L’exposition événement ne se contente pas d’aligner des chefs-d’œuvre et de cultiver le mythe. Derrière le souci pédagogique, la rigueur historique est bien là.
À la Grande Halle de la Villette, son nom se lit de loin, en jaune fluo sur fond noir. On aurait préféré celui doré, plus élégant, de l’abeille, symbole placé au sommet de la hampe de tous les drapeaux des armées napoléoniennes. Marketing à grande échelle oblige (avec une salle entière remplie de mille livres et produits dérivés!) pour cette exposition conçue avant la pandémie comme sœur de celle, record, sur Toutankhamon en 2019. Faute de touristes étrangers et en raison d’une jauge limitée, ce ne sera pas le blockbuster ambitionné. Mais ce ne sera pas non plus la Bérézina, car les réservations affluent. Les organisateurs sont assurés d’un joli succès populaire. La cause? La force du mythe, bien sûr, malgré la polémique sur Napoléon qui n’a cessé d’enfler avec le bicentenaire de sa mort le 5 mai 2021.
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