vendredi 16 juillet 2010

DE MARGARITA

Ici, nous sommes désormais à T.U.moins 4h30)
la liaison n'était pas très bonne car la connexion wifi à bord fluctue sans arrêt...
Donc le 14 juillet n'est bien sûr pas une fête nationale ici , si bien que la navette pour le supermarché SIGO fonctionnait comme d'habitude, mais nous n'étions que trois, une américaine avec nous.

Car ici la situation est bizarre ; nous sommes arrivés mercredi soir dernier avec nos amis de Pedro : eux ont commencé dès le lendemain matin à se préoccuper de faire leurs papiers d'entrée, mais moi j'ai préféré porter mon linge à laver et aller faire des courses avec la navette ; ce n'est que lundi que l'on a commencé à faire les papiers = nous en sommes tous au même point, même nous sommes un peu mieux qu'eux car nous avons récupéré nos passeports dûment tamponnés comme eux mais aussi notre acte de francisation, et pas eux, ce qui les préoccupe. En fait le nouveau capitaine de port a l'air d'un homme honnête et se trouve confronté avec l'état de corruption qui existait avant sa prise de fonction, en particulier avec l'agent Juan de la marina, à qui les plaisanciers avaient l'habitude de confier leurs papiers en lui disant de se débrouiller avec les formalités, moyennant une "commission" au passage, à la tête du client naturellement!

Demain matin les quatre voiliers ici présents et en attente des papiers d'entrée (=droit de naviguer dans les eaux vénézuéliennes) vont aller faire un souk d'enfer à terre (car on avait prévu de partir demain p pour la Tortuga, avant le passage d'une onde tropicale)-

sinon c'est sympa : autour de nous, comme il n'y a pas grand monde, on a vite fait connaissance en entre français, les américains avec les américains, etc., on s'échange des livres, des films sur ordinateur, des recettes (de conserves, de pain, etc.)- comme j'ai réussi à avoir la wifi gratos à bord je m'amuse bien aussi et m'occupe avec Internet-

  la citation du jour, sélectionnée par  Le Figaro .