Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 15 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 15 septembre 2023, Axel de Tarlé recevra : Dr. Faiza Bossy, médecin généraliste.
Les professionnels de santé sont en alerte après "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" en France, en lien avec la consommation de conserves artisanales de sardines dans un restaurant bordelais
"Potentiellement 25 personnes auraient consommé ces bocaux", indique Thierry Touzet directeur adjoint de la direction départementale de protection des populations (DDPP) de la Gironde. Ces conserves artisanales de sardines, fabriquées par l’établissement bordelais le Tchin Tchin Wine bar, sont pointées du doigt après un total de douze cas évocateurs de botulisme alimentairedont un vient de conduire au décès d’une patiente de 32 ans en Île-de-France. A ce stade, dix cas sont recensés en France et deux à l’étranger – en Espagne et en Allemagne – mais qui relèvent du foyer d’intoxication bordelais.
Le ministère de la Santé a émis une alerte urgente à l’adresse de professionnels de santé, ce mardi, pour les informer de "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" et avertissant que "la survenue d’autres cas, dans les prochains jours, en lien avec cet établissement n’est pas exclue".
Les cas de botulisme sont très rares, avec 15 à 20 cas par an en France, mais selon la quantité de toxines ingérée et l’état de santé des malades, les pronostics vitaux peuvent être engagés. L’administration d’un antidote, le plus tôt possible après l’apparition des symptômes "peut permettre de raccourcir le temps d’hospitalisation", précise le ministère de la Santé dans sa communication aux soignants.
En France, la réserve d’antitoxiniques est sous le contrôle de l’Armée car un risque terroriste lui est associé. Un stock a été prépositionné à Bordeaux, après cette intoxication collective.
Le Dr. Faiza Bossy reviendra sur cette d’affaire et cette course contre la montre pour retrouver d’autres cas potentiels…
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe »« Européen sans complexe ».
Rachel Binhas, journaliste au service société de Marianne.
Julie Marie-Leconte, cheffe du service politique de France info.
Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP.
Le thème de l'émission : Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants… et la France ?
L'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants. Pus de 7 000 personnes en provenance d'Afrique du Nord y ont débarqué depuis mardi. Un afflux soudain qui met les pouvoirs locaux et les ONG en grande difficulté. Le centre d'accueil de l'île, construit pour héberger moins de 400 personnes, est débordé par l’affluence, équivalente à la population locale. Le gouvernement italien a commencé à évacuer des personnes vers la Sicile où 4000 d'entre elles sont déjà arrivées mais la situation demeure critique sur place et la crise prend une dimension européenne.
Une porte-parole de la Commission européenne a assuré jeudi que Bruxelles était "en contact étroit" avec Rome sur la situation, précisant que l'Italie avait déjà reçu 14 millions d'euros de fonds européens afin d’améliorer les conditions d’accueil des migrants qui débarquent sur l’île. Mais l'Italie reproche à ses partenaires européens de ne pas se mobiliser suffisamment pour l'aider à gérer ces flux. En dépit des accords européens, l'Allemagne a fait savoir cette semaine qu'elle n'acceptait plus de migrants en provenance d'Italie en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer ces mêmes accords. De son côté, la France a annoncé l'envoi de renforts pour lutter contre l'immigration clandestine à la frontière avec l'Italie et a convoqué une réunion, ce vendredi, au ministère de l’Intérieur avec les services concernés. En marge de son déplacement à Semur-en-Auxois, Emmanuel Macron a défendu ce vendredi "un devoir de solidarité européenne". "Nous agirons avec rigueur et humanité", a promis le président de la République. "Des décisions seront prises avec l'Italie", a-t-il également annoncé alors que depuis quarante-huit heures, dans l'hexagone le débat sur l'immigration est relancé.
"Nous ne pouvons pas laisser l’Europe se détricoter sur la question migratoire" a réagi Raphaël Glucksmann ce matin. Le député européen Place publique a dit espérer que la France portera au Conseil européen une solution européenne, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à présent. Car "sans mécanisme de solidarité, il ne faut pas s'étonner que l'extrême droite gagne en Italie" a-t-il ajouté. De son côté Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes du parti Reconquête, un soutien de la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni, s’est rendue depuis jeudi soir sur l’île afin d’adresser "un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également tête de liste aux élections européennes, a pour sa part demandé à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant". A droite, le patron des Républicains Éric Ciotti s'est lui inquiété que les migrants à Lampedusa soient "demain aux portes de la France" et a appelé à l'organisation d'un référendum sur l'immigration "d'ici à la fin de l'année".
Depuis plusieurs mois, droite et extrême droite réclament l’organisation d’un référendum sur les questions migratoires en France. Dans sa lettre adressée le 7 septembre aux chefs des partis politiques, le chef de l’Etat a promis de se prononcer rapidement sur ce point alors qu’un nouveau projet de loi sur l’immigration doit être examiné à l'Assemblée cet hiver. Plusieurs ténors de droite ont déjà affirmé ces derniers jours leur opposition au volet régularisation du texte tandis qu’au sein de la majorité présidentielle ce dernier suscite des remous. Des députés et sénateurs Renaissance, Modem, Liot, et de la Nupes (EELV, PCF, PS) ont publié lundi une tribune pour défendre un texte "humaniste". Ils demandent notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les "secteurs en tension".
Pourquoi cet afflux de migrants à Lampedusa ?
Quelle est la situation sur l’île italienne ?
Comment les autorités italiennes et européennes réagissent-elles ?
Que contient le futur projet de loi immigration en France ?
Enfin quelle est la situation en Libye ?
"C dans l'air" jeudi 14 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5
Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 14 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 14 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Nora Bussigny, Journaliste, chroniqueuse au Point.
Pendant un an, en ligne et dans la "vraie vie", à Paris et en province aussi, la journaliste Nora Bussigny a changé d’identité pour explorer le milieu militant woke.
Elle vient pour la sortie de son livre, Les Nouveaux Inquisiteurs, paru chez Albin Michel.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.
Clotilde Champeyrache, économiste-criminologue, maîtresse de conférences au CNAM.
Violette Lazard, journaliste d’investigation à L’Obs, service enquête.
Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale.
Le thème de l'émission : Comment Marseille pourra-t-elle se sortir de l’engrenage de la violence ?
Elle s’appelait Socayna. Etudiante en droit, cette jeune femme de 24 ans est morte mardi à Marseille après avoir reçu une balle perdue en pleine tête alors qu’elle se trouvait à son domicile. Elle avait été transférée à l'hôpital dimanche après avoir été atteinte dans sa chambre par un tir lors de l'attaque d'un point de deal dans le quartier de Saint-Thys, situé dans le 10e arrondissement de la cité phocéenne. "La mort de cette jeune fille nous touche toutes et tous", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement mardi à Marseille. "Manifestement, il s'agit d'une victime collatérale de règlement de comptes ou de conquête ou de reconquête de point de deal dans un quartier qui n'est pas le plus criminogène de la ville", a ajouté le ministre, qui a annoncé qu'une "nouvelle unité de CRS prendra ses quartiers en novembre" dans la ville. Une enquête en flagrance a été ouverte des chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d'un crime.
Ce drame constitue le 90ème acte d'homicide ou de tentative d'homicide lors d'une fusillade lié au narcobanditisme à Marseille en 2023, selon le parquet, qui a déjà recensé "44 personnes décédées et 109 blessées" cette année. La procureure de Marseille, Dominique Laurens, parle désormais de "narcomicide". Un changement de mot pour décrire une situation qui change de visage depuis dix ans sur fond d’affrontements en lien avec le trafic de stupéfiants et que l’Etat peine à endiguer malgré des moyens supplémentaires. La cité phocéenne va bénéficier de 5 milliards d’euros sur dix ans et 300 policiers supplémentaires ont été déployés depuis l’automne dernier a rappelé le ministre de l’Intérieur. Mais cela ne suffit pas. "Il manque encore 600 policiers nationaux dans nos rues pour corriger l’inégalité territoriale dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police nationale", estimait déjà à l’époque Yannick Ohanessian, élu de Marseille, adjoint délégué à la sécurité, pour arriver au niveau d’une ville comme Lyon qui appelle depuis plusieurs mois à s'attaquer à la "racine du mal" ( les comptes offshore, le transport de la drogue, les armes...). Une association marseillaise, Conscience, qui regroupe des habitants des quartiers nord, vient de déposer un nouveau référé devant le tribunal administratif de Marseille pour exiger un retour de l’Etat de droit.
De son côté Gérald Darmanin a affirmé que "Marseille s’est enkystée dans le trafic de drogue. Il y a des victoires, il y a des défaites, mais nous sommes très mobilisés pour gagner cette bataille contre la drogue" a-t-il déclaré mardi avant de rappeler que "police et gendarmerie ne sont pas les seules à pouvoir résoudre cette question", et de pointer le rôle des consommateurs "qui font naître ce genre de règlement de compte, l’exploitation des personnes, des mineurs, le financement du terrorisme et de la prostitution". Quelques jours plus tôt, le ministre avait adressé une instruction aux préfets pour systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux, en particulier ceux condamnés dans le cadre des dernières violences urbaines. Mais la procédure à suivre impose des motifs précis et dépend de la justice. Le ministre délégué au logement a déjà fait savoir qu'il y était opposé.
Alors la consigne de Gérald Darmanin est-elle vraiment possible ? Comment lutter contre le trafic de drogue ? Et qu’est-ce que le fentanyl, cette substance surnommée la "drogue du zombie" qui fait des ravages aux Etats-Unis ?
"C dans l'air" mercredi 13 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5
Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 13 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 13 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, co-auteur avec Jérôme Fourquet de « La France sous nos yeux ».
Le gouvernement a lancé, lundi 11 septembre, un programme expérimental de transformation des zones commerciales situées à l’entrée des villes, qui couvrent près de 500 millions de mètres carrés et constituent un enjeu économique et écologique majeur, à mesure que le foncier se raréfie.
Symbole de ce que certains observateurs appellent "la France moche", mais aussi du "tout voiture" et de la consommation de masse, ces zones à l’aspect uniforme construites dans les années 1960 ressemblent à de larges voies bordées de panneaux publicitaires, avec des façades généralement en tôle ondulée et entourées de vastes parkings.
Jean-Laurent Cassely reviendra sur ces zones périphériques et sur les enjeux pour le gouvernement d’amorcer leur transformation.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.
François Saltiel, journaliste, spécialiste en nouvelles technologies à France Culture, auteur de « La société du sans contact ».
Dr. Anne Sénéquier, psychiatre, chercheuse à l’IRIS.
Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges.
Le thème de l'émission : Apple : les mauvaises ondes...
C’est un coup de tonnerre dans la galaxie Apple. La marque à la pomme est sommée par le gouvernement français de retirer temporairement du marché son iPhone 12. La raison ? Ce modèle de téléphone émettrait trop d’ondes. Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) explique qu’à la suite du contrôle de ce modèle de téléphone, le premier à bénéficier de la technologie 5G, il apparaît un "dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS)". L’ANFR a demandé à Apple de "mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour remédier rapidement à ce dysfonctionnement. À défaut, il appartiendra à Apple de rappeler les exemplaires déjà vendus".
Car si pour l’OMS, les recherches actuelles n’ont pas permis de déterminer avec certitude que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) notait en 2022 que "certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles, raison pour laquelle le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences comme 'cancérogène possible'". "Par ailleurs, les dernières expertises de l’Anses ont fait apparaître, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’être humain ou chez l’animal dont certains avaient déjà été rapportés dans une précédente expertise publiée en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mâle chez l’animal ou encore les performances cognitives (...) Néanmoins, à ce jour, aucun lien entre les effets biologiques décrits sur des modèles cellulaires, animaux ou chez l’être humain et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient n’a été démontré".
Face aux inquiétudes soulevées par ce retrait du marché, le ministre délégué en charge du numérique a tenu à rassurer ce mercredi 13 septembre au matin au micro de France Info. "La norme que nous avons fixée en Europe, c’est une norme de 4 W/kg maximum", a indiqué Jean-Noël Barrot. Or, l’iPhone 12 "a été contrôlé à 5,7 W/kg", a-t-il assuré, soit un niveau "légèrement supérieur" à la norme. Un tel dépassement du seuil des ondes électromagnétiques n’est d’ailleurs pas une première, a-t-il souligné : "l’agence nationale des fréquences (ANFR) a pris, à 46 reprises, des décisions de retrait de commercialisation provisoire sur des téléphones portables". Le ministre a par ailleurs expliqué que "les niveaux d’énergie transportés par les ondes électromagnétiques dont il est question, peuvent varier en fonction des mises à jour logicielles". Ce serait, selon lui, pour cette raison que l’iPhone 12 se serait retrouvé au-dessus de la norme, deux ans après sa sortie sur le marché.
Mais à l’heure où l’utilisation des téléphones portables ne cesse d’augmenter et l’implantation des antennes-relais croit sur le territoire, ce retrait interroge. Alors quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ? Les nouvelles technologies ont-elles un impact sur notre santé ? Et comment se protéger des arnaques réalisées grâce aux outils d’intelligence artificielle qui apparaissent ? Le clonage de voix par l'intelligence artificielle, par exemple, serait devenu une arme redoutable pour les criminels informatiques. Une étude menée par McAfee révèle qu’un quart des Français a déjà été confronté à une arnaque de ce type, et que 8 victimes sur 10 ont perdu de l'argent à la suite d'une telle escroquerie. Enfin pourquoi les pays occidentaux ont-ils peur de TikTok ? Alors qu’aux Etats-Unis, députés et sénateurs accusent le Parti communiste chinois de se servir de l’application à des fins d'espionnage et de manipulation, les sénateurs français, après des mois d’audition, ont appelé en juillet dernier le gouvernement à "suspendre TikTok en France" et à "demander sa suspension au sein de l'Union européenne", si ce réseau social ne clarifie pas, avant le 1er janvier 2024, la nature de ses liens avec les autorités chinoises. Ils demandent également la mise en place d’une modération "efficace" ainsi qu'un "contrôle effectif de l'âge". Les sénateurs souhaitent par ailleurs un "blocage de l'application au bout de 60 minutes" pour les mineurs. Invoquant des risques en matière de cybersécurité, les parlementaires veulent aussi élargir l'interdiction de l'application en France à tous les employés des opérateurs publics ou privés "d'importance vitale".
"C dans l'air" mardi 12 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux
Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 ce mardi 12 septembre 2023 à 17:30 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 12 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
La rentrée sociale 2023 est lancée avec l’annonce par le chef de l’État d’une conférence sociale qui devrait se tenir mi-octobre sur les premiers niveaux de rémunérations sous le Smic, la question des classifications dans les branches et les conditions de travail.
L’agenda social, défini en juillet, doit débuter avec l’ouverture prochaine de la négociation sur l’assurance chômage. De nombreux textes de loi (partage de la valeur, plein-emploi, immigration, discriminations, PLFSS…) doivent être examinés par le Parlement à partir de la fin du mois.
La secrétaire générale de la CFDT décryptera les dossiers de la rentrée sociale…
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 12 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
La rentrée sociale 2023 est lancée avec l’annonce par le chef de l’État d’une conférence sociale qui devrait se tenir mi-octobre sur les premiers niveaux de rémunérations sous le Smic, la question des classifications dans les branches et les conditions de travail.
L’agenda social, défini en juillet, doit débuter avec l’ouverture prochaine de la négociation sur l’assurance chômage. De nombreux textes de loi (partage de la valeur, plein-emploi, immigration, discriminations, PLFSS…) doivent être examinés par le Parlement à partir de la fin du mois.
La secrétaire générale de la CFDT décryptera les dossiers de la rentrée sociale…
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Général Jean-Paul Palomeros, ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN.
Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement.
Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.
Elena Volochine, grand reporter à France 24.
Général Jean-Paul Palomeros, ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN.
Alain Bauer, professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement.
Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.
Elena Volochine, grand reporter à France 24.
Le thème de l'émission :
Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi.
Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire.
La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali.
"Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée.
Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence.
Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi.
Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire.
La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali.
"Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée.
Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence.
"C dans l'air" lundi 11 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux
Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 11 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 11 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.
Le gouvernement présentera le 27 septembre son prochain budget pour 2024. Mais dès l'été, les débats se sont ouverts : quelles priorités donner au projet de loi de finances ?
D'ores et déjà, le nouveau ministre chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, nommé en juillet, a affirmé une ambition verte. Mais avec quelles ressources si on ne veut pas faire exploser la dette ?
Augmenter les impôts des ménages? Il n'en est pas question, répète l'exécutif qui a néanmoins déjà acté de repousser la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Le président de la Cour des comptes souhaite des objectifs de "désendettement ambitieux". Il reviendra sur les priorités, ressources et pistes envisagées.
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 11 septembre 2023, Caroline Roux recevra : Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.
Le gouvernement présentera le 27 septembre son prochain budget pour 2024. Mais dès l'été, les débats se sont ouverts : quelles priorités donner au projet de loi de finances ?
D'ores et déjà, le nouveau ministre chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, nommé en juillet, a affirmé une ambition verte. Mais avec quelles ressources si on ne veut pas faire exploser la dette ?
Augmenter les impôts des ménages? Il n'en est pas question, répète l'exécutif qui a néanmoins déjà acté de repousser la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Le président de la Cour des comptes souhaite des objectifs de "désendettement ambitieux". Il reviendra sur les priorités, ressources et pistes envisagées.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales.
Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Slimane Zheghidour, journaliste Franco-algérien
Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales.
Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Slimane Zheghidour, journaliste Franco-algérien
Le thème de l'émission : Séisme au Maroc
La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver d’éventuels survivants des décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables.
Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis.
La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions.
De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place.
Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion.
Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021.
La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver d’éventuels survivants des décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables.
Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis.
La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions.
De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place.
Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion.
Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021.
« C dans l’air » : Séisme au Maroc le choc, au sommaire de l'émission de ce samedi 9 septembre 2023 sur France 5
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc Publicité Comme chaque jour, France Télévisions a dévoilé le contenu de l’émission Sommaire de C dans l’air du 9 septembre 2023 C dans l’air du 9 septembre – Séisme au Maroc : le choc Le jour s’est levé sur un pays sous le choc, après une nuit...
La secousse a causé l’effondrement de nombreux bâtiments dans la nuit, semant la panique parmi la population.
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