Nous avons passé l'été au Venezuela.quand même.
Malgré les annonces de «
radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu'ici,
tout s'est très bien
passé, sauf qu'il n'y avait personne pour ainsi dire,
et chacun dans son
coin en général, souvent les voiliers n'arboraient même
pas leur pavillon et
ne semblaient pas avoir fait les formalités (s'ils sont
contrôlés il suffit
de dire qu'on est en transit)
Arrivés début juillet aux Testigos, nous
avons été saluer Chen-Chen et Nelly
et sommes restés quelques
jours.
Ensuite cap sur Margarita
Puis c'est Porlamar, escale
obligée pour faire les formalités lorsqu'on a
prévu d'y séjourner trois mois
:
Juan n'avait pas la pêche : pense donc : même pas vingt voiliers en
rade !
Imagine le manque à gagner pour lui ! et en plus pas en bonne santé
: la
goutte, avec un gros orteil qui le fait souffrir.à cause de l'alcool
Arrivés le jeudi nous sommes
allés d'abord à Sigo dès le lendemain pour
acheter à manger tandis que les
autres (nous étions en flottille)
commençaient à « ramer » pour les
formalités- on les a laissés faire- et, le
lundi, on a déposé nos papiers à
Juan, avec qui ils s'étaient entendus pour
le tarif ! On a tous eu nos visas
le jeudi puis encore un tour à Sigo le
vendredi- et départ le samedi pour la
Tortuga : là nous étions seuls à faire
route, les autres préférant aller à
la Blanquilla-
Nous sommes restés 19 jours aux Palanquinos, sans voir
presque personne, en
tout cas pas plus d'un jour ou deux.
Puis départ
pour les Roques : arrêt à Sebastopol (Buchiyaco) pour les lambis
(trois
bateaux) puis Gran Roque, pour pouvoir téléphoner à ma mère qui
venait de se
faire hospitaliser, traversée vers l'ouest de l'archipel,
quelques jours à
Bequeve dans le chenal entre Elbert et Caya de Agua (là j'ai
pêché trois
très beaux « casques » à la magnifique porcelaine)- puis départ
pour les
Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais
chacun posé
dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et
aussi Caya
Oeste avec sa belle plage de sable blanc.
Puis visite au sanctuaire
commémoratif du passage des voiliers (les noms
sont encore là, un peu
effacés parfois, mais témoins du passage.)
Comme les langoustes se
faisaient rares nous avons remis le cap à l'est et
retour à
Bequeve.
Maintenant nous sommes à nouveau aux Palanquinos à la
Tortuga
Depuis le mois d'août nous écoutons le bulletin de RFI chaque
matin car nous
sommes en pleine saison cyclonique : les cyclones (ouragans
ou tempêtes
tropicales) Danielle, Earl, Fiona, Gaston( !), Hermine, IGOR et
JULIA en ce
moment. s'il y a de la houle qui se forme-vu qu'il est annoncé
une mer
grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on ira dans le trou à
cyclone au
sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va voir.
Puis,
quand il n'y aura plus de « bêtes à cornes » - une centaine quand
même cet
été- on songera, en fonction de la météo aussi, à nous diriger ver
PLC,
Puerto la Cruz, où nous allons mettre au sec et caréner, puis laisser
le
bateau le temps de rentrer en métropole quelques semaines, à notre villa
de
Nice et en Bretagne chez maman.