vendredi 29 septembre 2023

17:45 "C dans l'air"

 




Ce vendredi 29 septembre 2023, Axel de Tarlé recevra : Michel Vergé-Franceschi, historien et spécialiste de l'histoire de la Corse.

Lors d’un déplacement en Corse, Emmanuel Macron a proposé qu'une "nouvelle étape soit franchie" avec "une autonomie pour la Corse", qui ne soit "ni contre l'État ni sans l'État".

Il a par ailleurs proposé une période de six mois pour que les groupes politiques corses, des indépendantistes à la droite, parviennent à un "accord" avec le gouvernement pour mener à un "texte constitutionnel et organique" qui pourrait alors être présenté à Paris.

De son côté, Gilles Simeoni, le président de l’exécutif corse s’est exprimé ce jeudi après le discours du chef de l’État. Selon lui, il y a "une ouverture, mais tout reste à faire".

Michel Vergé-Franceschi, reviendra sur les annonces faites par Emmanuel Macron qui a ouvert la porte à une autonomie en Corse.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business.

Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.

Nicole Bacharan, historienne et politologue.

Guillaume Perrier, journaliste au service international du Point.

Le thème de l'émission : Arménie : Poutine impuissant... et la France ?

"La République du Haut-Karabakh cesse son existence", a annoncé ce jeudi par décret le dirigeant de cette république autoproclamée. "Toutes les institutions gouvernementales et organisations seront dissoutes au 1er janvier 2024", a-t-il poursuivi, mettant fin à trente-deux ans d’existence.  Cette région à majorité arménienne, internationalement reconnue comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, a fait sécession et proclamé son indépendance en 1991, à la fin de l'Union soviétique, avec le soutien de l'Arménie. Pendant plus de trois décennies, elle s'est opposée à Bakou, notamment lors de deux guerres, entre 1988 et 1994 puis à l'automne 2020.
Mais il y a une semaine, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour en reprendre son contrôle, poussant les séparatistes à capituler en 24 heures. Depuis plus de la moitié des 120 000 habitants de l’enclave ont déjà pris le chemin de l’Arménie. Ils abandonnent tout derrière eux, avec la certitude de ne plus jamais revenir. L’exode continue et l’enclave se vide. Un "nettoyage ethnique" est en cours accuse le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Il reproche également à la Russie, chargée d'une force de maintien de la paix sur le territoire, son inaction. "Conduire une population à quitter son foyer est un crime grave". L'Azerbaïdjan "doit être tenu pour responsable" a déclaré hier la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. "L’abandon de l’Arménie par la Russie et la complicité de la Russie avec les opérations militaires engagées par l’Azerbaïdjan rendent encore plus nécessaire une action diplomatique internationale", a poursuivi la cheffe de la diplomatie.

Alliée historique de l’Arménie, la Russie avait envoyé des forces d’interposition durant la dernière guerre du Haut-Karabakh, en 2020. Mais le récent rapprochement entre l’Arménie et les États-Unis n’a été que très peu apprécié par Vladimir Poutine, qui s’est finalement rangé du côté de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Selon Benjamin Haddad, chercheur en relations internationales et porte-parole Renaissance à l’Assemblée nationale, "le but de la Turquie et de l’Azerbaïdjan est de dépecer l’Arménie, d’avoir une continuité territoriale, avec une partie du territoire arménien contrôlé par la Turquie et l’Azerbaïdjan avec la complicité de la Russie". Invité mercredi dans #cdanslair, il a estimé que l’Europe "pourrait soutenir sur le plan militaire l’Arménie sur le long terme pour défendre son territoire". 

Pour l’heure l’Europe est divisée sur l’attitude à adopter et Paris a annoncé une augmentation de l'aide humanitaire à l’Arménie. "Nous en étions à deux millions d'euros par an et j'ai pris une série de décisions qui aujourd'hui montent cette aide à hauteur de douze millions d'euros", a expliqué la ministre des Affaires étrangères alors qu’en France la communauté arménienne, la plus importante d’Europe, se mobilise.

Que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ? 

Pourquoi les troupes russes ne sont-elles par intervenues ? 

L’Arménie peut-elle faire face à un tel afflux de réfugiés ? 

Quelles sont les ambitions de l’Azerbaïdjan et de la Turquie dans la région ? 

L’intégrité territoriale de l’Arménie est-elle menacée ? 

Enfin quelles sont les liens entre la France et l’Arménie ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire