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mercredi 6 novembre 2013

NOVEMBRE : BIENTOT L'EPOQUE DE LA TRANSAT'

 
 
 
 
Bientôt les alizés vont revenir, les fameux "travelwinds"... ou "tradewinds"... l'occasion pour beaucoup de se lancer dans LA traversée de l'Atlantique !

LA TRANSAT : Un rêve accessible

 
De tout temps, les marins n'ont eu de cesse de s'en aller voir de l'autre côté de l'Atlantique, si la vie était plus agréable. De Colomb à Gerbault, de Bombard à Tabarly, les exploits sportifs ou humains jalonnent cet océan Atlantique qui continue de faire fantasmer nombre d'entre nous.

A ne pas oublier

La préparation du bateau
Avant de vous lancer dans une transat, il convient de préparer correctement votre bateau : en plus de l'avitaillement et de l'organisation de la vie à bord (voir plus loin), il faut que votre bateau soit dans un état parfait.
Moteurs, gréement, écoutes et drisses doivent être impeccablement révisés et tous les éléments douteux changés. Il faut impérativement embarquer les pièces de rechange indispensables (filtres à huile et à gasoil, courroies, rotor de pompes, filtres pour les pompes, quelques poulies et un bon lot de manilles et une collection complète de bouts et de quoi changer les drisses, matériel de plomberie et d'électricien… C'est fou comme on devient un véritable artisan capable de gérer tous les corps de métiers en seulement quelques jours…).

Pour réussir sa transat,
il ne faut surtout pas oublier :
• Des lignes de traîne pour améliorer l'ordinaire
• Des livres en grande quantité : on lit beaucoup et beaucoup plus vite en mer…
• Des DVD pour occuper les quarts de nuit
• De la musique : là encore, beaucoup et surtout des genres très différents. La musique est presque toujours omniprésente à bord, et un artiste adoré en début de transat peut facilement être honnis après 15 jours de passage en boucle…
• Un MP3 pour s'isoler. Un bon moyen de se déconnecter lorsque l'envie d'être seul se fait sentir.
• Quelques bonnes bouteilles et un avitaillement cohérent pour soutenir le moral des troupes…
La transat est un moment à part dans une vie de marin, c'est souvent le moment fort, celui dont vous rêvez depuis des années : se retrouver pour une quinzaine de jours, seul, en famille ou entre amis, au milieu de l'Atlantique, à la recherche de vous-même, et à la poursuite d'un mythe que vos lectures d'adolescents ont magnifiée. Mais voilà, faire une transat ne s'improvise pas. Alors, comment se préparer au mieux pour vivre à fond cette expérience…

Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !

Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du magazine qui, depuis plus de vingt ans, nous ont compté leurs transats, ce sont bien ceux qui ont manqué de vent ou ont été obligés de faire du près qui ont le plus souffert. Il ne faut donc pas hésiter à retarder son départ des Canaries et pourquoi ne pas faire appel à un routeur afin de mettre toutes les chances de son côté pour que la transat se passe bien ?

Les rallyes
Pour ceux qui ont une appréhension trop importante, il existe un système bien rassurant : traverser dans le cadre d'un rallye ou d'une course croisière. L'ARC entraîne ainsi à travers l'Atlantique plus de 100 bateaux chaque année. Il existe beaucoup d'organisations (transat des Passionnés, rallyes des îles du Soleil…), dont le principe est toujours le même : vous permettre de vivre votre transat, avec la sécurité d'avoir d'autres bateaux autour de vous en cas de soucis en mer et en se retrouvant aux escales pour des grands moments de convivialité. Les parcours varient selon les organisateurs. Les avantages de la formule sont multiples : vous n'avez pas à organiser les escales, trouver une place pour votre catamaran dans les marinas, et surtout, partant en groupe vous avez l'assurance d'avoir, à portée de VHF, un bateau qui pourra vous aider, vous conseiller ou vous remonter le moral si le besoin s'en fait sentir. Certains rallyes sont même de vraies courses, avec un classement prestigieux, que nombre de skippers rêve d'accrocher à leur palmarès. Ce système rassurant permet de traverser, seul, "en vrai", tout en profitant d'un environnement sécurisant. En revanche, les inconvénients de ces rallyes sont leur coût d'inscription, mais aussi les dates fixes pour le départ. Et si la météo n'est pas bonne, il faut quand même partir…

Alors on y va ?
Mais qu'est-ce qui vous retient ? Tous ceux qui y sont allés n'ont qu'un rêve : y retourner ! Chaque transat est unique, offrant des moments intenses et grandioses et des souvenirs en pagaille. Un vrai bonheur à partager avec sa famille, ses amis ou à vivre en solo !


Articles du dossier

vendredi 26 novembre 2021

Jacques Vabre


  • Drapeau français
  • Drapeau anglais
Apivia deuxième Imoca de la Transat Jacques Vabre

APIVIA DEUXIÈME IMOCA DE LA TRANSAT JACQUES VABRE

Ce vendredi 26 novembre, à 6 heures 0 minute et 31 secondes en Martinique (11 heures 0 minute et 31 secondes, heure métropolitaine), Apivia a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en deuxième position de la catégorie Imoca. Le duo Charlie Dalin - Paul Meilhat aura mis 18 jours 21 heures 33 minutes et 31 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 12,68 nœuds, mais il a réellement parcouru 6642,18 milles à 14,64 nœuds. Son écart au premier, LinkedOut, est de 20 heures 12 minutes et 21 secondes.


mardi 19 octobre 2021

TRANSAT JACQUES-VABRE

  la Martinique accueillera cet événement qui ne se réalisera pas d'un coup de baguette magique. Selon Jean Trudo, « la commission technique de l'AMT travaille sans relâche depuis novembre dernier ». L'organisation est passée par la visite du directeur de course de la Transat Jacques-Vabre, Francis Le Goff, pour se rendre compte de la faisabilité de l'arrivée de 83 bateaux dans la baie de Fort-de-France. Il en a été convaincu et l'AMT a pu entrer dans le vif du sujet, avec la construction à venir d'une marina éphémère pour accueillir une telle flotte, l'organisation d'un couloir d'arrivée pour que la baie soit dégagée, certains bateaux étant susceptibles d'arriver à 40 noeuds (74 km/h). Tous les services de l'Etat seront concernés par cette arrivée sur l'eau et un arrêté sera prochainement publié.

 

La ville de Fort-de-France mobilisée

Maurice Ferné, chef de projet de la ville de Fort-de-France, est à son tour intervenu : « Ce n'est pas le premier événement nautique que nous accueillons ». Tout en précisant immédiatement : « Mais celle-ci est d'une plus grande ampleur. Nous mettons tout en place pour qu'une belle fête soit organisée en mer et sur terre. Concernant les contraintes sanitaires, des mesures drastiques sont prises pour les skippers et tous ceux qui les accompagneront ». En clair, avant le départ du Havre le 7 novembre, tous ceux qui viendront en Martinique par bateau ou par avion seront soumis à une bulle sanitaire afin de ne pas contaminer les Martiniquais. Si la situation sanitaire demeure en l'état, un village de la Transat sera ouvert le 20 novembre et des activités nautiques seront proposées au public. Tous les services municipaux seront mobilisés pour assurer l'installation d'infrastructures, l'accueil du public en toute sécurité (sanitaire également).
 

Le CMT, partie prenante

Selon le directeur général du CMT, François Baltus-Languedoc, l'institution n'a pas hésité une seconde à participer à cette aventure : « C'est la visibilité de la Martinique à travers le monde qui est en jeu grâce à la Transat Jacques-Vabre. La Martinique va devenir le centre du monde avec d'incroyables retombées médiatiques, avec la présence de 250 journalistes du monde entier ». 1,1 million ont été investis pour les frais d'inscription et les frais de communication, mais les retombées financières et d'image seront nettement supérieures. une estimation de 3000 nuitées est par exemple évoquée. Les équipiers seront en effet accompagnés de leur équipe, de leur famille  qui devraient louer des voitures, devoir se nourrir, effectuer quelques activités...

D'autre part, le CMT sera présent au village de départ au Havre du 29 octobre au 7 novembre, dont le 5 novembre qui sera « La journée de la Martinique ». 500 000 visiteurs sont attendus, des visiteurs qui pourront visiter le stand du CMT, le village au sein duquel des artisans martiniquais, le rhum AOC, la gastronomie locale... seront présents. A l'arrivée, le village qui sera dressé sur le Malecon sera riche d'une soixantaine de stands promouvant le tourisme, le nautisme, les produits locaux dont le café...

Bref, l'arrivée de la Transat Jacques-Vabre s'apparente comme une chance pour la Martinique et les Martiniquais. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut s'enorgueillir d'accueillir un tel événement !

Logo transat Jacques-Vabre - DR
Logo new Transat Jacques-Vabre - D.R.

Jean Claude Asselin de Beauville, toujours présent

Depuis l'âge de 3 ans, Jean-Claude Asselin de Beauville est un amoureux de la voile. Plus de 70 ans plus tard, la passion reste intacte. Comment aurait-il pu rater un tel événement ? Il sera d'ailleurs consultant de RCI pour l'arrivée de la Transat Jacques-Vabre. « C'est une chance extraordinaire pour la Martinique. On va parler de notre île dans le monde entier et nous avons l'occasion de montrer nos capacités d'organisation. »

Alain Richard, président de la Fédération des yoles rondes de la Martinique

« Tous les événements de renom accompagnent le développement de l'économie et du tourisme de notre pays. La yole est unique au monde et un premier événement avait eu lieu avec les Barrés de la yole qui avait réuni des skippers de renom et nos équipages. Je dois préciser qu'il n'y a aucun rapport avec l'organisation de la Transat Jacques-Vabre et le report du Tour de Martinique. Nous avons dû reporter l'organisation du Tour 2021 car dix jours avant le départ, nous en étions à 4 000 cas par jour. Aujourd'hui, les choses vont beaucoup mieux et nous souhaitons participer à cet événement qu'est l'arrivée de la Transat. Nous pourrons nous inspirer de certains points de l'organisation pour la nôtre tout en gardant notre authenticité. »

Alain Richard - Archives FA

Le CN Le Neptune et le handivoile

Le Club Nautique Le Neptune du Lamentin a depuis plusieurs années décidé de permettre aux personnes porteuses de handicap de pratiquer la voile.

Au cours de l'émission, Alex Aurore, chargée de la pratique du handivoile au sein du club, a expliqué que Le Neptune s'est doté de 8 bateaux (quillards lestés) et avec des commandes adaptées afin de permettre aux personnes en situation de handicap de naviguer en toute sécurité.

Les samedis 20 et 27 novembre, des initiations gratuites seront proposées sur le lieu d'arrivée de la transat et deux régates d'handivoile seront organisées, ce qui permettra aux pratiquants d'être valorisés, mais aussi de côtoyer des « monstres de la mer » que sont les skippers de la Transat. Cerise sur le gâteau, la remise des prix sera effectuée par Damien Seguin, skipper paralympique cinq fois champion du monde et deux fois champion paralympique, qui participera à la transat.

Pour en savoir plus :

mercredi 29 novembre 2023

RETOUR À LA BASE

 




Retour à La Base. 32 skippers au départ, 10 peuvent se qualifier !


Gagner en expérience, en fiabilité, et en sérénité en solitaire en vue du prochain Vendée Globe est important pour les 32 concurrents de cette transat.

lundi 13 novembre 2023

ARRIVÉE TRANSAT JACQUES VABRE

 MENU

l'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs


L'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs. © Photo Jean-Marie Liot / Alea / Transat Jacques Vabre / DR

L'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs. © Photo Jean-Marie Liot / Alea / Transat Jacques Vabre / DR

L'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs. © Photo Jean-Marie Liot / Alea / Transat Jacques Vabre / DR

L'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs. © Photo Jean-Marie Liot / Alea / Transat Jacques Vabre / DR

L'arrivée d'Armel Le Cléac'h et de Sébastien Josse en vainqueurs. © Photo Jean-Marie Liot / Alea / Transat Jacques Vabre / DR

Les canons viennent de tonner, un feu d'artifice jaillit du fort Saint-Jean alors que les équipiers finissent d'amarrer Banque Populaire XI au ponton d'honneur et les deux marins lèvent les bras. Acclamation. Après avoir sablé le champagne, le cordon de sécurité se lève. Armel Le Cléac'h s'approche sur le flotteur, rayonnant, heureux, incisif. Sébastien le rejoint et s'accroupit à ses côtés.