Le saviez-vous ?
Toute formation qui présente des candidats aux législatives
dans au moins 50 circonscriptions de France métropolitaine touche 1,63 € par
voix obtenue – et ce, pendant 5 ans -
seule condition : que chacun des aspirants députés obtienne au moins 1% des
voix. En 2007 l’enveloppe était de 30 millions d’euros - Lutte Ouvrière ou le NPA présentent des
centaines de députés pour défendre certes, leurs idées, mais aussi leur tiroir
caisse !
Une autre part du financement public – 40 millions en 2007 –
vient récompenser les partis qui comptent des députés : elle est répartie
au prorata du nombre de parlementaires se déclarant chaque année, de manière
anonyme, inscrits à tel ou tel parti. Dépendant jusqu’ici de l’UMP, le parti
radical de Borloo pourra, grâce à l’URCID, gagner son autonomie financière… un
changement…radical !
Mais qu’est-ce que ‘URCID ? c’est un parti politique
sans troupes : personne, pas mêle ses fondateurs, candidats aux
législatives, ne fait état de son investiture ou de son soutien. Née le 11
avril dernier, l’Union des radicaux, Centristes, Indépendants et démocrates, n’est
qu’une pompe à fric, destinée à encaisser l’argent public. Ce sont les radicaux
de Jean-Louis Borloo, associés à des dissidents du Nouveau Centre
(Jean-Christophe Lagarde, François Sauvadet), qui l’ont créée tout spécialement
pour le prochain quinquennat. Un judicieux calcul, plus financier que politique…
Lu dans le canard Enchaîné du mercredi 30 mai sous la signature d’un certain D.H.