Une éclipse solaire va-t-elle plonger l'Europe dans le noir ?
Les techniciens du réseau électrique préviennent que les usines à charbon et nucléaires devront prendre le relais en cas de difficultés le 20 mars.
Les détracteurs des énergies renouvelables vont encore
trouver une raison de se réjouir... Le 20 mars, une éclipse solaire
pourrait plonger quelques régions d'Europe
dans le noir. Une étude publiée lundi 23 février annonce que le système
électrique européen va rencontrer de grosses difficultés en raison de
la chute de la production photovoltaïque provoquée par le manque de
soleil. "Le 20 mars, sous un ciel clair, environ 35 000 mégawatts
d'énergie solaire, soit l'équivalent de 80 unités de production de
taille moyenne, vont disparaître progressivement du système électrique
européen pour revenir progressivement par la suite", précise le réseau
européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité et de
gaz (Entsoe) qui ont rédigé l'étude.
Les amoureux de l'astronomie sont évidemment aux anges alors que techniciens et opérateurs du réseau électrique européen sont, eux, moins enthousiastes. Ils affirment que l'Allemagne et l'Italie - qui possèdent un nombre important d'unités solaires - pourraient rencontrer des incidents. Selon les auteurs de l'étude, l'éclipse sera un "test sans précédent" et la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux électriques sera cruciale. Les productions via les usines à charbon et nucléaires devront prendre le relais en cas de difficultés. En novembre déjà, le président du gestionnaire français du réseau à haute tension, Dominique Maillard, avait prévenu que le "passage de cette zone de pénombre" allait réduire "considérablement la production photovoltaïque".
Les amoureux de l'astronomie sont évidemment aux anges alors que techniciens et opérateurs du réseau électrique européen sont, eux, moins enthousiastes. Ils affirment que l'Allemagne et l'Italie - qui possèdent un nombre important d'unités solaires - pourraient rencontrer des incidents. Selon les auteurs de l'étude, l'éclipse sera un "test sans précédent" et la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux électriques sera cruciale. Les productions via les usines à charbon et nucléaires devront prendre le relais en cas de difficultés. En novembre déjà, le président du gestionnaire français du réseau à haute tension, Dominique Maillard, avait prévenu que le "passage de cette zone de pénombre" allait réduire "considérablement la production photovoltaïque".