Bientôt les alizés vont revenir, les fameux "travelwinds"... ou "tradewinds"... l'occasion pour beaucoup de se lancer dans LA traversée de l'Atlantique !
LA TRANSAT : Un rêve accessible
De tout temps, les marins n'ont eu de cesse de s'en aller voir de l'autre côté de l'Atlantique, si la vie était plus agréable. De Colomb à Gerbault, de Bombard à Tabarly, les exploits sportifs ou humains jalonnent cet océan Atlantique qui continue de faire fantasmer nombre d'entre nous.
A ne pas oublier
La préparation du bateau
Avant de vous lancer dans une transat, il convient de préparer correctement votre bateau : en plus de l'avitaillement et de l'organisation de la vie à bord (voir plus loin), il faut que votre bateau soit dans un état parfait.
Moteurs, gréement, écoutes et drisses doivent être impeccablement révisés et tous les éléments douteux changés. Il faut impérativement embarquer les pièces de rechange indispensables (filtres à huile et à gasoil, courroies, rotor de pompes, filtres pour les pompes, quelques poulies et un bon lot de manilles et une collection complète de bouts et de quoi changer les drisses, matériel de plomberie et d'électricien… C'est fou comme on devient un véritable artisan capable de gérer tous les corps de métiers en seulement quelques jours…).
Pour réussir sa transat,
il ne faut surtout pas oublier :
• Des lignes de traîne pour améliorer l'ordinaire
• Des livres en grande quantité : on lit beaucoup et beaucoup plus vite en mer…
• Des DVD pour occuper les quarts de nuit
• De la musique : là encore, beaucoup et surtout des genres très différents. La musique est presque toujours omniprésente à bord, et un artiste adoré en début de transat peut facilement être honnis après 15 jours de passage en boucle…
• Un MP3 pour s'isoler. Un bon moyen de se déconnecter lorsque l'envie d'être seul se fait sentir.
• Quelques bonnes bouteilles et un avitaillement cohérent pour soutenir le moral des troupes…
Avant de vous lancer dans une transat, il convient de préparer correctement votre bateau : en plus de l'avitaillement et de l'organisation de la vie à bord (voir plus loin), il faut que votre bateau soit dans un état parfait.
Moteurs, gréement, écoutes et drisses doivent être impeccablement révisés et tous les éléments douteux changés. Il faut impérativement embarquer les pièces de rechange indispensables (filtres à huile et à gasoil, courroies, rotor de pompes, filtres pour les pompes, quelques poulies et un bon lot de manilles et une collection complète de bouts et de quoi changer les drisses, matériel de plomberie et d'électricien… C'est fou comme on devient un véritable artisan capable de gérer tous les corps de métiers en seulement quelques jours…).
Pour réussir sa transat,
il ne faut surtout pas oublier :
• Des lignes de traîne pour améliorer l'ordinaire
• Des livres en grande quantité : on lit beaucoup et beaucoup plus vite en mer…
• Des DVD pour occuper les quarts de nuit
• De la musique : là encore, beaucoup et surtout des genres très différents. La musique est presque toujours omniprésente à bord, et un artiste adoré en début de transat peut facilement être honnis après 15 jours de passage en boucle…
• Un MP3 pour s'isoler. Un bon moyen de se déconnecter lorsque l'envie d'être seul se fait sentir.
• Quelques bonnes bouteilles et un avitaillement cohérent pour soutenir le moral des troupes…
La transat est un moment à part dans une vie de marin, c'est souvent le moment fort, celui dont vous rêvez depuis des années : se retrouver pour une quinzaine de jours, seul, en famille ou entre amis, au milieu de l'Atlantique, à la recherche de vous-même, et à la poursuite d'un mythe que vos lectures d'adolescents ont magnifiée. Mais voilà, faire une transat ne s'improvise pas. Alors, comment se préparer au mieux pour vivre à fond cette expérience…
Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !
Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du magazine qui, depuis plus de vingt ans, nous ont compté leurs transats, ce sont bien ceux qui ont manqué de vent ou ont été obligés de faire du près qui ont le plus souffert. Il ne faut donc pas hésiter à retarder son départ des Canaries et pourquoi ne pas faire appel à un routeur afin de mettre toutes les chances de son côté pour que la transat se passe bien ?
Les rallyes
Pour ceux qui ont une appréhension trop importante, il existe un système bien rassurant : traverser dans le cadre d'un rallye ou d'une course croisière. L'ARC entraîne ainsi à travers l'Atlantique plus de 100 bateaux chaque année. Il existe beaucoup d'organisations (transat des Passionnés, rallyes des îles du Soleil…), dont le principe est toujours le même : vous permettre de vivre votre transat, avec la sécurité d'avoir d'autres bateaux autour de vous en cas de soucis en mer et en se retrouvant aux escales pour des grands moments de convivialité. Les parcours varient selon les organisateurs. Les avantages de la formule sont multiples : vous n'avez pas à organiser les escales, trouver une place pour votre catamaran dans les marinas, et surtout, partant en groupe vous avez l'assurance d'avoir, à portée de VHF, un bateau qui pourra vous aider, vous conseiller ou vous remonter le moral si le besoin s'en fait sentir. Certains rallyes sont même de vraies courses, avec un classement prestigieux, que nombre de skippers rêve d'accrocher à leur palmarès. Ce système rassurant permet de traverser, seul, "en vrai", tout en profitant d'un environnement sécurisant. En revanche, les inconvénients de ces rallyes sont leur coût d'inscription, mais aussi les dates fixes pour le départ. Et si la météo n'est pas bonne, il faut quand même partir…
Alors on y va ?
Mais qu'est-ce qui vous retient ? Tous ceux qui y sont allés n'ont qu'un rêve : y retourner ! Chaque transat est unique, offrant des moments intenses et grandioses et des souvenirs en pagaille. Un vrai bonheur à partager avec sa famille, ses amis ou à vivre en solo !
Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !
Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du magazine qui, depuis plus de vingt ans, nous ont compté leurs transats, ce sont bien ceux qui ont manqué de vent ou ont été obligés de faire du près qui ont le plus souffert. Il ne faut donc pas hésiter à retarder son départ des Canaries et pourquoi ne pas faire appel à un routeur afin de mettre toutes les chances de son côté pour que la transat se passe bien ?
Les rallyes
Pour ceux qui ont une appréhension trop importante, il existe un système bien rassurant : traverser dans le cadre d'un rallye ou d'une course croisière. L'ARC entraîne ainsi à travers l'Atlantique plus de 100 bateaux chaque année. Il existe beaucoup d'organisations (transat des Passionnés, rallyes des îles du Soleil…), dont le principe est toujours le même : vous permettre de vivre votre transat, avec la sécurité d'avoir d'autres bateaux autour de vous en cas de soucis en mer et en se retrouvant aux escales pour des grands moments de convivialité. Les parcours varient selon les organisateurs. Les avantages de la formule sont multiples : vous n'avez pas à organiser les escales, trouver une place pour votre catamaran dans les marinas, et surtout, partant en groupe vous avez l'assurance d'avoir, à portée de VHF, un bateau qui pourra vous aider, vous conseiller ou vous remonter le moral si le besoin s'en fait sentir. Certains rallyes sont même de vraies courses, avec un classement prestigieux, que nombre de skippers rêve d'accrocher à leur palmarès. Ce système rassurant permet de traverser, seul, "en vrai", tout en profitant d'un environnement sécurisant. En revanche, les inconvénients de ces rallyes sont leur coût d'inscription, mais aussi les dates fixes pour le départ. Et si la météo n'est pas bonne, il faut quand même partir…
Alors on y va ?
Mais qu'est-ce qui vous retient ? Tous ceux qui y sont allés n'ont qu'un rêve : y retourner ! Chaque transat est unique, offrant des moments intenses et grandioses et des souvenirs en pagaille. Un vrai bonheur à partager avec sa famille, ses amis ou à vivre en solo !
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