Savez-vous que le compositeur Erik Satie a curieusement intitulé l'une de ses partitions
" Embryons desséchés " Satie, Erik (1866-1925), compositeur | |
1913 / Piano |
Sur l'oeuvre | |
Ce recueil de pièces humoristiques fut composé en 5 jours, entre le 30 juin et le 4 juillet 1913. Comprend : 1- Embryon desséché d'holothurie. 2- Embryon desséché d'edriophthalma. 3- Embryon desséché de podophthalma |
Sur la création de l'oeuvre | |
Première édition : 1913 |
Savez-vous ce quest l'’ holothurie ? c'est un animal invertébré, au corps mou et allongé. Elle est plus communément appelée concombre de mer, bêche de mer ou encore trepang.
Le nom d’holothurie qui signifie "tout à fait impudique", leur a été attribué par Aristote.
Il s’agit d’un animal de l'embranchement des échinodermes et de la classe des holothurides.
De symétrie radiale, à la peau rugueuse, et possédant un cercle de tentacules autour de la bouche, l’holothurie peut atteindre 25 cm de long. Comme tous les échinodermes, ils possèdent cinq rangées de pieds ambulacraires sauf chez les synaptes (cordon mauresque).
A l’une des extrémités s’ouvre la bouche, entourée d’une couronne de tentacules. Les téguments sont mous, on n’y trouve que de minuscules spicules de calcite de formes diverses.
Les holothuries vivent de la zone littorale jusqu’aux grandes profondeurs. Elles sont enfouies dans le sable, rampent sur le fond, ou sont logées dans les anfractuosités des roches.
Elles peuvent former des populations très denses, particulièrement dans les profondeurs. En effet, dans une fosse sous-marine très profonde, elles représentent la moitié des formes vivantes à 4 000 mètres et 90% à 8 000 mètres.
Les holothuries sont essentiellement détritivores. Leur rôle est très important car elles participent activement au remaniement des sédiments.
Elles connaissent trois sources de nourriture : plancton, détritus et matériel organique des sédiments de fond. Un seul spécimen peut avaler plus de 45 kg de sédiments par an.
Certaines espèces sont capables de s'enfouir dans le sédiment et leur action est alors comparable à celle des vers de terre. Les holothuries se nourrissent des détritus, des microalgues et des bactéries contenues dans le sédiment. Quelques holothuries sont suspensivores et filtrent les particules en suspension grâce à leurs tentacules buccaux.
L’une des particularités de l’holothurie est de pouvoir se défendre en cas de danger : elles peuvent, en général, libérer des toxines dangereuses, voire mortelles, pour la plupart des poissons et autres animaux marins.
Elles ne représentent, néanmoins, aucun danger pour les plongeurs.
Dans le cas d’une attaque, certaines holothuries peuvent propulser de longs filaments gluants et même rejeter une partie de leurs organes internes. Projetés par l’orifice cloacal, cette masse collante recouvre et immobilise l’ennemi – poisson ou crabe ; l’holothurie continue alors ses mouvements respiratoires, drainant l’eau de mer directement dans la cavité générale du corps, jusqu’à ce que de nouveaux organes soient régénérés.
Le nom d’holothurie qui signifie "tout à fait impudique", leur a été attribué par Aristote.
Il s’agit d’un animal de l'embranchement des échinodermes et de la classe des holothurides.
De symétrie radiale, à la peau rugueuse, et possédant un cercle de tentacules autour de la bouche, l’holothurie peut atteindre 25 cm de long. Comme tous les échinodermes, ils possèdent cinq rangées de pieds ambulacraires sauf chez les synaptes (cordon mauresque).
A l’une des extrémités s’ouvre la bouche, entourée d’une couronne de tentacules. Les téguments sont mous, on n’y trouve que de minuscules spicules de calcite de formes diverses.
Les holothuries vivent de la zone littorale jusqu’aux grandes profondeurs. Elles sont enfouies dans le sable, rampent sur le fond, ou sont logées dans les anfractuosités des roches.
Elles peuvent former des populations très denses, particulièrement dans les profondeurs. En effet, dans une fosse sous-marine très profonde, elles représentent la moitié des formes vivantes à 4 000 mètres et 90% à 8 000 mètres.
Les holothuries sont essentiellement détritivores. Leur rôle est très important car elles participent activement au remaniement des sédiments.
Elles connaissent trois sources de nourriture : plancton, détritus et matériel organique des sédiments de fond. Un seul spécimen peut avaler plus de 45 kg de sédiments par an.
Certaines espèces sont capables de s'enfouir dans le sédiment et leur action est alors comparable à celle des vers de terre. Les holothuries se nourrissent des détritus, des microalgues et des bactéries contenues dans le sédiment. Quelques holothuries sont suspensivores et filtrent les particules en suspension grâce à leurs tentacules buccaux.
L’une des particularités de l’holothurie est de pouvoir se défendre en cas de danger : elles peuvent, en général, libérer des toxines dangereuses, voire mortelles, pour la plupart des poissons et autres animaux marins.
Elles ne représentent, néanmoins, aucun danger pour les plongeurs.
Dans le cas d’une attaque, certaines holothuries peuvent propulser de longs filaments gluants et même rejeter une partie de leurs organes internes. Projetés par l’orifice cloacal, cette masse collante recouvre et immobilise l’ennemi – poisson ou crabe ; l’holothurie continue alors ses mouvements respiratoires, drainant l’eau de mer directement dans la cavité générale du corps, jusqu’à ce que de nouveaux organes soient régénérés.
Nom commun des holothurides, animaux marins classés dans les
échinodermes, aux côtés de l'oursin, de l'étoile de mer, de l'ophiure et de la comatule.
Leur corps de section circulaire, allongé et mou leur a valu leur surnom de concombre de mer.
L'animal présente une symétrie radiale d'ordre cinq, comme
tous les échinodermes. L'adulte ne nage pas mais rampe sur le fond. C'est un détritivore qui se nourrit en filtrant le sédiment récolté à l'aide de ses tentacules rétractiles entourant la bouche. Certaines espèces peuvent s'enfouir.
Si elle est inquiétée, l'holothurie se contracte et durcit sa
peau. En cas d'attaque caractérisée, certaines éjectent un filament composé d'un
liquide gluant et peuvent même expulser ainsi une partie de ses organes, pour
entortiller l'ennemi dans un piège paralysant.