Love actually , Le journal de Bridget Jones , The Holiday … Au cinéma comme en librairie, les comédies romantiques de Noël sont une valeur sûre...
Des chants de Noël
Ses autres romans, qui prennent souvent appui sur des faits historiques, lui demandent environ six mois d’écriture. Mais pour ses comédies de Noël, trois à quatre mois suffisent. « Mon cerveau se met en pause. Comme si je regardais un téléfilm, raconte Clarisse Sabard. Je les écris entre mars et mai, loin des fêtes. Alors pour me mettre dans l’ambiance, je me prépare une playlist de chants de Noël… » Cette année, c’était lors du premier confinement. « L’histoire de Valentine m’a permis de penser à autre chose, de m’évader… », se rappelle l’autrice. Un effet que recherchent aussi ses lecteurs, adeptes d’intrigues réconfortantes et positives.
Mais que dire de ceux qui y verraient de la mièvrerie ? « Je revendique le fait d’écrire du roman féminin, défend l’écrivaine. Il y a toujours un peu de mépris de certains, mais d’autres font l’effort de lire le livre et réalisent que ce n’est pas qu’une histoire de filles. Ça parle de la vraie vie, avec une note d’espoir. J’aime ce côté authentique. L’humain, la famille, les secrets qui font un destin. » Nul doute qu’en cette triste période de pandémie, cette douceur saura trouver son public.
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