lundi 29 juillet 2024

C DANS L'AIR 29 JUILLET

 


JO : des médailles... et une polémique



La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 n’a laissé personne indifférent. Suivi par 23 millions de téléspectateurs Français et plus de 1 milliard à travers le monde, vendredi 26 juillet, le spectacle que le metteur en scène Thomas Jolly a voulu comme celui d’une "humanité partagée" en forme d’ode à la différence fait encore aujourd’hui couler beaucoup d’encre. Encensé par presque toute la presse étrangère, qui l’a qualifié de "brillant et émouvant" (BBC), d’ "uppercut aux déclinistes" (Le Soir), ou de "Spectacle pour l’éternité" (Frankfurter Allgemeine Zeitung), il a également séduit en France. Selon un sondage Louis Harris 96 % des Français ont été "satisfaits" et 85 % ont jugé la cérémonie "réussie" alors que la classe politique est divisée. "Un chef-d'œuvre français", "une fierté", "une claque aux obscurantistes" pour les uns, mais une "honte" et un spectacle "woke" pour les autres. 


Un tableau en particulier, "Festivité", a retenu l’attention. Dès vendredi soir, Marion Maréchal, s’adressant à "tous les chrétiens du monde" qui se seraient "sentis insultés", s’est émue sur X (ex-Twitter) d’une "parodie drag-queen de la Cène". Sur les réseaux sociaux, des internautes se sont interrogés : faut-il vraiment voir, derrière la scène avec la DJ Barbara Butch, attablée au milieu de drag-queens, une parodie de la Cène, le dernier repas du Christ ? Très vite la polémique était lancée. Devant le tollé, la Conférence des évêques de France a déploré samedi "des scènes de dérision et de moquerie du christianisme", lors de la cérémonie d’ouverture des JO, tout en saluant également, de "merveilleux moments de beauté".


Dans le même temps, des internautes ont souligné la ressemblance avec le Festin des dieux de Jan Harmensz van Bijlert (1635), représentation des dieux de l’Olympe qui célèbrent autour d’un banquet le mariage de Thétis et Pélée, avec devant Apollon, couronné au centre, Bacchus-Dionysos. Interrogé sur BFMTV à ce sujet dimanche matin, Thomas Jolly a lui-même affirmé que la Cène n’était "pas(son) inspiration", soulignant l’arrivée, un peu plus tard, d’un Philippe Katerine justement grimé en Dionysos, "dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve", peinturluré de bleu et presque nu. Une séquence qui visiblement a gêné certains diffuseurs. En effet, elle n'a pas été retransmise par toutes les chaînes de télévision proposant la cérémonie dans le monde. Autre scène qui a fait beaucoup réagir, celle du chant révolutionnaire "Ah ! Ça ira" repris par une Marie-Antoinette décapitée dans l’encadrure d’une fenêtre de la Conciergerie où elle fut emprisonnée.


La cérémonie d’ouverture aura marqué les esprits et donné le coup d’envoi de ces Jeux de Paris 2024

Une compétition que les Français ont bien entamée. 

Les Bleus totalisent huit podiums dont trois titres à l'issue du premier week-end. Après la médaille d’or samedi de l'équipe de France de rugby à sept qui a bien fêté son sacre au Club France, le nageur Léon Marchand a été sacré champion olympique du 400m quatre nages ce dimanche tout comme Pauline Ferrand-Prévot qui a décroché l'or en VTT cross-country, réveillant l’engouement chez les Français mais aussi ailleurs.


"Vous n’imaginez pas à quel point on est suivis par les soldats sur le front !" a lancé ce lundi la sabreuse ukrainienne Olga Kharlan, voix de son pays, en lice pour l’or ce lundi. Des sportifs qui ont préparé ces Jeux malgré la guerre depuis deux ans. Impact psychologique, entraînements chamboulés, peur des combats et déménagements forcés…Nous avons suivi l’un des para sportifs ukrainiens dans sa préparation.


Que retenez-vous de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris et de ces premiers jours de compétition ? 

Après cette première moisson de médailles, jusqu'où iront les Bleus ? 








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