jeudi 4 décembre 2014

QUI ETAIT SAINTE BARBE ?




 

Barbe la grande martyre ou sainte Barbe ou Barbara (en grec et en latin) est une sainte de l’Église catholique romaine et de l’Église orthodoxe, fêtée le 4 décembre



      

http://www.stebarbe.com/stebarbe.php

 

 

Tradition bretonne

La forme bretonne est Barba, prénom de la conteuse Barba Tassel, informatrice de Fañch an Uhel.
Conteuse originaire de Plouaret (Côtes d’Armor), Barbe Tassel épouse dans son village natal Alexandre Herviou le 26 juin 1861. Elle est une des conteuses habituelles de François-Marie Luzel. Dans les Contes populaires de la Basse-Bretagne (1887, II : 418), à propos du conte La sirène et l’épervier (version T316), Luzel critique la façon dont les emprunts qu’elle fait pour susciter l’intérêt de son auditoire altèrent la trame originelle du conte.

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tous les contes collectés auprès de Barba Tassel.


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 Santa Barbara est le nom donné en espagnol et en portugais à Sainte Barbe, vierge martryre chrétienne du IIIe siècle. Dans ces langues, le nom s'écrit Santa Bárbara

http://fr.wikipedia.org/wiki/Barbe_la_grande_martyre

Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle après Jésus Christ en Bithynie (en Turquie) sous le règne de l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne. Un jour, son père décida de marier Sainte Barbe à un homme de son choix; elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l’enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d'abord torturée : on lui brûla certaines parties du corps et on lui arracha les seins, mais elle refusa toujours d'abjurer sa foi. Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel. Il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.




L
es pompiers sont heureux, ils font la fête, aujourd'hui, c'est la sainte Barbe.

De préférence ils ne font pas ça à "la sainte Barbe" car ça pourrait exploser. La sainte Barbe étant ce lieu, dans les bateaux, où l'on mettait les armes et la poudre.

L'Eglise, a supprimé sainte Barbe du calendrier au profit de je ne sais quelle Barbara. Mais c'est le même nom. Notre Barbara nationale était-elle une sainte ?

Aujourd'hui, vous planterez, avec vos enfants, le blé de la Sainte Barbe, dans une assiette avec du coton humide ou de la terre. Ainsi, à 21 jours de Noël, vous ritualiserez le fait que la terre est en train de préparer la germination du renouveau proche.
Ca brûle sous nos pieds, ça bouge, ça métamorphose alchimiquement. Ce sera bientôt saint Nicolas ! puis le solstice.

L
'histoire de Barbe est une belle histoire incestueuse.
Contrairement à ce que son nom indique, Barbe ne nous est pas étrangère. Elle est fêtée constamment depuis l'an mille.
On dit qu'elle était née en Toscane mais d'autres disent qu'elle était d'Hiéliopolis (Baalbek) ou encore de Nicomédie. Il se pourrait, d'ailleurs, qu'elle vienne du pays qui n'existe pas, ce qui est beaucoup plus intéressant.

Son père s'appelait Dioscore, était polythéiste, païen, et adorait les idoles. Sa fille étant devenue adolescente, elle était si belle qu'il voulut se la garder pour lui tout seul.
Il fit construire un splendide château-forteresse, avec des jardins merveilleux dans lesquels on trouvait nombre de statues d'idoles. Tout ça était entouré de fortes murailles. Il plaça Barbe dans la tour du milieu en espérant la voir succomber aux cultes polythéistes.

Beaucoup de pères sont comme ça. Que leur fille jette quelques clins d'oeil sur des jeunes gens de passage, ça va encore, mais qu'elle se vouent à un autre père qui exige l'exclusivité, ça ne va plus.

Dans sa forteresse, Barbe faisait des études sérieuses. Petit à petit, à la suite de ses profondes réflexions, elle se rendit compte de la vanité de tous ces petits dieux qui virevoltaient ci et là en vous chatouillant de partout. Un seul seigneur, non seulement ça fait plus sérieux. Et puis, c'est beaucoup plus grand et surtout plus loin, derrière les étoiles, et ça ne se trompe pas.

Un jour où était dans le jardin avec son papa, elle lui demanda ce que signifiait toutes ces images. Le père lui répondit "ce sont nos dieux, ma fille" Barbe resta circonspecte.
Comme elle désirait ardemment être baptisée, elle se prosterna un jour, en prière, dans un des appartements du rez de chaussée de sa forteresse. Elle s'écria tout à coup : "O Dieu qui avez fait jaillir l'eau dans le désert, par Moïse, ouvrez ici la fontaine dans laquelle je puisse trouver le baptême." Au même instant jaillit une source d'eau vive qui se divisa en quatre parties et en forme de croix. Saint Jean-Baptiste apparut et baptisa Barbe. Puis, dès que Jean Baptiste fut parti, Jésus lui apparut sous la forme d'un jeune homme d'une éclatante beauté. Il remit à Barbe une palme et un anneau d'or en lui disant "je suis venu de la part de mon père vous prendre pour épouse."



I
l faut dire qu'au dehors, il y avait pas mal de jeunes gens qui tournaient souvent leurs yeux vers le château en fantasmant sur la belle Barbe qui ne se montrait peu. Beaucoup la demandèrent en mariage. Mais Barbe refusait et disait à son père qu'elle désirait avant tout vivre avec lui pour devenir son bâton de vieillesse. Dioscore en était ému jusqu'aux larmes et promit de lui rendre sont séjour encore plus agréable.
Mais derrière tout ça, vous savez bien qu'elle pensait à autre chose.

Et dehors, ça insistait et ça finit par gagner le père qui proposa à Barbe d'épouser un bon parti.
Comme elle refusait toujours, il pensa qu'un voyage et une absence de sa part arrangeraient les choses.
Avant de partir, il lui fit construire une somptueuse salle de bains dans sa tour.
Pendant l'absence du père, Jésus lui apparut sous la forme d'un enfant ravissant et qui, l'instant d'après, fut tout couvert de sang et de blessures. Ca la rendit triste et augmenta en elle son amour pour Jésus-Christ.

Armée d'une force extraordinaire, elle abattit alors toutes les statues qu'avait fait ériger sont père. Dans sa salle de bains où il n'y avait que deux fenêtres, elle en fit ajouter une troisième afin de symboliser la Sainte Trinité. Puis, elle y fit graver des croix partout. Elle-même, de sa petite main fragile, elle traça la signe de la croix avec son doigt et la pierre s'amollit pour en garder la trace. Elle fit de même avec ses pieds sur le pavé.

Son père revint et lui reposa la question du parti à prendre pour son mariage. Devant son refus, il cacha sa colère, mais elle éclata quand il s'aperçut du carnage et des statues brisées, remplacées par des croix.
Il demanda des explications à Barbe. Elle lui tint tout un discours sur les avantages du monothéisme et sur les inconvénients du polythéisme, ainsi que sur la réalité de la Sainte Trinité qui, comme dans sa salle de bain amenait la même lumière par trois fenêtres différentes.

L
e père comprit que Barbe était chrétienne et il tomba en dépression. Il pleura, supplia etc. etc. et tout ça fit germer en lui une violence sans borne. Il saisit alors son épée et voulut transpercer Barbe. Elle brûlait du désir de se voir transpercée par cette épée mais aussi craignait-elle que son père ne soit souillé par un crime aussi odieux. Elle demanda à Dieu de lui venir au secours.
Elle s’enfuit de la maison. Comme son père essayait de la rattraper, un rocher s'ouvrit pour la laisser entrer puis se remit dans sa position première, empêchant ainsi le père de passer. Elle fut alors transportée par un vent impétueux qui l'amena dans une grotte cachée par des buissons où elle se cacha pendant quelques temps.

Mais le père, devenu féroce, cherchait partout jusqu'à l'épuisement. Il finit par apercevoir deux bergers qui lui indiquèrent où ils avaient vu une jeune fille qui se terrait. Barbe, l'entendant venir, sortit courageusement de sa caverne et marcha devant lui pour se jeter à ses genoux. Le père l'accabla de coups, lui donna des coups de pieds, la traîna par les cheveux à travers les rochers et les épines et la ramena à la maison où il la jeta dans un sombre cachot.
Elle y resta trois jours en l'honneur de la sainte Trinité.

D
ioscore alla trouver le préfet Marcien en lui racontant que sa fille était chrétienne. Barbe fut convoquée devant le gouverneur. Mais celui-ci, impressionné par sa beauté, se radoucit fit des reproche au père à cause de sa dureté. Puis il entreprit Barbe sur les avantages du polythéisme et sur les inconvénients du monothéisme.
Barbe lui répondit en faisant un long discours sur les avantages du monothéisme et sur les inconvénients du polythéisme, ainsi que sur la réalité de la Sainte Trinité.
Marcien en fut irrité d'autant plus que ses avances étaient repoussées par cette petite prétentieuse. Il la fit déshabiller et flageller cruellement. Puis il ordonna qu'on la déchire avec des ongles de fer. Même les païens qui assistaient au spectacle ne purent s'empêcher de pleurer.
Seule Barbe était ravie et chantait les louanges du Seigneur.

Le gouverneur qui était de plus en plus furieux la fit suspendre en l'air par les pieds. On lui frappât la tête jusqu'à ce que le sang s'écoule de toutes parts. Puis on mit une épaisse couche de sel sur ses plaies et on la revêtit d'un habit de crin. Ainsi on la roula sur des fragments de vases brisés. Puis on la jeta dans une prison sinistre.
Barbe était toujours triomphante. Jésus lui apparut pour la réconforter.

Le lendemain, le gouverneur la fit à nouveau comparaître. Quelle ne fut pas sa surprise de voir que Barbe était complètement guérie de ses blessures. Elle apparaissait en pleine santé. Il lui dit "vous voyez comme nos dieux polythéistes ont prit soin de vous !" Barbe rétorqua "Insensé que vous êtes ! c'est mon Dieu monothéiste qui m'a guérie !"

Marcien hors de lui fit recommencer les tourments. Elle fut mise sur un chevalet et redéchirées avec des ongles de fer. Puis on la brûla avec des torches ardentes qu'on lui passa sur tout le corps. On fit de même avec des lames rougies au feu.
Le gouverneur ne savait plus quoi inventer pour tourmenter la vierge. Il ordonna qu'on lui arrache les mamelles avec des tenailles ardentes puis de la promener nue dans la ville en frappant sans cesse sur ses plaies.

En entendant ça, Barbe fut tout de même troublée. Le supplice, passe encore, mais être montrée nue par toute la ville ça dépassait les limites. Elle pensa tout de même qu'une fois les mamelles arrachées, on ne la reconnaîtrait pas. Elle pria Dieu pour que les regards impudiques des spectateurs n'atteignent pas sa virginité. Elle fut exaucée. Non seulement elle fut complètement guérie mais elle apparut comme vêtue d'une longue robe qui éblouissait tout le monde.
Marcien s'avouant vaincu l'injuriait en la traitant de magicienne. Il ordonna qu'on lui coupe la tête. Barbe était au comble du ravissement. Elle allait enfin rejoindre son céleste époux.

S
on père demanda à lui porter le coup fatal. Cela lui fut accordé bien que les spectateurs en furent horrifiés.
Dioscore conduisit alors sa fille sur une montagne voisine. Barbe n'opposait aucune résistance et marchait d'un pas ferme et assuré en chantant. Arrivés là-haut, beaucoup de spectateurs se convertirent. Mais le père, aveuglé par sa haine, saisit sa hache et, d'un seul coup, fit rouler la tête de sa fille qui avait tendrement tendu le cou.

Cela se passa le 4 décembre 235.

Le père, satisfait de son coup, descendait la montagne en traitant sa fille de tous les noms. Mais un feu vint du ciel et le consuma à tel point qu'il n'en resta que quelques cendres. Marcien subit le même châtiment. C'est la raison pour laquelle, maîtresse du feu, Barbe est aussi la patronne de ceux qui l'éteignent.
On la représente avec une tour percée de trois fenêtres ou ayant, à ses pieds, son père terrassé par la foudre.
On l'invoque contre la foudre et la mort subite.

Elle est patronne de tous ceux que le métier expose à la mort subite : artificiers, armuriers, pompiers, fondeurs, charpentiers et maçons, mineurs.
De par son nom, elle est aussi patronne des brossiers, vergetiers, chapeliers et de tous ceux qui s'occupent des poils.

Sainte Barbe
La sainte patronne des mineurs,
des pompiers et des métiers en lien avec le feu

Iconographie : cf. menu "PHOTOS"
Sainte-Barbe, une icône fédératrice pour les travaux souterrains : article complet ici

Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage. Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison. Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : elle fut obligée de fuir. Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave. Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fut châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).
Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté. Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir. La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.
Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guérie des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces. Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau. Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux : la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables. Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge : il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville. Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu : "Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante". Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.
Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée. Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre. Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession. A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel. Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien). C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres. Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.
Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise en 1969. Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile !