dimanche 24 janvier 2021

LE DENDROBATE DOCTOR

Aujourd'hui, c'est dimanche. Vous êtes donc bien sur Radio Grenelle, je suis le Dendrobate Doctor et nous sommes ensemble pour faire l'état de la recherche sur l'épidémie de Covid-19. Retrouvez la version audio dès mardi sur SoundCloud 
https://soundcloud.com/user-394807568

et sur Youtube CLIC

https://www.youtube.com/channel/UCEz2bxvWCWpudAH-wpJuKOw

et si vous aimez la chronique, pensez à notre Tipeee 



Bienvenue à tous sur l'Echo des Labos.

 *** FAKE DE LA SEMAINE
 Alexandrie, Alexandra… 
C’est encore parti pour un tour avec l’ancienne généticienne de l’Inserm (et j’insiste sur le « ancienne », car si elle se plait à s’en réclamer sur tous les plateaux, comme argument d’autorité, elle n’y travaille plus et l’institut de recherche s’est désolidarisé de l’intégralité de ses propos concernant l’épidémie) qui nous explique l’apparition des nouveaux variants, c’est la faute au vaccin. Bon. Outre le fait qu’il faut pas avoir fait bac+8 pour se rendre compte que, quand tes campagnes de vaccination commencent fin décembre et que tes variants sont détectés deux semaines avant (comme c’est le cas pour le Brésil ou l’Afrique du Sud), le lien de cause à effet ne tient pas, la vidéo qui tourne en ce moment est un superbe concentré de n’importe quoi. Déjà, parce que tout du long, un magnifique méli-mélo entretient, sciemment, la confusion entre ADN et ARN pour faire passer les théories comme crédibles. Et je dis sciemment car on parle quand même d’une généticienne là, si elle ne sait pas faire la différence entre les deux, c’est très grave. Cela lui permet notamment d’évoquer le problème rarissime des cas de facilitation de l’infection par anticorps comme étant un problème commun qui va nous tomber dessus inévitablement. Alors c’est un mécanisme complexe, que je ne vais pas vous expliquer ici mais je vous laisse un lien juste pour expliquer pourquoi ce phénomène est très rare dans le cas d’une infection à Sars-Cov2 et comment il est prévenu 


https://www.nature.com/articles/s41564-020-00789-5?fbclid=IwAR2yv8xGUN6CiMotPJU12uo0Dvi3cvcl-SXSEmkrYO0XBNWnCbH52kn1tk4#Sec4


 On y retrouve aussi le traditionnel « les effets secondaires du vaccin sont plus graves que ceux du Covid (qu’on a déjà débunké plusieurs fois avec le collectif, je vous mets juste un lien sinon ça fait trop 

https://www.facebook.com/groups/697055387583783/permalink/745774586045196/

mais le cœur de l’intervention, c’est surtout son interprétation fallacieuse d’un communiqué de l’Académie de Médecine. Celui-ci dit dans le texte :
 « au plan collectif, l'obtention d'une couverture vaccinale élargie [...] constituera un terrain favorable pour sélectionner l'émergence d'un ou de plusieurs variants échappant à l'immunité induite par la vaccination ». 

Cela veut dire que, le vaccin va bloquer la propagation du virus, mais que SI (et c’est déjà un gros si) il existe une souche qui est déjà résistante au vaccin, c’est elle qui va devenir dominante, puisque les autres vont s’éteindre (je l’avais déjà expliqué il y a quelques semaines sur « pourquoi il est important de vacciner vite pour ne pas laisser au virus le temps de muter »). Ce phénomène, appelé « pression de sélection » est connu, il fait que SI une souche est plus adaptée qu’une autre, c’est elle seule qui va survivre, mais il n’a pas le pouvoir de « créer de nouvelles souches » (on se demande bien comment d’ailleurs). 
Tout ça, ça s’appelle « l’évolution des espèces » et normalement quand on se prétend scientifique, ça doit faire partie des bases… 

 *** DECOUVERTE DE LA SEMAINE 

 Il n’y a pas que les morts dans la vie (d’une épidémie), il y a les séquelles aussi. Les travaux d’une équipe britannique disponibles ici 

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.15.21249885v1.full.pdf

et il s’agit techniquement plus d’une enquête que d’une étude mais la méthode est robuste et le résultat majeur, montre que, parmi les patients anglais hospitalisés puis sortis guéris du Covid, le taux de réadmission à l’hôpital était 3,5 fois celui des patients hospitalisés pour d’autres causes, et les décès dans les 5 mois suivants étaient eux 7 fois plus fréquents. L’étude a été réalisée entre le 1 janvier et le 31 août 2020 sur 47.780 patients hospitalisés pour Covid, comparés à des patients témoins hospitalisés pour d’autres causes. Près de 30% ont été réadmis à l’hôpital dans les 140 jours suivants leur première admission, pour un tiers des cas pour problèmes respiratoires, alors que plus de 40% d’entre eux n’avaient aucun antécédent à ce sujet. Plus grave, 12,3% de ces survivants sont morts dans les 5 mois suivants leurs premières admissions. Alors comme j’en vois venir certains à des kilomètres, on va couper court : cet effet est tout particulièrement marqué chez les moins de 70 ans. Là. Et l’étude montre que le risque pour ces patients de développer des maladies respiratoires, des troubles cardiaques, hépatiques, rénaux ou encore du diabète est plus élevé que dans le groupe contrôle. Entre ça et les Covid longs, il semblerait que chaque semaine nous apporte son lot d’éléments montrant que la maladie ne fait pas que tuer ceux qui font des formes graves : les décès immédiats sont probablement la partie émergée de l’iceberg… 

 *** PISTES DE LA SEMAINE 

 *Colchicine : les résultats de l’étude canadienne Colcorona viennent de tomber, et sont donc à prendre avec des pincettes car en attente de relecture par les paires (et on a déjà eu assez de faux espoirs comme ça), mais la taille et la méthode de l’étude lui confèrent déjà une vraie robustesse et deux autres études pointaient déjà dans cette direction, mais elles étaient de trop petite taille pour pouvoir conclure. Menée sur près de 4200 patients positifs encore non-hospitalisés, en double-aveugle randomisé contre placebo, l’étude a montré, chez les patients recevant le principe actif, une réduction de 25% des hospitalisations, de 50% pour les besoins de ventilation mécanique et de 44% pour les décès. Les patients testés étaient considérés comme « à risque » de par leur âge, leur fragilité ou une comorbidité existante, l’impact en population générale sera donc mécaniquement plus faible, mais si ses résultats se confirment, on aura, enfin, le premier traitement offrant une protection avérée au patient avant hospitalisation. On attend la relecture avec impatience. En attendant, n’essayez surtout pas de vous en procurer en pharmacie de votre propre chef ! C’est en effet une molécule dite « à marge étroite » : la différence entre dose efficace et dose toxique est très petite et un surdosage peut entraîner des diarrhées majeures, de graves atteintes rénales, des chocs sceptiques ou encore une détresse respiratoire. Donc pas touche. 
*Masques : que faire des masques en tissu ? S’ils sont moins efficaces, ils accordaient toutefois jusqu’ici une protection suffisante et bienvenue, mais l’arrivée des variants changent la donne. Et tout le monde n’est pas d’accord à ce sujet. Le gouvernement veut privilégier les masques chirurgicaux et FFP2, ainsi que ceux en tissu dits de catégorie 1. Pour connaître la catégorie de votre masque, si vous l’avez acheté dans le commerce, il sera écrit UNS1 ou UNS2 sur l’emballage. Si vous l’avez réalisé vous-même selon les normes AFNOR, ou acheté auprès d’un artisan, c’est la densité du tissu qui va faire la différence (400g/m2 pour la catégorie 1 contre seulement 200g/m2 pour la catégorie 2). Pour autant la catégorie 2 n’est pas interdite, elle est juste déconseillée pour le grand public. À noter que l’Académie de Médecine n’est pas de cet avis, pour elle « le renforcement proposé par le HCSP relève d’un principe de précaution que justifie le risque d’une reprise épidémique, mais il manque de preuve scientifique », en effet « l’efficacité des masques "grand public" n’a jamais été prise en défaut dès lors qu’ils sont correctement portés », c’est donc le port correct et fréquent qui importe plus que la qualité car « l’essentiel des contaminations a lieu dans les conditions qui permettent de retirer le masque ». 


 *** IMPASSE DE LA SEMAINE 

 *Communication sur les effets secondaires :
 il semble très compliqué d’expliquer le principe de la surveillance des effets secondaires au grand public, surtout si la communication est faite avec les pieds. Beaucoup de journaux français on ainsi relayé (et parfois quasiment copié-collé le même texte) un article parlant de la mise en cause du vaccin dans 13 décès survenus en Norvège. Sauf que non et la source est  

https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-01-18/norway-finds-no-direct-link-between-elderly-deaths-and-vaccine?utm_content=business&utm_source=facebook&utm_campaign=socialflow-organic&cmpid=socialflow-facebook-business&utm_medium=social&fbclid=IwAR09etBZVX4pT2YUQVszNmUV1m0seaqApTb6tysBXAKH5uZslhGuJtEfauU

 Rebelote en France, ce coup-ci avec 5 décès, dont l’ANSM a fait état, sans qu’aucun lien avec le vaccin puisse être avancé à ce stade, puisqu’il était question de personnes très âgées, avec des comorbidités et dont « le décès était attendu » pour l’une d’entre elles. Et il est temps qu’on fasse un point sur le fonctionnement de la pharmacovigilance (voir section « Point méthode de la semaine »). 

 *** MAUVAISE NOUVELLE DE LA SEMAINE 

*Variant : on a l’habitude en France d’être envahis par les Anglais, mais ça met un coup à chaque fois. Le variant anglais se répand, et il pourrait devenir dominant en France en à peine quelques mois. Plus contagieux, sa présence sur le sol français risque fort d’impacter les décisions des mesures sanitaires à venir, en particulier sur un (jamais deux sans trois) nouveau reconfinement. 

 *** BONNES NOUVELLES DE LA SEMAINE 

*Vaccination : la barre symbolique du 1% de Français vaccinés a été franchi cette semaine, et l’objectif de la France du million de personnes vaccinées, initialement prévu au 31 janvier, a été atteint samedi soir. Il va maintenant falloir jongler avec les stocks pour gérer simultanément les nouvelles injections et les deuxièmes doses pour les primovaccinés. Une tâche rendue complexe par les dernières décisions de Pfizer (voir section « Qu’est-ce que putain de quoi ? » ) 

 *Université : un retour partiel des étudiants est envisagé, à hauteur d’un jour par semaine en présentiel. Une mesure qui vise à casser l’isolement des étudiants et la détresse psychologique dont une part de plus en plus nombreuse d’entre eux fait état ces dernières semaines. 

 *** « QU’EST-CE QUE PUTAIN DE QUOI ? »

 Il se passe des choses autour des flacons de Pfizer et personne ne comprend rien, donc on va faire un point. Pfizer va livrer moins de flacons que prévu à la France. Pfizer va toujours livrer tous les vaccins prévus. La confusion vient du fait que nous sommes habitués, en médecine générale, à voir des vaccins monodose (1 flacon = 1 vaccin). Sauf qu’ici, ce n’est pas le cas. Le vaccin de Pfizer est conditionné en flacon qui comprennent chacun 5 doses et un peu de marge de sécurité. En théorie. Parce qu’en pratique, on s’est aperçu, à l’usage, que en étant très bon pour la prélever, cette petite marge faisait une dose complète supplémentaire. Il a donc été acté par les autorités que le flacon contenait en réalité 6 doses. Et Pfizer a donc dit que, puisqu’il s’est engagé à livrer un nombre de doses, et non pas un nombre de flacons, il allait livrer moins de flacons puisque ceux-ci contiennent plus de doses. C’est bon, vous suivez toujours ? Mais du coup, me direz-vous, qu’est-ce qu’on s’en fout, puisqu’au final c’est pareil ? C’est là que le bât blesse : ce n’est pas pareil. Comme dit plus haut cette dose était à l’origine une marge de sécurité, et il faut vraiment bien faire son boulot pour pouvoir la récupérer : il n’est absolument pas garanti qu’on arrive à tirer 6 doses de chaque flacon. Plus gênant encore, le vaccin ne se conserve pas plus de quelques heures une fois ouvert, ce qui veut dire que, si on l’ouvre pour deux patients, il faut être certain d’en avoir 4 autres sous la main pour ne pas gâcher de doses. Du coup, ceci répond un peu à la question de ceux qui trouvaient hallucinant qu’on ait commandé 200 millions de doses pour 68 millions d'habitants . (je ne compte pas le cas des enfants, s’il n’est pour l’instant pas prévu de les vacciner, l’arrivée des variants pourraient changer la donne) : outre le fait qu’il faut deux doses par personne, ce qui fait 136 millions de doses utiles, oui, avoir une marge de sécurité de 45%, ça peut sembler beaucoup, mais c’est pas absurde non plus vu l’enfer logistique que c’est. 

 *** POINT MÉTHODE DE LA SEMAINE : 
zoom sur la pharmacovigilance 
 Du coup, comme annoncé la semaine dernière, cette semaine est consacrée à une urgence du calendrier. Il faut vraiment, que vous et moi, on parle de la pharmacovigilance. Quand on sort un médicament, un vaccin, un traitement préventif, ce que vous voulez, on fait des études avant pour savoir si 

1- ça marche 
2- ça n’est pas dangereux pour le patient. 

Des études qui sont faites à chaque fois pour une maladie ou un groupe de maladies précis, du coup, il faut en refaire à chaque fois qu’on change d’indication, parce que la même molécule sur un corps pas dans le même état peut produire des résultats différents. Malgré ça, des choses bizarres, inattendues, intrigantes peuvent se produire, parce que la vraie vie (on ne prévoit pas toujours toutes les interactions médicamenteuses, on ne peut pas étudier des conditions génétiques ou médicales rares etc.). Surveiller ces choses-là, les analyser et, parfois, changer les consignes d’un médicament voire le faire retirer du marché, c’est le travail de la pharmacovigilance : la recherche après la recherche. Prenons le cas qui nous intéresse en ce moment : celui des vaccins. Un vaccin, on sait contre quoi il est, il n’a qu’une seule indication donc déjà ça aide. Mais il a aussi des effets secondaires. Parfois bénins, parfois pas. Je vais prendre un exemple et, pour ne froisser personne, je vais prendre le mien, comme ça on est tranquille. Il y a quelques temps, l’asthmatique en temps de Covid que je suis s’est dit avec son médecin que ce serait bien de refaire un schéma contre le pneumocoque, une partie de mon carnet de vaccination adulte ayant été perdu. Suite à l’injection, je constate une induration (la zone piquée est dure localement) avec une légère douleur et un tout petit peu de gonflement. Ces effets secondaires sont normaux, bénins et attendus, donc on s’en fout. Le lendemain j’essaye de me lever, la douleur dans mon bras m’arrache un hoquet, il est rouge, brûlant et la zone allant de l’épaule au coude a doublé de volume. Quelques recherches sur Internet (sur Pubmed, je vous rassure, pas sur les forums Doctissimo) afin de ne pas encombrer inutilement les urgences m’apprennent qu’il s’agit d’un ELS pour Extensive Limb Swelling (Œdème étendu du membre), un effet secondaire rare mais déjà documenté dans le cas du vaccin contre le pneumocoque (par exemple ici : https://www.nature.com/articles/s41541-018-0059-3) et qui est censé évoluer favorablement en 2 à 3 jours. Je prends donc mon mal en patience (et des compresses froides) et, quand effectivement, 3 jours plus tard, il n’y a plus rien, je contacte la pharmacovigilance. Je leur donne la date du vaccin, son nom, l’effet apparu, son évolution (il est possible de documenter des effets secondaires en cours, mais c’est mieux pour eux d’avoir tout du début à la fin). Quelques jours plus tard, ils me recontactent pour plus de détails, notamment savoir si j’ai reçu une autre injection ce jour-là. Effectivement, j’avais reçu (un dans chaque bras, ma toubib est pas un monstre) deux vaccins qui peuvent être injectés de manière concomitante. La personne m’informe alors que cet effet secondaire est rare, mais semble lié à un terrain immunitaire particulier (que j’ai, croyez-moi) et plus particulièrement déclenché par les doubles injections. À l’avenir, je dois éviter ce genre de protocole. Voilà pour moi, mais à côté de ça, il est possible que, suite à mon signalement et d’autres similaires, la pharmacovigilance fasse évoluer la notice pour éviter les doubles injections chez certains types de patients. Un truc assez rare, qui ne pouvait pas être vu dans les études, mais que la surveillance de la population réelle rend possible à voir. Et maintenant, je sais ce qui vous intéresse. « Oui, mais, quand il y a des morts qui apparaissent dans le rapport suite à la vaccination, c’est bien qu’il y a un lien, comme entre ton vaccin et ton bras de Popeye, non ?! » Et bien, non, pas forcément. Dans le rapport de pharmacovigilance, il y a tout. Genre tout. 
« Genre si on vaccine ma tata et qu’elle meurt d’un accident de la route, on va le noter ? ». Oui, tata qui s’est pris un platane sera dans le rapport de pharmacovigilance. 
« Mais c’est débile, là on le sait que ça n’a rien à voir ! ». 
Non, on ne le sait pas. 
Imagiez que, au bout de quelques mois, on s’aperçoive qu’il y a 4 fois plus d’accidents de la route chez les vaccinés que chez les autres : on en déduira qu’un effet secondaire du vaccin (somnolence, vertige, malaise) peut être dangereux si on conduit, et on interdira aux gens de prendre le volant dans les 48h suivant l’injection, par exemple. 
« …ah ouais, donc on note vraiment tout quoi… ». Oui, l’idée c’est de comparer à la population générale et de voir s’il y a un changement. Par exemple, on estime en France que 1644 personnes meurent chaque jour, toutes causes confondues (hors période d’épidémie mondiale…), et ce chiffre est encore plus important chez les plus de 75 ans, la classe d’âge qu’on est en train de vacciner. Il va OBLIGATOIREMENT y avoir des morts après la vaccination, peut-être même 2h après. Mais il en faut plus pour faire le lien. « Et du coup, chez nous, les 5, ils sont morts du vaccin ou pas ? ». Peut-être. Il semblerait qu’il s’agisse de personnes tellement fragiles que la moindre petite fièvre ou un peu de nausées ait pu les emporter. Les deux étant des effets secondaires connus, ça peut tout à fait. Ça peut aussi être autre chose. Si c’est le cas, il faut voir que c’était, donc, des personnes qui auraient de toute façon été condamnées si elles choppaient le Covid. « Mais du coup, pour des gens comme ça, c’est quoi le plus risqué ? Vacciner et risquer de la fièvre ou pas vacciner et risquer le Covid ? ».
 Ça, c’est à voir au cas par cas. C’est à ça aussi qu’elle sert, la pharmacovigilance : permettre de jauger plus efficacement la balance bénéfice/risque. Et en ce moment, elle tourne à plein régime. 

 *** En espérant avoir pu apporter un peu de lumière dans le chaos ambiant, je rends l'antenne, et on y retourne la semaine prochaine, car l'épidémie ne se termine pas avec le suspens du re-re-confinement. En attendant, prenez soin de vous et des chercheurs qui bossent dur, et, autant que possible, restez chez vous. Bisous.

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