UN POISSON-LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE
L’Aquarium de la Guadeloupe expose un poisson lion (Pterois volitans) dans un de ses bassins : cette espèce venimeuse, connue également sous le nom de « rascasse volante », est arrivée dans les eaux marines guadeloupéennes en septembre 2010 et présente un danger si on le touche, car son venin est fort et potentiellement dangereux.
Dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux risques liés à l’invasion de cette espèce exotique
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.
Une invasion très rapide
En 1992, 6 Pterois s’évadent d’un aquarium public dans les eaux de Floride. Leur reproduction et adaptation à ce milieu marin est si rapide qu’en 2010, presque la totalité de la Mer des Caraïbes et
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).
* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).
* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.