Pour un sourire matinal, on aimerait que ce soit vrai ( la justice divine )
BLAGOUNETTE :
Le paradis ou l’enfer ?
Macron meurt…Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :
«Bienvenue. Cependant, nous devons rĂ©gler un petit problĂšme. Nous voyons si rarement des PrĂ©sidents ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit oĂč tu voudras passer l’Ă©ternitĂ©».
«Mais j’ai dĂ©jĂ dĂ©cidĂ©, je veux rester au Paradis».
«Je regrette, mais nous avons nos rĂšglements».
Saint-Pierre conduit Macron vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.
Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrĂ©s. Au loin se profile un superbe club house. A l’avant de l’Ă©difice se trouvent dĂ©jĂ Castaner, Loiseau, Ferrand, Villani, Le Maire et beaucoup d’autres de ses amis.
Une grande partie des RĂ©publicains est lĂ aussi autour de Wauquiez. Tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillĂ©s de façon Ă©lĂ©gante et dĂ©contractĂ©e.
Ils accourent Ă sa rencontre, l’embrassent et se mettent Ă brasser leurs souvenirs d’antan et leurs dĂ©bats homĂ©riques.
Ils jouent une partie de golf amicale et dĂźnent au homard et au caviar.
Le Diable offre mĂȘme le pousse-cafĂ©.
«Bois donc ce dĂ©licieux Armagnac et relaxe-toi un peu, Emmanuel !»
«Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment…»
«Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiĂ©ter. Ă partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !»
Macron avale son verre cul-sec et commence Ă trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Macron prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel.
Saint-Pierre l’attend Ă la sortie.
«C’est maintenant le temps de visiter le Ciel», lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.
Pendant 24 heures, Macron doit frayer avec Saint Louis, l'abbĂ© Pierre, sĆur Emmanuelle et toute une confrĂ©rie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intĂ©ressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de club house mirobolant mais un resto ordinaire.
Etant donnĂ© que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spĂ©cial. Pire ! JĂ©sus est une espĂšce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de «paix Ă©ternelle» et ne cesse de rĂ©pĂ©ter ses insipides rengaines : «Chasser les marchands du Temple», «il sera plus difficile Ă un riche d’entrer dans mon royaume qu’Ă un chameau de passer par le chas d’une aiguille», etc.
La journĂ©e terminĂ©e, Saint Pierre revient…
«Alors, Emmanuel, tu dois maintenant choisir».
Macron rĂ©flĂ©chit pendant une minute et rĂ©pond : «Et bien, je n’aurais jamais pensĂ© faire ce choix… Hum ! Bon, je trouve le Paradis «intĂ©ressant» et rempli de gens de qualitĂ©, mais nĂ©anmoins je crois que je serais plus Ă l’aise en Enfer avec mes amis».
Saint-Pierre l’escorte alors jusqu’Ă l’ascenseur et Macron redescend jusqu’en Enfer.
Quand les portes s’ouvrent, il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brĂ»lĂ©e et stĂ©rile couverte de nids de poule, de ruines industrielles, de canettes et de dĂ©chets toxiques.
Il est horrifiĂ© d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaĂźnĂ©s tous ensemble, qui ramassent des dĂ©chets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gĂ©missent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saletĂ©.
Le Diable s’amĂšne, mettant son bras velu et puant autour des Ă©paules du nouveau.
«Je ne comprends pas, balbutie Emmanuel en Ă©tat de choc, lorsque j’Ă©tais ici hier, il y avait un terrain de golf et un «club house» ; nous avons mangĂ© du homard et du caviar et nous nous sommes saoulĂ©s. On s’est tous follement amusĂ©s. Maintenant, je ne vois qu’un dĂ©sert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misĂ©rable».
Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre Ă l’oreille :
«Hier j’Ă©tais en campagne Ă©lectorale, aujourd’hui, tu as votĂ© pour moi !».
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