mardi 30 juillet 2013

Tréguier. Les débris de l'ancien tombeau de Saint-Yves dans le Guindy ?

 
 
 

Le premier tombeau de saint Yves gît dans le lit du Guindy

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photo jean-yves le boulanger et hervé specque ont entrepris jeudi matin des premières recherches dans le guindy, où les débris du tombeau de saint yves ont pu être balancés par les vendales du bataillon d’etampes en 1793. « il y a quelque chose… »
Jean-Yves Le Boulanger et Hervé Specque ont entrepris jeudi matin des premières recherches dans le Guindy, où les débris du tombeau de saint Yves ont pu être balancés par les vendales du bataillon d’Etampes en 1793. « Il y a quelque chose… »

Jeudi matin, Jean-Yves Boulanger et Hervé Specque, du club Trégor plongée, ont effectué des premières recherches sous marines des débris du premier tombeau de saint Yves, qui reposent dans le Guindy depuis 1793. Bien inspirés, par déduction, les deux plongeurs sont sortis de l’eau optimistes. « Nous allons accentuer les recherches, il y a quelque chose là-dessous. Nous avons découvert une pierre de taille qui mérite d’être nettoyée et identifiée. »

Le cercueil de pierre blanche aurait été jeté dans le Guindy
Ce tombeau est resté intact jusqu’en 1793, quand le tristement célèbre « bataillon révolutionnaire d’Etampes », saccagea et détruisit le mausolée, ainsi que tous les objets d’art sacré. Mais seuls l’or et l’argent les intéressaient. Fort heureusement, les reliques de saint Yves avaient préalablement été cachées dans un caveau de la cathédrale. Les vandales jetèrent à la mer les débris arrachés.
" Le cercueil est en pierre blanche fine et polie comme du marbre. Sur les faces on avait sculpté les victoires de Jean IV le Conquérant. Sur le cercueil la statue du Saint dormait, couchée. Le tout couronné d'un dôme de la même pierre blanche d'une exquise architecture, porté par de sveltes et élégantes colonnettes."
L'authenticité de ces reliques fut coonstatée le 28 avril 1801 par l'abbé de Saint-Priest, vicaire général du diocèse. Le chef de saint Yves, bien conservé, est depuis exposé  à la vénération des fidèles et en particulier lors de la procession du grand pardon.

L'hiver 1794, au coeur de la Terreur révolutionnaire, le bataillon des volontaires d'Étampes a mis à sac tous les monuments religieux.
Au cours du saccage, tous les mobiliers, statuaire, orfèvrerie, vitraux ont disparu de la cathédrale. L'édifice a été utilisé comme écurie. Les chroniqueurs ont rapporté que les pierres blanches (tuffeau ou marbre ?) du tombeau de saint Yves ont été balancées dans la rivière. Un fait historique qui n'a pas laissé indifférent Jean-Yves Le Boulanger. Féru de plongée sous-marine, il a amorcé, hier, des recherches dans le Guindy, en compagnie d'un autre plongeur, Hervé Specque. Une première plongée d'une demi-heure pour l'instructeur de Trégor-Plongée qui n'as pas été infructueuse.

Des investigations plus poussées

Dans une eau à 11° et une bonne visibilité de 2,50 m à 3 m, « j'ai trouvé, après l'avoir libérée de sa vase, une pierre blanche rectangulaire et taillée », a confié l'expert en bâtiment et plongée sous-marine, qui pourrait provenir dudit tombeau. « Cette piste est intéressante et je vais proposer à mes amis plongeurs des investigations plus poussées sur ce site et, s'il y a lieu, j'en informerai la direction des recherches archéologiques sous-marines », a-t-il déclaré.

CHEZ POL

 L a particularité de Raphaël Glucksmann, c’est d’avoir toujours l’air d’être content, mais vraiment. Il a l’air de vivre sa meilleure vie, ...