2025 : l'année de Trump...
et d'Elon Musk ?
Il prendra ses fonctions le 20 janvier. Réélu président des Etats-Unis en novembre, Donald Trump n'a pas encore commencé son mandat qu'il inspire déjà de nombreuses craintes, tant les crises internationales se succèdent.
Parmi les plus inquiets observateurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'attend à une chute drastique de l'aide militaire américaine, son premier allié. "Le président (élu) Trump est un homme fort et je veux vraiment qu'il soit de notre côté, c'est très important", a déclaré l'Ukrainien en marge d'un sommet des 27 à Bruxelles. Lors de la campagne américaine, Donald Trump avait promis de mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Il doit également composer avec les crises au Moyen Orient, et notamment la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad début décembre renversé par des islamistes. Le tout, avec son allié et futur ministre Elon Musk qui multiplie les interférences sur les dossiers internationaux. La semaine dernière, après l'attaque à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts à Magdebourg, en Allemagne, Elon Musk n'a pas hésité à tweeter que "seule l’Afd (extrême droite, ndlr) peut sauver l’Allemagne" et même à invectiver le chancelier Olaf Scholz qui vient de perdre la confiance du parlement.
En Europe, les gouvernants redoutent les conséquences économiques du retour de Trump à la Maison Blanche. Après avoir menacé ses voisins canadien et mexicain d'augmenter les droits de douane, Donald Trump s'en prend maintenant aux Européens : l'UE "doit combler son énorme déficit avec les Etats-Unis en achetant à grande échelle notre pétrole et notre gaz. Sinon, ce seront des droits de douane partout !!!", a-t-il lâché vendredi sur son réseau social Truth. Pour éviter cette sanction, la Commission européenne penche depuis plusieurs semaines sur un deal avec les Etats-Unis. Parmi les pistes : davantage d’achats de produits américains, une réduction des droits de douane sur les voitures importées d’outre-Atlantique ou encore l’élaboration d’une norme commune sur l’acier propre.
Mais force est de constater que Donald Trump a surtout fait campagne sur des thèmes nationaux, à l'image de la lutte contre l'immigration. "Je signerai toute une série de décrets pour fermer notre frontière aux immigrés illégaux et stopper l'invasion de notre pays. Et le même jour, nous allons débuter la plus grande opération d'expulsion de l'histoire des États-Unis", a déclaré le président élu américain. De quoi faire trembler les immigrés : qu'ils aient des papiers ou on, tous redoutent les arrestations et les paroles de plus en plus xénophobes inspirées par le discours de Donald Trump. Des immigrés qui sont nombreux à travailler avec 19% de la main d'œuvre nationale.Si l'immigration représente en 2023 14,3% de la population américaine, le pays est en parallèle confronté à une baisse du taux de natalité. Certains économistes plaident donc pour faciliter l'accueil d'étrangers.
Comment Donald Trump comptent il gérer les conflits en cours ? Comment l'Union européenne peut-elle empêcher une guerre commerciale contre les Etats-Unis ? Et Donald Trump va-t-il vraiment mettre à exécution son plan contre l'immigration clandestine ?
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