L'anse s’appuie sur un village au Nord-Ouest de la Guadeloupe,
ce sera notre point de départ pour une visite en bonne et due forme du papillon.
Le village a subi quelques transformations depuis notre première venue en 1994.
Mais il garde son cachet paisible. Indifférent au passage de ses hôtes
navigateurs, il vit sa vie, niché au fond de sa baie profonde, à l’ombre de ses
cocotiers. Deux mondes se côtoient. Le premier est résolument terrien ! Il vit
de la mer sur terre. Il n’entretient pas un commerce frénétique avec les
touristes. Quelques restaurants, un marché matinal, une ou deux boutiques de
souvenir, une église, une gendarmerie, une pharmacie, quelques pauvres
épiceries, et ses maisons typiques construites au ras de la rue façonnent son
profil. Le second monde vient de la mer, s’approvisionne, se repose, vit sa vie
sur l’eau et repart.
Le marché se passe très simplement, au milieu du village, sur le trottoir, à même la rue et la circulation, une étale généreuse nous propose tout ce que la Guadeloupe compte de fruits et légumes : oranges, pamplemousses, ananas, mangues, avocats, choux, salades, cristophines. La liste serait bien trop longue si elle devait se prétendre exhaustive, c’est un véritable festival de couleurs et de saveurs. Nous remplissons les sacs nous-mêmes, la marchande pèse plus ou moins, elle arrondit les tarifs à la tête du client.
La plage de Deshaies a des allures surprenantes. Ce n’est pas à franchement parler le type même de plage que l’on pourrait trouver dans les catalogues touristiques. Sur le sable les terrasses des restaurants écroulées attendent la vague qui les fera sombrer. Une maison se disloque sans que personne ne semble y prêter attention. Certaines cases, semblent, en un coup de vent bien dosé, avoir été levées de terre puis précipitées par la pesanteur au sol. Très près de la rive, les demeures récemment construites contrastent par leur blancheur éclatante avec les taudis de bois délabrés. Le ressac des coups de tempêtes de la période d’hivernage a dû en décourager plus d’un !
Qui se souvient de Robert Deshaies, propriétaire à Marie-Galante, qui donna son nom au village? L'Assemblée coloniale l'avait délégué, en 1763, en qualité d'agent de la colonie, auprès de la cour de Londres, au moment de la négociation du traité de Paris.
Mais, Deshaies ne ressemble pas à un village abandonné et vétuste. C’est un village qui soigne son bien-être et les vertus d’une ville retirée dans le Nord de la Basse-Terre. Si un cyclone dévastateur ne vient pas saborder les bonnes intentions, Deshaies gardera le cachet d’une petite ville antillaise qui ne cherche pas vraiment à se développer d’un point de vue touristique. Elle cherche tout simplement à préserver son ambiance sereine et sa qualité de vie. Les habitants n’ont pas l’ambition d’en faire un rendez-vous branché, où les touristes de la dernière vague se précipiteront. Peu de monde donc dans les rues où le temps est compté par les cloches de l’église qui résonnent toutes les demi-heures.
Il l’est aussi, de nos amies les tortues ! Deshaies est devenu leur piscine préférée. Grâce aux lois de protection de l’environnement, la Guadeloupe est parvenue à reconstitué lentement, une petite population de tortues. Impossible de nager dans la baie sans voir l’une d’entre elles dresser la tête et reprendre, à quelques mètres de nous, une grosse goulée d’air. Avec le masque on peut assister à leur repas. Elles grignotent à longueur de journée un énorme plat de salade sous-marine en compagnie de leurs poissons pilotes, au milieu de récifs en forme de boule ou de champignon, au travers de coraux aux branches rigides de calaire ou contre les lames souples des gorgones, où des poissons multicolores brillent dans les rayons du soleil tamisés : ballet féerique, tout de mouvement, de couleur et de lumière, bancs argentés des alevins poursuivis dans des courses zigzaguantes au milieu d'obstacles sans nombre par des poissons jaunes, rouges, verts ou bleus...
L’étonnant cimetière, accroché aux flancs d’une colline à l’entrée du bourg, draine une foule de curieux. Les badauds se font plus nombreux lors des festivités nocturnes de la Toussaint. Nous sommes loin de cette date et, pourtant, la cire fondue sur les tombes témoigne de l’ampleur de la cérémonie aux mille bougies. Les tombes prennent l’allure fastueuse de maisons miniatures. Elles sont carrelées en noir et blanc, comme le seraient une salle de bain rétro ou un intérieur de cuisine des années 70. Certaines tombes sont construites sur deux étages avec un balcon parfois terminé par une balustrade en fer forgé. Au pied de la colline, la noblesse et la pompe des demeures des morts, tranche avec le dénuement et la vétusté de certaines maisons au bois si usé qu’il paraît rouillé
Anse à la barque
Ici, aucune plage idyllique faite du traditionnel sable blanc, les eaux ne sont pas cristallines. En revanche, en pénétrant dans la baie, une atmosphère d’authenticité nous envahit. Les pêcheurs amarrent leurs barques à des corps morts qui tapissent une bonne partie de l’anse à la barque, la bien nommée. Sur la plage, des cabanes improvisées servent de garages à bateaux. Dans des paillotes de tôles et de bois, les pêcheurs réparent leurs filets. Quelques casiers à langoustes rouillent sur la plage de galets. Une maison créole, typique en bois, au toit rouge en tôle ondulée, aux murs blancs et sertie d’une jolie terrasse couverte honore le centre de la plage. Le mouillage est idéalement abrité de la houle. Sur la pointe Nord, un autre phare relaye celui de l’Anse à la Barque. Ses pieds sont recouverts d’une herbe calcinée où des vaches paissent dans une longue contemplation de l’horizon outre-mer. Seul inconvénient, une route circule tout au long du cirque de la baie. Cependant, la baie garde un charme particulier, au décor d'opérette.
Cette baie a une petite histoire. En 1691, les Anglais désiraient prendre aux Français la Basse-Terre. Ils débarquèrent dans l’Anse à la Barque et pillèrent et incendièrent les maisons du bord de mer. Les Français par inconscience n’avaient laissé là qu’une vingtaine d’hommes en vigie. Les Anglais en vinrent à bout rapidement, mais leur évolution fut arrêtée par les pentes escarpées qui encerclent la crique. En 1806, deux navires français furent coulés dans la baie par les Anglais (encore eux !), l’un deux, véritable coffre-fort flottant transportait un trésor de plus de 500 000 francs or... Aujourd’hui, je ne peux passer dans cette baie sans me laisser tenter par un petit snorkeling, sait-on jamais...
Reprenons la mer...
Puis c'est le canal des Saintes où se déroula la fameuse bataille navale avec la flotte de l'amiral de Grasse
La bataille des Saintes se déroule du 9 avril au 12 avril 1782, pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, entre une flotte britannique dirigée par George Rodney et une flotte française dirigée par le comte de Grasse. La flotte britannique en sort victorieuse. L'affrontement fut baptisé du nom des Saintes (un groupe d'îles situé dans les Antilles, entre la Basse-Terre (Guadeloupe) et la Dominique) où il s'est produit.
Si vous allez en Guadeloupe, je vous conseille d’aller passer une journée à l’ile des Saintes. C’est, à mon avis la plus belle des iles des environs. Une fois arrivés sur place, vous débarquez sur l’ile sur un petit embarcadère plein de charme. Pour se déplacer là-bas, préférez la marche à pied (l’ile n’est pas très grande) ou la location d’un scooter.
Le fort Napoléon est un fort sur l'île de Terre-de-Haut, dans l'archipel des Saintes. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 décembre 1997.
Il fut bâti au sommet du morne Mire, à l'emplacement du premier fort appelé "Fort Louis", qui fut détruit en 1809 par les Anglais. Cette magnifique forteresse militaire est restée intacte, et classée monument historique.
Achevé en 1867, le fort doit son nom à Napoléon III, qui n'y mit jamais les pieds. Il ne servit jamais non plus de forteresse, en temps de guerre, mais de pénitencier jusqu'au début du siècle dernier.
Aujourd'hui transformé en petit musée sur l'histoire des Saintes et son environnement culturel, sa visite est très intéressante, tout autant que le chemin de ronde, d'où on surplombe la quasi-totalité de l'île, au milieu d'un jardin botanique dédié aux plantes grasses auxquelles se mêlent de nombreux iguanes.
En face, au sommet de l'îlet Cabrit, le Fort Joséphine, terrain de broute de petites chèvres noires.
Ensuite nous avons fait escale en Dominique à Porthmouth
Portsmouth est une ville de la Dominique, située dans la paroisse de Saint-John, dans le nord de l'île.
Au nord-ouest de la Dominique, Portsmouth est la
deuxième ville de l’île, sur la Prince Rupert Bay. Ce port était un haut lieu de
mouillage puisqu’il accueillit entre autres Christophe Colomb lors de sa 4è
expédition en 1504, et fut le théâtre des combats et rivalités entre pirates au
XVIè siècle.
De part son célèbre port, Portsmouth était en principe
naturellement destinée pour devenir la capitale de la Dominique, et c’est
malheureusement une épidémie de fièvre jaune et de paludisme qui compromit le
destin de Portsmouth.A voir et à visiter à Portsmouth :
- Le Cabrits National Park : pour découvrir les ruines du Fort Shirley
- La rivière indienne : pour remonter la mangrove http://takari.canalblog.com/albums/la_dominique/photos/11574708-riviere_indienne.html
- Les plages de sable noir qui bordent la ville, et en particulier la plage en face du Portsmouth Beach Hotel.
- La plage de Toucari Bay : au nord de Portsmouth pour ses fonds marins et ses épaves de bateaux.
Plus sur "Communes de la Dominique "
Plus au sud se trouve le parc national du morne trois
pitons.
Imaginez le monde dans son état originel avant le
passage du temps et de l'homme. Le relief montagneux a limité l'activité de
l'homme et le développement se concentre sur la côte. Le résulat? Des pointes
allant jusqu'a 1500m au dessus de la mer, 12 chutes d'eau incontournables, un
grand nombre de cours d'eau ainsi qu'une grande diversité d'espèces de plantes
et d'animaux!
A ne pas manquer :
Les chutes Trafalgar sont constituées de deux chutes adjacentes. La plus haute s'élève à 38 mètres. La plus haute nommée le Père et la plus petite, la Mère. Populaires et faciles d’accès, elles offrent une vue extraordinaire. Un chemin bien entretenu emmène les visiteurs de la route jusqu’à une plate- forme d’où il est possible de voir les deux chutes et de prendre des photos. Il est également autorisé d’escalader les rochers et de nager dans le bassin au pied de la Mère!
Le Lac Bouillant et la Vallée de la Désolation font également partie des attractions phares. C’est un chaudron de 61m de large avec des murailles de 30,5m de hauteur et une profondeur d’eau gris bleue qui bouillonne sur plus de 59m de
profondeur. Le lac est en fait une fumerolle : une fissure par laquelle s’échappe les gaz de la lave en fusion, sa température peut aller jusqu’à 92°C. On met trois heures pour y arriver.
L’Emerald Pool est un des sites naturels les plus populaires de la Dominique : un bassin d’eau turquoise tourbillonnante dans lequel tombe une chute de 6m de hauteur
Sur la route en direction de Roseau se trouve le charmant village de Wotten Waven qui abrite plusieurs spas naturels. Vous pourrez découvrir l’une de ces sources d’eau chaude naturelle à Ti Kwen Glo Cho, Chez Screws ou encore à Tia.
Les visiteurs apprécient également de pagayer sur le lac Fresh Water en admirant la piste sinueuse qui court le long du lac.
A ne pas manquer :
Les chutes Trafalgar sont constituées de deux chutes adjacentes. La plus haute s'élève à 38 mètres. La plus haute nommée le Père et la plus petite, la Mère. Populaires et faciles d’accès, elles offrent une vue extraordinaire. Un chemin bien entretenu emmène les visiteurs de la route jusqu’à une plate- forme d’où il est possible de voir les deux chutes et de prendre des photos. Il est également autorisé d’escalader les rochers et de nager dans le bassin au pied de la Mère!
Le Lac Bouillant et la Vallée de la Désolation font également partie des attractions phares. C’est un chaudron de 61m de large avec des murailles de 30,5m de hauteur et une profondeur d’eau gris bleue qui bouillonne sur plus de 59m de
profondeur. Le lac est en fait une fumerolle : une fissure par laquelle s’échappe les gaz de la lave en fusion, sa température peut aller jusqu’à 92°C. On met trois heures pour y arriver.
L’Emerald Pool est un des sites naturels les plus populaires de la Dominique : un bassin d’eau turquoise tourbillonnante dans lequel tombe une chute de 6m de hauteur
Sur la route en direction de Roseau se trouve le charmant village de Wotten Waven qui abrite plusieurs spas naturels. Vous pourrez découvrir l’une de ces sources d’eau chaude naturelle à Ti Kwen Glo Cho, Chez Screws ou encore à Tia.
Les visiteurs apprécient également de pagayer sur le lac Fresh Water en admirant la piste sinueuse qui court le long du lac.
Description
Le drapeau est composé d’un fond vert avec une croix tricolore, symbole du christianisme qui est la religion d’État. Cette croix est composée de trois couleurs (jaune, blanc, noir) qui représente la Sainte-Trinité et dont chacune possède une signification :- la bande jaune représente le Soleil et l’agriculture (production de citrons ou de bananes) ; c’est aussi l’emblème des premiers Indiens, à savoir les Arawaks et les Caraïbes ;
- la bande blanche représente les rivières et les sources d’eau, et plus allégoriquement la pureté ;
- la bande noire quant à elle représente la riche terre mais aussi la population issue de la traite des Noirs. Comme la Dominique a aboli l’esclavage dès 1833, beaucoup d’esclaves des îles voisines allèrent se réfugier dans le pays.
Au centre du drapeau, on trouve un cercle rouge avec un perroquet présent endémique de l’île, l’Amazone impériale (Amazona imperialis), devenu son emblème. L’oiseau incarne le désir et la volonté de s'élever toujours plus vers une haute destinée. La couleur rouge du cercle symbolise elle la justice sociale.
Dix étoiles vertes à cinq branches entourent l’animal, une étoile pour chaque paroisse du pays.
Maintenant c'est la traversée vers la Martinique et donc le canal de la Dominique
Le canal de la Dominique (en anglais Martinique Passage) est un détroit de la mer des Antilles, dans les Caraïbes. Large de 35 kilomètres, il sépare La Martinique au sud, de La Dominique au nord.
La traversée se passe rapidement grâce à un alizé "musclé" qui nous amène au mouillage de Saint-Pierre sous la montagne Pelée.
La montagne Pelée est un volcan actif situé dans le Nord de la Martinique, une île des Antilles constituant un département d'outre-mer de France. La montagne est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30.000 personnes sont mortes. Cette éruption a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan.