48° 49′ 06″ N 3° 28′ 24″ W / 48.818203, -3.473461 (carte) Et oui ! C'était notre position en octobre ! En Bretagne ! |
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L'édifice d style roman, était une chapelle de forme rectangulaire bâtie au XIIème siècle, et comprenant une nef avec deux bas-côtés.
A l'extérieur, donnons un coup d'œil au portail Sud.
Au-dessus de la porte, dans le tympan, l'image du "Christ en Gloire" vêtu d'une longue tunique et levant la main pour bénir.
Autour de lui, l'Aigle, symbole de Saint Jean, et le lion, symbole de Saint Marc, laissant supposer que sur le linteau refait en sous-œuvre, étaient autrefois figurés les deux autres évangélistes, Saint Luc et Saint Matthieu.
Cette chapelle est agrandie au
XIVème siècle. Elle est prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux
arceaux gothiques et une grande fenêtre, à la mode bretonne, est ouverte au
fond de l'abside.
Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui est resté inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman. Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.
Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui est resté inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman. Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.
Le remplage primitif de la fenêtre
d'abside a été remplacé, en fin XVIème siècle, par la rosace et les meneaux
actuels, d'un dessin aussi bizarre que charmant.
Le clocher, avec le curieux dôme à
flèche qui aujourd'hui le couronne, n'est élevé sur la base de la tour qu'au
XVIIème siècle.
De ce même siècle datent les Fonts
Baptismaux, avec leurs admirables balustres, et, derrière l'autel majeur,
le magnifique retable au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de statuettes.
Depuis ce temps, Perros-Guirec s'est transformé. L'église a dû s'agrandir au milieu du XXème siècle où on été construits de nouveaux bras au transept et une sacristie plus spacieuse, qui s'ouvre sur la nef par un vieil entourage de porte à noble allure.
quelques pièces du mobilier :le magnifique retable au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de statuettes.
Depuis ce temps, Perros-Guirec s'est transformé. L'église a dû s'agrandir au milieu du XXème siècle où on été construits de nouveaux bras au transept et une sacristie plus spacieuse, qui s'ouvre sur la nef par un vieil entourage de porte à noble allure.
Le lourd bénitier de granit près du
Baptistère, décoré de 4 personnages grossièrement taillés est du XIIème siècle,
de l'époque de la partie romane de l'édifice.
L'autre bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à grains.
L'autre bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à grains.
La Pietà, à la croisée de la partie romane et de la partie gothique, malheureusement endommagée, date de la fin du XVIème siècle.
Le Christ aux outrages, fin XVème ou début du XVIème siècle, près de la porte de la sacristie, vaut la peine d'être admiré.
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Saint Yves (XVIIIème siècle) |
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Le Saint
Jacques du retable est du XVIIème siècle comme l'ensemble dont il fait partie.
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Saint Jacques et son petit coquillage
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Le chemin de Croix est de maître Le Toiser, peintre perrosien.
entrée de la porte de la sacristie :
à gauche le christ aux outrages
à droite deux stations du chemin de croix
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Tableau de Saint Yves
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Au passage,
nous avons remarqué les deux vitraux modernes du transept, dus au maître
verrier, Hubert de Sainte-Marie : celui de gauche à Saint Yves. A l'entrée du
chœur et autour des fonts baptismaux, d'autres vitraux modernes de l'atelier Le
Guevel.
L'orgue
:
L'orgue de
l'église Saint Jacques a été réalisé en 1996/1997 par Yves Fossaert, facteur
d'orgues à Mondeville, en région parisienne. Il s'agissait là d'un orgue neuf :
l'église de Perros-Guirec n'avait en effet jamais eu d'orgue. L'instrument
comporte 15 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, et compte 958 tuyaux.
Sa bénédiction par Monseigneur Fruchaud, évêque du diocèse et son inauguration
par Monsieur André Isoir ont eu lieu le 20 juillet 1997.
Revenons
à la partie romane :
Les bases
des colonnes sont aujourd'hui enterrées et il faudrait les dégager d'un bon
demi-mètre pour retrouver le rythme primitif. Ces colonnes ou piliers (XIème et
XIIème siècles), au nombre de dix, sont ornées de chapiteaux à motifs originaux
dont certains sont celtiques ou bibliques.
Au second
pilier, à droite du porche d'entrée, on lit "le sommeil d'Adam et la
création d'Eve", puis la scène de "la tentation avec le
pommier".
Au quatrième
pilier nous trouvons une figuration de l'Eucharistie, traditionnelle en Orient
: les deux colombes buvant un Calice, source de vie, fontaine d'immortalité.
En face, sur
le cinquième pilier, une représentation schématique de l'Eucharistie sous la
forme d'un banquet sacré, évocation de la dernière Cène.
Sur le
sixième pilier de droite, est-ce Abraham tenant la main de Sara, tandis que
Agar se tient à l'écart portant son fils dans les bras ?
Sur le
sixième pilier de gauche, en face, nous y lisons le "Sacrifice
d'Abraham" : levant le coutelas sur son fils Isaac, tandis que le bélier
est déjà là pour prendre la place de l'enfant.
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