Nous sommes dans la baie du Marin et dans celle, toute proche, de Ste Anne pendant une douzaine de jours. Plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.
C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse d’Arlet sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter l’Habitation Clément. Ce terme d’Habitation désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole.
L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître
est intacte et superbement meublée. Tout un musée retrace l’histoire de la
fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis
1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un
sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.
nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle
où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château
Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition
définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor
Schœlcher.
Notre dernier mouillage fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée. Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan
Notre dernier mouillage fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée. Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan