire un atout touristique.

3. Un savoir-faire ancestral pour sa construction

Les plans sont réalisés sur la base de l’Espérance, une unité jaugeant 8,24 tonneaux, construite à Plougrescant en 1906. Pour faire revivre ces bateaux disparus depuis les années 30, la municipalité fait appel aux services d’Yvon Clochet, l’un des derniers charpentiers navals traditionnels de la région.

Il faut dire que l’homme n’en était pas à son coup d’essai : sur son chantier naval de la Roche-Jaune (aujourd’hui Plouguiel), il travaillait déjà sur le Grand Léjon, le vieux gréement de la baie de Saint-Brieuc, ainsi que d’autres unités impressionnantes. « C’était un passionné qui travaillait tout seul, même sur d’aussi gros chantiers », s’émerveille Jean-Paul Le Gaouyat.

La construction du navire est entamée en 1991. Un an plus tard, le 5 juillet 1992, le flambart et ses 8,84 m de longueur de coque sont mis à l’eau au port de Ploumanac’h : « Il est arrivé sans ses gréements, et une grande fête avait été organisée pour l’occasion », poursuit le passionné.


L’« Ar Jentilez » avait été mis à l’eau pour la première fois en juillet 1992. Une grande fête avait été organisée pour célébrer les premiers bords du flambart. | ASSOCIATION AR JENTILEZ

Lire aussi : L’Ar Jentilez entame sa mue au chantier du Jaudy

4. La galère des premières sorties

Faire revenir une vieille coque des années 30, c’est une chose mais « lorsqu’il est arrivé au port, personne ne savait vraiment comment le manœuvrer, lance dans un rire franc Jean-Paul Le Gaouyat. Il a fallu contacter des anciens de la marine marchande pour apprivoiser la bête rapidement : l’Ar Jentilez était attendu aux fêtes maritimes de Brest, cinq jours plus tard ! »

Un trajet qui n’a rien d’évident sur un tel navire : des pêcheurs professionnels sont alors embauchés pour le skipper jusqu’à la pointe du Finistère : « Toujours est-il qu’il est arrivé à destination, et qu’il a reçu un prix pour sa construction », expose le bénévole.

5. Une grande fête ce jeudi 17 et vendredi 18 août 2023

Les amoureux du vieux gréement se préparent aujourd’hui à fêter le 30e anniversaire de la vieille coque, avec une année de retard, du fait de la crise sanitaire. Jeudi 17 et vendredi 18 août 2023, l’association, en collaboration étroite avec l’équipe municipale, fera la part belle à de nombreux navires qui, comme le flambart trégorrois, font vivre le patrimoine naval breton.

Pendant deux jours, 48 navires venus de toute la Bretagne viendront parader dans le port de Ploumanac’h, lors d’une fête populaire en leur honneur. Une grande régate sera organisée en mer, et retransmise en direct à terre sur un écran géant. L’occasion de voir les navires à l’œuvre sans craindre le mal de mer. Vendredi, les bateaux seront échoués dans le port, pour permettre aux visiteurs de découvrir les carénages.

Tout au long de ces deux jours, des animations seront proposées sur le port de Ploumanac’h : des stands de matelotage, des concours de godille, mais aussi des concerts, avec la présence de Jean-Charles Guichen vendredi. Plus d’informations et programme détaillé sur 30ans.arjentilez.org.

mardi 15 août 2023

 

"C dans l'air" mardi 15 août 2023 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par   mardi 15 août 2023  444
"C dans l'air" mardi 15 août 2023 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Ce mardi 15 août 2023 à partir de 17:45 sur France 5, Axel de Tarlé présentera en direct un nouveau numéro de "C dans l'air". Voici les invités qui seront reçus aujourd'hui dans l'émission.

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les invités :

Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC.

Rachel Binhas, journaliste au service société de Marianne.

Vanguélis Panayotis, président de MKG Consulting.

Jean Viard (en duplex), sociologue, directeur de recherche au Cevipof / CNRS.

Le thème de l'émission : Tourisme, climat, inflation : l'été gâché des Français ?

Une fois encore les Français ont fait face cet été à un climat détraqué. Le mois de juillet a, comme le mois précédent, été particulièrement chaud et sec. Sur les deux tiers du territoire, le niveau des nappes phréatiques était en dessous des normales de saison. En août, au contraire, on pouvait se croire déjà en automne dans toute une partie du pays. En pleine saison estivale, le mercure a fait pâle figure sur la moitié nord de l’Hexagone, avec des températures maximales qui n'ont pas dépassé 19 à 24 degrés de la Bretagne à la Belgique. A cela il a fallu ajouter la pluie que l'on n'attendait plus.

Loin d'être idéal pour les vacanciers, qui ont par ailleurs dû composer avec une situation économique difficile. Concentrée dans un premier temps sur l'énergie, l'inflation s'est depuis un an propagée aux produits alimentaires. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les prix dans les rayons ont en effet augmenté de 18,4 % selon l'Insee. Une véritable flambée à laquelle les ménages se sont donc adaptés. Et les économies se sont poursuivies pendant les congés. Cet été seuls 60% d'entre eux sont en effet partis en vacances, contre environ 80% en moyenne avant la crise Covid. Ceux qui ont pu partir ont décidé de faire baisser le prix de leur séjour. Certains sont passés du séjour à l'hôtel à celui en mobil home, d'autres ont tout simplement planté leur tente en camping. Peu ou pas de repas au restaurant, au plus grand désarroi des restaurateurs. Les Français ont essayé de maîtriser au mieux leur budget. Certains n'ont donc jamais eu l'esprit totalement libre. Ils ont également fait face à un ennemi désormais présent partout sur le territoire hexagonal : le moustique tigre. Véritable fléau pour de nombreux vacanciers.

En dépit de ce taux de départ plus faible, de nombreux sites touristiques ont une fois encore été confrontés au surtourisme. Plusieurs sites touristiques de France, déjà saturés par l'affluence ont déjà agi. Une réservation est ainsi obligatoire pour accéder aux Calanques à Marseille, et des quotas ont été mis en place sur l'île bretonne de Bréhat. Élu plus beau village du monde par magazine américain "Travel + Leisure", Gordes, une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur est, elle aussi, submergée par les touristes. Le village accueille environ 1 million de visiteurs à l’année, selon son maire Richard Kitaeff. Ce tourisme de masse fait débat dans la commune. L'édile s'organise pour limiter la fréquentation touristique et préserver la qualité de vie de ses habitants.

Au moment des vacances, si certains choisissent entre la montagne et la mer, entre le sud et le nord, entre le bouillonnement d’une grande ville et le calme d’un village de campagne, d'autres cherchent l’aventure. Coûte que coûte. Ceux-là partent à la découverte de lieux davantage célèbres pour les catastrophes qui les ravagent que pour leurs hôtels et leurs plages. Un tourisme sous adrénaline, où le danger se mêle parfois à la réalité. Syrie, Afghanistan ou Iran... Si pour la plupart d'entre nous, ces régions en guerre ou qui en portent encore les stigmates, n'évoquent que le fracas et la désolation, ils attirent ces voyageurs de l’extrême.

Comment conjuguer vacances et contrainte financière ? Comment allier économie et écologie, et protéger les sites sans exclure les touristes ? Pourquoi certains risquent-ils leur vie en vacances dans des lieux où d’autres luttent désespérément pour survivre ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

lundi 14 août 2023

C DANS L'AIR LUNDI 14 AOUT

 Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les invités : 

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique à 20 Minutes.

Jean-Jérôme Bertolus, chef du service politique de France Info.

Jean Garrigues, historien, pésident du Comité d’histoire parlementaire et politique.

Le thème de l'émission : Darmanin, Le Maire, Philippe... Qui pour succéder à Macron ?

"Ce qui m’inquiète maintenant, c’est ce qui se passera en 2027". La phrase est signée Gérald Darmanin. Le ministre de l'intérieur se confie aujourd'hui dans les colonnes au Figaro. Si le locataire de la place Beauvau ne faisait pas grand mystère de ses ambitions, elles sont désormais clairement affirmées. Après l’échec de son opération pour prendre Matignon lors du dernier remaniement, il se tourne vers l’avenir. Il fera sa rentrée politique à l'occasion d'une réunion organisée dans son fief de Tourcoing le 27 août.

Mais Gérald Darmanin n'est pas le seul à prétendre à l'Elysée au sein de la macronie. Plus discret, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, avance, lui aussi, ses pions. Il fera lui sa rentrée dans une entreprise de Haute-Savoie, trois jours avant le grand raout de son collègue du gouvernement.

Depuis Brégançon, où il prend ses vacances, Emmanuel Macron observe ce bal des prétendants. Le président de la République a évoqué fin juillet la possibilité que son ancien Premier ministre Édouard Philippe puisse "prendre le relais" à l'Élysée en 2027. Interviewée sur BFMTV quelques jours plus tard, Élisabeth Borne avait quant à elle loué les "grandes qualités d'homme d'État" du maire du Havre. Mais Edouard Philippe a-t-il été adoubé ou piégé ? Cette petite phrase le présentant comme un héritier pourrait finalement avoir gêné le maire du Havre, qui cherche au contraire à se distinguer d'Emmanuel Macron.

Parmi les possibles successeurs, Jean Castex, l’ancien premier ministre, aujourd’hui à la tête de la RATP, apparaît aux yeux d’Emmanuel Macron et de plusieurs ministres comme un recours possible. Ce dernier assure de son côté ne pas se préparer pour concourir au prochain scrutin.

A gauche de l'échiquier politique, EELV savoure sa victoire face au ministre de l'Intérieur. Vendredi le Conseil d'État a en effet infligé un camouflet à Gérald Darmanin en suspendant la dissolution du mouvement écologiste les "Soulèvements de la Terre". Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin. Cette suspension n’est que temporaire, le Conseil d’Etat doit encore se prononcer sur le fond du dossier.

Marine Tondelier, la patronne des écologistes, insiste sur le fait que le locataire de la place Beauvau "avait tort". Elle fustige un ministre qui "mélange ses outils juridiques - le droit qu'il doit faire valoir dans ce pays - et ses opinions politiques".

Son parti affronte une importante polémique depuis l’invitation du rappeur Médine à ses journées d’été. Ce dernier est en effet régulièrement accusé d'antisémitisme et d'homophobie. Face aux critiques, Marine Tondelier persiste et signe. Elle souligne le parcours d’une personnalité qui a "ouvert les yeux sur ses erreurs" au fil des années et assure avoir des "échanges assez francs" avec le rappeur.

La secrétaire nationale d'EELV se serait sans doute passée de cette séquence. Elle doit en effet relever un lourd pari : faire mieux que la liste emmenée par Yannick Jadot au élections européennes de 2019, qui était arrivée en troisième position avec 13,5 % des suffrages. Les militants du parti ont plébiscité le principe d'une liste autonome pour le scrutin, qui aura lieu e 2024. Après les communistes, les écologistes ont donc désigné leur cheffe de file.

La perspective d'une liste commune de la gauche, souhaitée par La France insoumise, s'éloigne encore un peu plus.

Le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon est le seul à poursuivre la tradition des caravanes populaires estivales. Ses militants vont de ville en ville, de plage en plage, à la rencontre des électeurs. Le principal adversaire est désigné : l'abstension. Ils disent lutter contre la résignation et vont chercher des gens qui votent peu pour essayer de les convaincre de rallier leur cause. Une campagne permanente. Un véritable travail de fourmi. A Carpentras, dans le Vaucluse, où une équipe de C dans l'air les a recontrés, l'objectif est de reconquérir un électorat populaire, parti chez le RN

C POL

 

Bonjour, nous sommes le 14 août et c'est le bon jour pour prendre des forces avant la rentrée.

Borne vacances. Photo Stéphane Lemouton. Abaca (2023)

14 août 

Le gouvernement a donc été remanié, notamment pour en virer les ministres trop peu «visibles» et qui «n'imprimaient» pas assez auprès du grand public. D'où notre interrogation : parmi ces rock-stars à l'indéniable notoriété, qui est encore au gouvernement aujourd'hui ?

• Tous
• Aucun
• Olivier Becht
• Hervé Berville
• Charlotte Caubel
• Sylvie Retailleau