vendredi 29 juin 2012

1515 ? CUMANA !





Un peu d’Histoire…



1515 ? Marignan ?

C’est aussi Cumana ! C’est en effet cette année-là que fut fondée Cumaná par des franciscains venus de Saint Domingue la première ville d’Amérique continentale !

Après la première chapelle, la première messe !...

Les missionnaires, en plus d’évangéliser, enseignèrent aussi l’agriculture aux natifs.

Tout cela alla pour le mieux jusqu’en 1520, date à laquelle un esclavagiste de Cubagua, l’île voisine, à la recherche de pêcheurs de perles, captura des indiens pour les revendre…

Un an plus tard, l’Audience de Saint Domingue commanda à Gonzalo de Ocampo de pacifier la région, ce qu’il fit, notamment en construisant deux forts, et en rebaptisant la ville Nueva Toleda.

Cumaná


Statue à l'entrée de la ville en Cumaná
Statue à l'entrée de la ville

Vue de la cathédrale et de la ville en Cumaná
Vue de la cathédrale et de la ville

Cumana a l'honneur d'être la première ville fondée par les espagnols dans le continent américain en 1521, sous le commandement de Gonzalo de Ocampo. Son nom, dans la langue des indiens qui habitaient la région, veut dire l'union de la mer et la rivière.

Malgré avoir été fondée officiellement en 1521, depuis 1515 il y avait des missionnaires
Franciscains.
Monument à l'indien et au missionnaire en Cumaná
Monument à l'indien et au missionnaire
Bas relief près du monument antérieur en Cumaná

Bas relief près du monument antérieur

Cumana se trouve à l'estuaire de la rivière Manzanares. C'est une ville assez plane, dominée par une colline ou se trouve un château avec une belle vue sur toute la ville, et sur le golfe de Cariaco, qui sépare la terre ferme de la péninsule d'Araya.
Statue du Maréchal Sucre en Cumaná
Statue du Maréchal Sucre

Promenade au bord du Manzanares en Cumaná

Promenade au bord du Manzanares


Cumana fût la ville natale d' Antonio José de Sucre, un des Vénézuéliens plus illustres, vainqueur de la bataille d'Ayacucho, qui consolidât l'indépendance de l'Amérique du Sud, et premier président de la Bolivie.

Musée Antonio José de Sucre

Intérieur du musée en Cumaná
Intérieur
Façade du musée en Cumaná
Façade du musée


Dans ce musée on peut apprécier une grande quantité de peintures et d'objets de l'époque qui nous évoquent aussi la mémoire de ce grand homme.
Signature de l'armistice, après Ayacucho
Signature de l'armistice, après Ayacucho


Guide au musée en Cumaná
Guide au musée

Églises de Cumaná

Église de Sainte Ines en Cumaná
Église de Sainte Ines

Façade de l'église en Cumaná
Façade de l'église

Une des plus belles églises de Cumana, est celle de Santa Ines, qui se trouve au pied de la colline dominée par le château de Cumana. À côté de l'église se trouvent les ruines d'une maison détruite para le tremblement de terre de 1929. Une autre église très intéressante est la cathédrale, face a la Place Bolivar.
Maison en ruines en Cumaná
Maison en ruines

Cathédrale en Cumaná
Cathédrale

Château

Une des attractions plus importantes de Cumana, est sans le moindre doute, le château qui domine toute la ville et l'entrée au golfe de Cariaco. Comme curiosité nous pouvons mentionner qu'aujourd'hui le château est très loin de la mer, ce qui n'est pas logique, si l'on considère que les châteaux étaient construits principalement pour protéger les villes des bateaux ennemis. L'explication logique c'est que la mer c'est déplacé, et ce qui de nos jours est la partie plus moderne de la ville, était sous la mer avant.
Château de Cumaná
Château de Cumaná

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Páginas de Oriente


Les échecs et les refondations de la ville se succédèrent jusqu’en 1562, année où le conquistador Diego Fernandez de Serpa installa Cumana définitivement. Elle prendra  par la suite la tête de l’une des régions les plus prospères de  la capitainerie générale du Venezuela.



Les premiers habitants étaient des indiens de la tribu Cumanagoto qui étaient de hardis navigateurs et dominaient la mer dans tout ce secteur. Les missionnaires franciscains qui y arrivèrent en 1506 y établirent la première ville espagnole sur le continent sud-américain. La ville ne se dota d’une forteresse qu’avec la découverte de perles et d’or avec l’édification du Castillo de San Antonio de la Eminencia à partir de 1660 et achevée neuf ans  plus tard, juste à temps pour repousser le fameux corsaire Henry Morgan qui passait par là après avoir mis à sac Maracaïbo (voir « Pirates des Caraïbes » !).


La sécurité en mer s’est relativement améliorée depuis que les coastguards patrouillent la zone entre Cumana et les îles Coche et Cubagua. Ils contrôlent les papiers des petites embarcations ce qui décourage la criminalité et les pirates… qu’on dit !!!Car ce n’est pas encore parfait…on note encore des incidents…



Visite du vieux Cumana

Le bus suit le front de mer jusqu’au centre ville : le quartier colonial de la vieille cité historique se trouve près de la Plaza Miranda. Il y a  l’église blanche à deux clochers ( ?!), l’Iglesia Santa Ines, sur calle Sucre,  et le château Castillo Santa maria de la Cabeza, construit en 1669 sous la direction du gouverneur d’alors, Sargent Sancho Fernandez de Angulo y Sandoval, gouverneur et capitaine général de la province de Nueva Andalucia, et qui servit à la fois de forteresse et de résidence du gouverneur.

Ne pas manquer le Castillo de San Antonio de la Eminencia qui offre des vues panoramiques superbes sur l’ensemble de la ville jusqu’à la mer.

Il y a également la fabrique de tabac Bermudez où ce sont les femmes qui roulent les cigares à la main, dont le fameux Crispin Patino. Cela a permis à de riches locaux de s’installer et l’on y trouve de nombreuses boutiques de luxe comme aussi des pizzerias, de nombreux bars et restaurants, le tout sur deux niveaux, avec escalators… on n’est pas à Cuba ici !  Il y a même un hôtel de 90 chambres ! On peut téléphoner (pas cher), se servir d’Internet et envoyer des fax.

Pour aller au marché de fruits et légumes on reprend un bus : Jean n’a même  pas eu à payer : c’est gratuit pour les plus de 60 ans !...

  Dans l’hémicycle, pas un chat mais Judith Godrèche en pull violet, la couleur emblématique des féministes. Les cinquante-deux députés vota...