Notre-Dame tout feu tout flamme
Grand bouffeur de curés devant l’Eternel, « Le Canard » n’en est pas moins resté un incorrigible amoureux du patrimoine. C’est donc tout naturellement que la rédaction s’est mobilisée après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, le 15 avril 2019. Le Palmipède a ainsi été le premier à dévoiler les incroyables manquements dans la sécurité de Notre-Dame de Paris et à pointer la responsabilité conjointe de l’Etat et du clergé. Avec un ministère de la Culture qui a jugé bon de faire des économies de bouts de chandelle sur la surveillance anti-incendie et des curés tout feu tout flamme, qui ont pris le risque de faire courir des fils électriques dans l’antique charpente pour pouvoir carillonner tout leur saoul.
Le sinistre, qui a connu un retentissement mondial, a plus prosaïquement remis Notre-Dame au centre des petits jeux de pouvoir hexagonaux. Emmanuel Macron s’est érigé fissa en super-chef de chantier pour mieux tirer ses marrons du feu. Les milliardaires Bernard Arnault et François Pinault ont soigné leur image en rivalisant de générosité. Et l’Eglise a montré, une fois de plus, qu’elle n’avait jamais vraiment digéré la loi de séparation de 1905 qui a fait de la cathédrale une propriété de l’Etat dont les ecclésiastiques sont seulement les locataires à titre gratuit.
« Le Canard » s’est plongé dans ses archives à l’occasion de la réouverture de Notre-Dame. Il vous présente une sélection de dessins et d’articles qui montrent que la cathédrale est, depuis plus de cent ans, une sacrée source d'inspiration pour le Palmipède.
Entre un « Canard » bouffeur de curés et la vieille cathédrale, c'est une longue histoire qui a vu, plus d'une fois, le Palmipède dévoiler l'envers du décor.
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