dimanche 26 octobre 2014

MYSTERIEUSE MOUSTIQUE ...

Mystère sur l'île Moustique





Un paradis pour milliardaires


Dans la mer des Caraïbes se trouve un minuscule îlot de 7 km2 : l’île Moustique.
Paradis pour milliardaires, cette île compte pour résidents de nombreuses stars comme Mick Jagger ou David Bowie qui apprécient particulièrement son isolement et sa sécurité.
Un drame inédit

Mais pour la première fois de son histoire, ce petit paradis est le théâtre d’un meurtre le 27 février 1998. A 7 heures du matin les domestiques de la Villa Fort Shandy découvrent le corps sans vie de Suzie Mostberger, 56 ans, la locataire des lieux, allongé sur son lit, la gorge tranchée. Elle présente une plaie profonde à la base du cou et d'autres infligées post-mortem à l'abdomen et aux genoux. Son nez porte la marque d'un coup violent.

Veuve d’un grand industriel Alsacien depuis 1993, elle avait l’habitude de passer ses vacances sur l’île depuis de nombreuses années. Femme élégante et mondaine elle participait très souvent à de somptueuses réceptions.


Le soir du meurtre elle se rend à une soirée d’anniversaire célébrée dans une villa voisine. Une fois la soirée terminée, elle rentre se coucher dans la villa qu’elle loue, mais plus personne ne la reverra vivante.

Puisque la victime est française ce sont des policiers français qui mènent l’enquête. Ils cherchent tout d’abord à établir le mobile du crime qui reste obscur.
Test ADN

Suzie n’a pas d’ennemis connus et aucun objet de valeur n’a été volé dans la villa. Seul indice pour les enquêteurs : une trace de sang sur un couteau utilisé par la victime pour se défendre.

180 résidents habituels de l’île, dont Mick Jagger, sont donc soumis à un test ADN mais les résultats sont tous négatifs.


Les policiers envisagent alors plusieurs pistes. Dans un premier temps, ils s’intéressent à un jeune serbe de 27 ans, le compagnon de Suzie. Il est la seule personne à avoir un mobile puisque ce drame le fait hériter de trois millions de francs. Or l’enquête montre que Suzie souhaitait lui couper les vivres à cause de sa fâcheuse habitude à se faire entretenir. Toutefois, après de nombreux interrogatoires, il est mis hors de cause.
L’hypothèse d’un cambriolage

Les policiers explorent alors la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné. L’hypothèse est d’autant plus crédible qu’un cambriolage a eu lieu à 300 mètres de la maison le soir du crime.

A ce jour l’enquête est au point mort. Les autorités locales sabotent délibérément le travail des policiers français. Cette affaire a entaché la réputation de paradis sécuritaire de l’île et donc tout est fait pour l’étouffer.


Mais il semble que ce ne soit pas la seule raison de ce manque de coopération. L’île Moustique est le cadre de trafics de drogue et de créations d’entreprises offshore et les autorités voient d’un mauvais œil que les policiers français mettent leur nez là-dedans.

On ignore toujours qui a tué Suzie Mostberger.

2005 : 5 ans après le meurtre d'une Alsacienne dans l'île des Caraïbes, la police locale traîne des pieds. L'avocat de la famille tente de relancer les investigations via le Quai d'Orsay.

Libération
Strasbourg de notre correspondant
La scène de crime n'a rien d'extraordinaire. Le corps d'une femme étendu en travers d'un lit, chemise de nuit remontée jusque sous le dos, jambes pendantes et écartées. Du sang sur les draps, les oreillers, le mur. Il y a une plaie profonde à la base du cou, d'autres infligées post-mortem à l'abdomen et aux genoux. Le nez porte la marque d'un coup violent. Dans la main droite de la victime, un couteau de chasse à lame repliable ensanglanté. Le cadre, lui, n'est pas banal. Une luxueuse villa baptisée «Fort Shandy», sur l'île Moustique, minuscule confetti de la mer des Caraïbes. Un paradis pour milliardaires cerné de plages de sable blanc. C'est là qu'a été retrouvé, au matin du 27 février 1998, le corps de Suzie Mostberger, 56 ans, riche héritière alsacienne, mondaine, exubérante et boulimique. Depuis ? Pas grand-chose, sinon rien. L'enquête est au point mort depuis cinq ans. «La police française ne peut rien faire parce qu'elle se heurte à la résistance de l'Etat de Saint-Vincent-et-les-Grenadines», dont dépend l'île Moustique, accuse aujourd'hui Me Thierry Moser, l'avocat des deux soeurs de Suzie Mostberger.
Message d'Interpol. Pourtant, la collaboration entre les autorités locales et françaises avait plutôt bien débuté. Quelques jours à peine après le crime, deux policiers du SRPJ Antilles-Guyane débarquent sur l'île Moustique pour une mission d'assistance internationale. Mais ils découvrent avec effarement les méthodes de leurs collègues locaux : quatre policiers ont pris leurs quartiers à Fort Shandy, dormant dans les chambres, utilisant la salle de bain, modifiant la disposition des lieux. On a connu mieux en matière de préservation de la scène de crime. Les enquêteurs français participent tout de même à quelques entretiens avec les proches de la victime et effectuent des prélèvements. Ils échafaudent des hypothèses et placent en tête de liste le crime de rôdeur.
Depuis une vingtaine d'années, Suzie Mostberger louait pour un ou deux mois par an l'une des somptueuses villas de Moustique. Sur l'île, elle ne faisait guère mystère de sa fortune, héritée de son père puis de son mari, un industriel alsacien décédé en 1993. Le soir précédant son assassinat, elle s'était rendue à l'une des «parties» que donnent les habitués de Moustique et avait regagné vers 23 heures sa villa, dont le salon, ouvert aux quatre vents, n'a ni porte ni fenêtres. Les délits sont rares sur l'île, administrée par la Mustique Company, une société privée qui dispose de son propre service de gardiennage, mais les policiers n'excluent pas la piste d'un cambriolage ayant mal tourné. D'autant qu'une autre propriété a été «visitée» au cours de la nuit du meurtre. La police criminelle de Saint-Vincent assure aux enquêteurs français qu'elle dressera rapidement la liste des personnes présentes sur l'île cette nuit-là, quelques centaines au maximum. Mais, de retour en Guadeloupe, les officiers du SRPJ déchantent : la police locale ne répond plus aux sollicitations téléphoniques, pas plus qu'aux messages d'Interpol. Agissant sur commission rogatoire internationale d'un juge d'instruction de Strasbourg, où une information judiciaire a été ouverte, des policiers français retournent sur l'île Moustique en septembre 1998 et juillet 1999. Lors de ces deux missions, ils se heurtent à l'inertie de leurs collègues locaux, pourtant bien implantés sur une île peu peuplée. Pire, cette inertie vire, selon un officier français, à la «rétention volontaire d'informations» et à l'«obstruction ostensible et maladroite, mais efficace».
Une empreinte digitale relevée sur les lieux du crime permet toutefois d'identifier une suspecte liée à des trafiquants de cocaïne. Mais la jeune femme est finalement mise hors de cause par une expertise plus sophistiquée. Depuis, plus rien. Les policiers de l'île Moustique n'ont pas exécuté les missions ordonnées dans le cadre de la commission rogatoire internationale. Dans leurs rapports, les officiers français pointent la volonté manifeste des policiers locaux d'enterrer l'enquête et émettent de sérieux doutes sur leur probité.
«Saboter délibérément». Selon Francine Marrie, l'une des soeurs de Suzie Mostberger, la volonté de «préserver l'image de l'île Moustique» expliquerait cette absence de collaboration. «C'est la première fois que je vois un Etat souverain saboter délibérément une enquête, affirme Me Moser. Saint-Vincent-et-les-Grenadines viole sans aucune retenue les principes élémentaires de légalité et de justice. Ce n'est plus une gestion policière du dossier qu'il nous faut, mais une gestion diplomatique, pour forcer cet Etat voyou à collaborer.»
Au mois de juillet, l'avocat a écrit au procureur de la République de Strasbourg, indiquant que seule une intervention du ministère des Affaires étrangères permettrait de relancer l'enquête. Interrogé sur les suites données à ce courrier, le parquet indique que «le juge d'instruction a fait le 16 août un rappel concernant les commissions rogatoires aux autorités locales». Nul ne sait si ce rappel a été entendu.
2007 :  10 ans après le meurtre de la Strasbourgeoise Suzie Mostberger, retrouvée égorgée dans sa villa sur l’île Moustique, dans les Caraïbes, le juge d’instruction en charge de l’affaire a prononcé lundi une ordonnance de non-lieu, mettant ainsi fin à une enquête au point mort depuis 2001.

Perdu au milieu de la mer des Caraïbes, un minuscule bout de terre de 7 kilomètres carrés : l’île Moustique. L’endroit, s’il est connu pour être un véritable paradis pour milliardaires, l’est aussi pour une sordide affaire. Une affaire de meurtre toujours non élucidée à ce jour.
27 février 1998, il n’est pas encore 7 heures du matin. Cela fait trois semaines que Suzie Mostberger, 56 ans, est arrivée sur l’île. Et cela fait quelques jours que son amant, le fils d’un diplomate yougoslave, est retourné en Suisse, où il vit. Veuve d’un grand industriel alsacien depuis 1993, Suzie n’est pas en territoire inconnu. Depuis de nombreuses années, elle a pris l’habitude de passer ses vacances sur l’île. Elégante et mondaine, elle participe d’ailleurs régulièrement aux somptueuses réceptions qui y sont organisées.

Ce matin-là, et alors que le jour ne s’est pas encore levé, les domestiques de la villa Fort Shandy, celle louée par Suzie, ont découvert son corps sans vie. Allongée sur son lit, la veuve avait la gorge tranchée et présentait des plaies, vraisemblablement infligées post-mortem, à l’abdomen et aux genoux.
A la demande du gouvernement de Saint-Vincent, dont dépend l’île Moustique, le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, assiste dans un premier temps les enquêteurs locaux. Puis, rapidement, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Strasbourg, les enquêteurs s’émancipent.

Trace de sang

Pour seul indice, ils disposent d’une trace de sang trouvée sur un couteau utilisé par la victime pour se défendre. Cent quatre-vingt résidants habituels de l’île, dont Mick Jagger, l’éternel chanteur des Rolling Stones, sont soumis à un test ADN. Tous se révèlent négatifs.
Les policiers ne baissent pas les bras pour autant et commencent à échafauder plusieurs scénarios. D’abord, ils s’intéressent à l’amant de la victime. Il est en effet la seule personne à avoir un mobile : la disparition de Suzie lui fait hériter de 3 millions de francs (450.000 euros). Il sera finalement mis hors de cause.
Qu’a cela ne tienne, les policiers explorent alors la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné, une piste d’autant plus crédible qu’il y en a eu un à 300 mètres de la maison louée par Suzie le soir du crime. En vain. Un peu plus tard, les enquêteurs tenteront un rapprochement avec le meurtre d’une touriste allemande sur une plage de Bequia, à quelques kilomètres de l’île Moustique. Echec là aussi.
Après bientôt dix ans d’enquête, le juge d’instruction strasbourgeois Thierry Lefèvre, qui avait récemment repris l’information judiciaire sur le meurtre de l’Alsacienne, a signé la semaine dernière une ordonnance de non-lieu. Le ou les assassins de Suzie, morte à la veille de son retour en France, ne seront jamais retrouvés. Sa famille a indiqué hier qu’elle ne fera pas appel du non-lieu.
C'est sur France Soir !

Kate et William sur l'île Moustique : dernières vacances avant bébé

PEOPLE - Le couple princier s'est accordé quelques jours de vacances sur l'île Moustique avec les parents de Kate : une tradition familiale.

Kate et William en 2008, en balade sur la mer des Caraïbes.
Kate et William en 2008, en balade sur la mer des Caraïbes. Photo : © Splashnews / KCS PRESSE

Kate pique l'île Moustique aux touristes


Kate pique l'île Moustique aux touristes
Kate pique l'île Moustique aux touristes © REUTERS/POOL New

Royal Blog


L'arrivée de Kate sur l'île Moustique a perturbé le calme de cet endroit paradisiaque.

Le débarquement de Kate accompagnée de sa famille à l’île Moustique incommode les autres vacanciers. D’après le « Daily Mail », les mesures de sécurité mises en place pour assurer la protection de la duchesse limitent leurs déplacements : Ils ont l’interdiction de louer les «mules», des voiturettes de golf utilisées traditionnellement pour se déplacer dans l’île.

La peur du paparazzi

Plusieurs touristes se sont également plaints d’avoir été soumis à un interrogatoire tatillon alors qu’ils se promenaient sur la plage. Un millionnaire local, qui ne veut pas dévoiler son identité mais ne fait pas mystère de son agacement, ironise : «Quand on paye beaucoup, beaucoup d’argent pour profiter de l’île la plus paradisiaque des Caraïbes, ce n’est pas exactement la manière dont on s’attend à être traité».
Selon un membre du service de sécurité sur place, «la première préoccupation n’est pas l’éventualité d’un crime mais la crainte que les visiteurs ne harcèlent Kate et ses proches en tentant de prendre des photos». Kate est accompagnée de ses parents, de sa sœur Pippa et de son frère James. Ils résident dans la villa luxueuse du gestionnaire de hedge funds, Mark Cecil. William est attendu dans les prochains jours.