Ce soir sur TMC, « Immunité Diplomatique ».
Je ne suis pas une grande enthousiaste des épisodes qui font sortir Columbo de son environnement habituel pour le propulser dans la géopolitique. Mais force est de reconnaître que cet épisode, bien meilleur que « Des sourires et des armes », se distingue par la confrontation tendue du Lieutenant avec un diplomate du Moyen Orient prêt à tout pour prendre le pouvoir dans son pays. Mais l’irruption dans ses plans du « petit flic du cru » qui ne paie pas de mine, et de surcroît fouineur, a de quoi lui faire perdre sa superbe et le mettre sur les nerfs.
Car le bonhomme a une belle mine de stratège retors, affichant assurance et morgue, qui suscite d’emblée l’antipathie et on a hâte que Columbo lui fasse mordre la poussière. Mais le Lieutenant doit jouer serrer et être continuellement sur ses gardes dans la grande cour des relations internationales. On est d’ailleurs ici à plusieurs reprises à la lisière de l’incident diplomatique. Le danger est palpable et il pèse de manière sous jacente sur Columbo. Ce dernier marche au début à pas feutrés mais finit par se confronter effrontément à ce meurtrier peu ordinaire. Progressivement, le ton hyper courtois, un rien mielleux, se détériore, allant crescendo sur un mode véhément voire violent.
Le final est intéressant mais interroge car Columbo use de moyens détournés pour arriver à ses fins à défaut de trouver des preuves directes irréfutables. Un épisode à redécouvrir par sa singularité.
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