La Galette, chant traditionnel de l'E.S.M. de SAINT CYR
Pierre Léon Bouisset, né le 23 décembre 1824 à Lacaune (Tarn) et mort le 10 novembre 1900 à Montpellier, est un officier militaire français, auteur du chant de La Galette. Ce chant est devenu l'hymne traditionnel des élèves officiers de l'école militaire de Saint-Cyr.
Chant du Triomphe de la promotion d'ISLY (1843/1845) écrit par l'élève Léon BOUISSET (1824/1900) sur l'air de la "Marche des puritains" tirée de l'opéra de BELLINI.
Cet hymne est devenu le chant traditionnel de Saint-Cyr.
Contexte : en 1845 il est décidé de ne plus faire de distinction entre les élèves mal classés, porteurs d'une épaulette bleue sans frange (la galette), et les bons élèves qui avaient droit à l'épaulette rouge à franges. L'occasion était trop belle de contester la décision par un chant
Cet hymne est devenu le chant traditionnel de Saint-Cyr.
Contexte : en 1845 il est décidé de ne plus faire de distinction entre les élèves mal classés, porteurs d'une épaulette bleue sans frange (la galette), et les bons élèves qui avaient droit à l'épaulette rouge à franges. L'occasion était trop belle de contester la décision par un chant
Noble galette que ton nom
Soit immortel en notre histoire,
Qu'il soit ennobli par la gloire
D'une vaillante promotion.
Et si dans l'avenir
ton nom vient à paraître,
On y joindra peut-être
notre grand souvenir,
On dira qu'à Saint-Cyr
où tu parus si belle
La promotion nouvelle
vient pour t'ensevelir.
Toi qui toujours dans nos malheurs
Fus une compagne assidue
Toi qu'hélas, nous avons perdue !
Reçois le tribut de nos pleurs.
Nous ferons un cercueil
Où sera déposée
Ta dépouille sacrée
Nous porterons ton deuil,
Et si quelqu'un de nous
Vient à s'offrir en gage
L'Officier en hommage
Fléchira le genou !
Amis il faut nous réunir
Autour de la Galette Sainte
Et qu'à jamais dans cette enceinte
Règne son noble souvenir !
Que son nom tout puissant
S'il vient un jour d'alarme
A cinq-cents frères d'armes
Serve de ralliement
Qu'au jour de la conquête
À défaut d'étendard
Nous ayons la Galette
Pour fixer nos regards.
Soit que le souffle du malheur
Sur notre tête se déchaîne
Soit que sur la terre africaine
Nous allions périr pour l'honneur !
Soit qu'un ciel plus pur
Reluise sur nos têtes
Et que loin des tempêtes
Nos jours soient tous d'azur
Oui tu seras encore,
O Galette sacrée
La mère vénérée
De l'épaulette d'or !
Soit immortel en notre histoire,
Qu'il soit ennobli par la gloire
D'une vaillante promotion.
Et si dans l'avenir
ton nom vient à paraître,
On y joindra peut-être
notre grand souvenir,
On dira qu'à Saint-Cyr
où tu parus si belle
La promotion nouvelle
vient pour t'ensevelir.
Toi qui toujours dans nos malheurs
Fus une compagne assidue
Toi qu'hélas, nous avons perdue !
Reçois le tribut de nos pleurs.
Nous ferons un cercueil
Où sera déposée
Ta dépouille sacrée
Nous porterons ton deuil,
Et si quelqu'un de nous
Vient à s'offrir en gage
L'Officier en hommage
Fléchira le genou !
Amis il faut nous réunir
Autour de la Galette Sainte
Et qu'à jamais dans cette enceinte
Règne son noble souvenir !
Que son nom tout puissant
S'il vient un jour d'alarme
A cinq-cents frères d'armes
Serve de ralliement
Qu'au jour de la conquête
À défaut d'étendard
Nous ayons la Galette
Pour fixer nos regards.
Soit que le souffle du malheur
Sur notre tête se déchaîne
Soit que sur la terre africaine
Nous allions périr pour l'honneur !
Soit qu'un ciel plus pur
Reluise sur nos têtes
Et que loin des tempêtes
Nos jours soient tous d'azur
Oui tu seras encore,
O Galette sacrée
La mère vénérée
De l'épaulette d'or !