Oui nous traversons un crise, mais le mot « crise » ne désignait-il pas dans la Grèce antique un temps de discernement et de décision ?
Malgré les épreuves et les divergences, le monde avance. Les scientifiques conduisent des projets pharaoniques. Le lancement du télescope James Webb nous a étonnés, il permettra de mieux comprendre les origines de l’univers. La construction du réacteur expérimental Iter pourrait reproduire la fusion nucléaire et ouvrir la voie à la création d’une nouvelle source d’énergie propre. Ces chantiers mondiaux réunissent pendant des décennies des milliers de chercheurs et d’ingénieurs, mobilisent des budgets considérables et rassemblent des pays souvent en opposition frontale (Chine, Russie, Etats-Unis, Europe …). Ces chantiers apportent la preuve que la volonté est suffisante pour aller de l’avant. Autour d’un même objectif à long terme, les différences politiques et les intérêts économiques à courte vue peuvent s’estomper pour rendre possible des prouesses. Quel formidable espoir ! Alors qu’attend-t-on pour immuniser la population mondiale et mettre les plus pauvres à l’abri de l’actuelle pandémie ? Ou encore pour garantir la réduction du réchauffement climatique et ralentir les migrations imposées aux populations.
En France, l’agenda 2022 comporte de grandes échéances, les élections présidentielles et législatives annoncent une période de débat pendant laquelle nous espérons que l’écume de l’actualité ne recouvre pas les sujets de fond.
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