vendredi 3 août 2012

CUMANA






Un peu d’Histoire…



1515 ? Marignan ?

C’est aussi Cumana ! C’est en effet cette année-là que fut fondée Cumaná par des franciscains venus de Saint Domingue la première ville d’Amérique continentale !

Après la première chapelle, la première messe !...


Les missionnaires, en plus d’évangéliser, enseignèrent aussi l’agriculture aux natifs.

Tout cela alla pour le mieux jusqu’en 1520, date à laquelle un esclavagiste de Cubagua, l’île voisine, à la recherche de pêcheurs de perles, captura des indiens pour les revendre…

Un an plus tard, l’Audience de Saint Domingue commanda à Gonzalo de Ocampo de pacifier la région, ce qu’il fit, notamment en construisant deux forts, et en rebaptisant la ville Nueva Toleda.

Les échecs et les refondations de la ville se succédèrent jusqu’en 1562, année où le conquistador Diego Fernandez de Serpa installa Cumana définitivement. Elle prendra  par la suite la tête de l’une des régions les plus prospères de  la capitainerie générale du Venezuela.

Les premiers habitants étaient des indiens de la tribu Cumanagoto qui étaient de hardis navigateurs et dominaient la mer dans tout ce secteur.
Les missionnaires franciscains qui y arrivèrent en 1506 y établirent la première ville espagnole sur le continent sud-américain. La ville ne se dota d’une forteresse qu’après la découverte de perles et d’or avec l’édification du Castillo de San Antonio de la Eminencia à partir de 1660 et achevée neuf ans  plus tard, juste à temps pour repousser le fameux corsaire Henry Morgan qui passait par là après avoir mis à sac Maracaïbo (voir « Pirates des Caraïbes » !).




La sécurité en mer s’est relativement améliorée depuis que les coastguards patrouillent la zone entre Cumana et les îles Coche et Cubagua. Ils contrôlent les papiers des petites embarcations ce qui décourage la criminalité et les pirates… qu’on dit !!!  Car ce n’est pas encore parfait…on note encore des incidents…




Visite du vieux Cumana

Le bus suit le front de mer jusqu’au centre ville : le quartier colonial de la vieille cité historique se trouve près de la Plaza Miranda. Il y a  l’église blanche à deux clochers ( ?!), l’Iglesia Santa Ines, sur calle Sucre,  et le château Castillo Santa maria de la Cabeza, construit en 1669 sous la direction du gouverneur d’alors, Sargent Sancho Fernandez de Angulo y Sandoval, gouverneur et capitaine général de la province de Nueva Andalucia, et qui servit à la fois de forteresse et de résidence du gouverneur.

Ne pas manquer le Castillo de San Antonio de la Eminencia qui offre des vues panoramiques superbes sur l’ensemble de la ville jusqu’à la mer.

Il y a également la fabrique de tabac Bermudez où ce sont les femmes qui roulent les cigares à la main, dont le fameux Crispin Patino. Cela a permis à de riches locaux de s’installer et l’on y trouve de nombreuses boutiques de luxe comme aussi des pizzerias, de nombreux bars et restaurants, le tout sur deux niveaux, avec escalators… on n’est pas à Cuba ici !  Il y a même un hôtel de 90 chambres ! On peut téléphoner (pas cher) et se servir d’Internet.

Pour aller au marché de fruits et légumes on reprend un bus : Jean n’a même  pas eu à payer : c’est gratuit pour les plus de 60 ans !...