calendriers de l'Avent en verre poli


Une artisane bretonne de 73 ans liquide ses calendriers de l'Avent en verre poli avant de fermer définitivement son atelier

Après 15 ans à transformer les déchets de l'océan en trésors de Noël, Marguerite Leblanc n'a plus la force de continuer. Nous avons enquêté sur cette histoire qui bouleverse Saint-Malo.

Une lettre de Marguerite Leblanc, artiste du verre poli, Saint-Malo

Saint-Malo — Marguerite Leblanc, 73 ans, mettra fin à quinze années d'activité artisanale le 15 janvier 2026. Dans son atelier de 20m² près du port, elle empile pour la dernière fois ses créations : des calendriers de l'Avent composés de 24 petits sapins en verre poli, récupéré fragment par fragment sur les plages maloines.

 

La raison de cette fermeture ? Un loyer qui a doublé en cinq ans, des factures médicales qui s'accumulent, et surtout un corps qui ne suit plus le rythme. "Mon comptable me suppliait d'arrêter depuis des mois", confie-t-elle, les mains tremblantes. "Vous vous tuez à la tâche, me disait-il. Il avait raison."

 

Avant de baisser le rideau définitivement, l'artisane solde ses 847 derniers exemplaires à 59€ au lieu de 118€. Une liquidation qui n'a rien d'une opération commerciale classique : c'est la fin d'une histoire qui a ému toute la région.

 

Notre enquête révèle comment une tragédie personnelle s'est transformée en passion dévorante, et pourquoi cette fermeture bouleverse bien au-delà de Saint-Malo.

 

Le drame qui a tout déclenché : quand l'océan devient thérapie

Mars 2010. Henri Leblanc décède d'un cancer du poumon après 42 ans de mariage. Marguerite se retrouve seule dans une maison devenue trop silencieuse. "Les premiers mois, je ne savais plus quoi faire de mes journées", raconte-t-elle. "Les murs me renvoyaient mon chagrin comme un écho interminable."

 

Un matin, incapable de dormir, elle descend sur la plage avant l'aube. C'est là qu'elle ramasse son premier fragment de verre poli : un morceau turquoise, doux au toucher, transformé par des années de vagues et de sable.

 

"J'ai pleuré en le tenant dans ma paume", se souvient-elle. "Si l'océan pouvait transformer quelque chose de brisé en trésor, peut-être que moi aussi je pouvais survivre."

 

Elle commence à collecter. Chaque matin. Par tous les temps. Au début, elle garde les fragments dans des bocaux, sans savoir quoi en faire. Puis, en novembre de la même année, une idée germe : créer quelque chose qu'Henri aurait aimé. Son mari adorait Noël, les rituels, les petites attentions quotidiennes.

 

C'est ainsi que naissent ses premiers sapins en verre poli. En 2011, elle loue un petit atelier de 20m² près du port. Un refuge qui deviendra sa raison de vivre pendant quatorze ans.

 

360 kilogrammes de verre et des milliers d'heures de travail

Pendant quinze ans, Marguerite Leblanc a arpenté les plages de Saint-Malo à l'aube. Bilan : 360 kilogrammes de verre récupérés. Des fragments turquoise d'anciennes bouteilles décoratives, des verts profonds de bouteilles de vin, des blancs givrés, et parfois du bleu cobalt rare.

 

Le processus est long et minutieux. Chaque fragment doit être trié, nettoyé, puis assemblé pièce par pièce. Du plus grand au plus petit, couronné d'une étoile de mer. Un seul sapin peut prendre plusieurs heures de travail.

 

"Mes doigts connaissent chaque fragment", explique-t-elle. "Ils savent lequel ira avec lequel, quelle couleur chantera à côté d'une autre."

 

Certains calendriers contiennent même du rose lavande — le Saint Graal des collectionneurs de verre poli. "Il m'a fallu des mois pour en récolter assez", précise l'artisane.

 

Mais le temps et le corps ont fini par avoir raison de sa passion. Ses genoux la font souffrir. Ses mains tremblent de plus en plus. En juillet dernier, la chute : elle se fracture le poignet sur les rochers en ramassant du verre. Trois semaines d'arrêt. Les factures médicales viennent s'ajouter aux retards de loyer.

 

"Mon corps a dit non", résume-t-elle simplement.

 

Une vague de solidarité inattendue

Quand la nouvelle de la fermeture se répand dans la région, les réactions ne se font pas attendre. Des clients fidèles proposent spontanément leur aide financière. Une pétition locale circule pour tenter de trouver un repreneur ou un mécène.

 

Mais Marguerite Leblanc refuse catégoriquement la charité. "Je ne veux pas qu'on me sauve", insiste-t-elle. "Je veux fermer dignement, avec mes propres moyens."

 

Sa solution : liquider ses 847 derniers calendriers à moitié prix. 59€ au lieu de 118€. Chaque vente lui permet de régler une facture, d'honorer un mois de loyer, de partir la tête haute.

 

Les commandes affluent rapidement. De toute la Bretagne d'abord, puis de la France entière. Sa boîte mail se remplit de messages bouleversants. "Votre calendrier m'a aidée à traverser ma dépression", écrit une cliente de Lyon. "Vous m'avez appris que les choses brisées peuvent redevenir belles", confie une autre de Toulouse.

 

Sur les réseaux sociaux, des centaines de personnes partagent son histoire. Certains parlent de "patrimoine vivant", d'autres de "trésor humain". Une mobilisation spontanée qui dépasse largement les frontières de Saint-Malo.

 

Mais le compte à rebours continue : 11 semaines avant la fermeture définitive.

 

Les 847 derniers exemplaires d'une vie de travail

Sur l'étagère qu'Henri avait construite de ses mains avant de mourir, 847 calendriers attendent. Pas de stocks infinis dans un entrepôt. Pas de production en série venue de Chine. Juste ce qui reste d'une vie de passion condensée dans 20m².

 

Marguerite les a assemblés cet été, pensant avoir encore du temps devant elle. "Je me suis trompée", admet-elle aujourd'hui.

 

Chaque calendrier contient 24 sapins uniques. Parce que le verre poli ne se répète jamais. Chaque fragment a son histoire, sa couleur, sa texture. Certains proviennent de bouteilles qui ont passé des décennies dans l'océan avant d'échouer sur le sable.

 

"Ce n'est pas juste un calendrier de l'Avent", explique l'artisane. "C'est un rituel de douceur dans le chaos de décembre. Trois minutes de paix chaque matin avant que la journée commence."

 

Les acheteurs ne s'y trompent pas. Beaucoup commandent plusieurs exemplaires : pour leur mère, leur grand-mère, une amie qui traverse une période difficile. "Les meilleurs cadeaux ne sont pas tape-à-l'œil", observe Marguerite. "Ils portent une histoire, une intention, un morceau d'âme."

 

Quand ces 847 calendriers seront partis, ce sera vraiment fini. L'atelier fermera le 15 janvier 2026. Et avec lui, quinze années d'un héritage façonné main tremblante par main tremblante.

 

Cliquez ici pour obtenir le calendrier de Marguerite >>

 

Un héritage qui survivra aux murs de l'atelier

Marguerite Leblanc ne se fait pas d'illusions. Dans quelques semaines, son bail prendra fin. Les clés seront rendues. L'étagère d'Henri sera démontée. Les 20m² qui ont été son refuge pendant quatorze ans accueilleront probablement un autre commerce.

 

Mais elle refuse de voir cela comme un échec. "Quand mon atelier n'existera plus, ces petits sapins continueront à raconter l'histoire de la mer", affirme-t-elle. "Et peut-être aussi la mienne."

 

Pour elle, chaque calendrier vendu est une victoire. Pas seulement financière. C'est la preuve que son travail a touché des gens, qu'il a apporté un peu de beauté dans des vies parfois difficiles.

 

"Je ne regrette rien", insiste-t-elle. "Ces quinze années m'ont sauvée. Elles m'ont permis de transformer mon chagrin en quelque chose de beau. Si mes créations peuvent faire la même chose pour d'autres, alors j'aurai réussi."

 

À 59€, les calendriers s'écoulent rapidement. Certains jours, elle en vend une dizaine. D'autres, une trentaine. Les stocks diminuent progressivement. Le compteur tourne : 847, puis 820, puis 780...

 

Pour ceux qui hésitent encore, le message de Marguerite est clair : "Ce n'est pas de la charité que je demande. C'est juste de donner une maison à ce que j'ai créé avec mes mains tremblantes et tout l'amour qui me reste pour l'océan."

 

Cliquez ici pour obtenir le calendrier de Marguerite >>

 

Comment commander avant qu'il ne soit trop tard

Les 847 calendriers représentent tout ce qui reste du stock de Marguerite Leblanc. Aucune réassort ne sera possible. Aucune nouvelle production n'est envisageable. Quand ils seront épuisés, cette aventure de quinze ans se terminera définitivement.

 

Le prix a été divisé par deux : 59€ au lieu de 118€. Une réduction qui n'a rien d'une stratégie marketing, mais qui reflète l'urgence de la situation. Chaque vente rapproche l'artisane d'une fermeture digne, sans dettes impayées ni factures en souffrance.

 

Les commandes peuvent être passées directement en ligne. Marguerite garantit chaque calendrier : satisfait ou remboursé sous 30 jours. "Je veux que les gens l'aiment autant que j'ai aimé le créer", précise-t-elle.

 

Les délais de livraison sont courts. Depuis son atelier de Saint-Malo, elle expédie personnellement chaque colis. Certains clients ont déjà reçu leur commande et témoignent : "Encore plus beau que sur les photos", "Un travail d'une finesse incroyable", "On sent l'amour dans chaque détail".

 

Le temps presse. Dans 11 semaines, l'atelier fermera ses portes. Pour ceux qui souhaitent posséder un fragment de cette histoire, pour ceux qui cherchent un cadeau porteur de sens, l'occasion ne se représentera pas.

Marguerite Leblanc
Atelier du Verre Poli, Saint-Malo

De Déchets Oubliés à un Rituel de Fêtes Significatif

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Commentaires

  1. Vous vous moquez de nous ! Les mêmes exactement sont vendus sur temu pour 12,37 € ! Quelle arnaque aux sentiments !! C'est honteux.

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  2. Temu, belle référence en effet! Le pire du commerce! Une honte à boycotter de toute urgence!

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  3. Cette arnaque aux sentiments est soutenue par l'usage de l'intelligence artificielle (texte sirupeux, beau visage et décors inventés)
    Curalise a un très mauvais niveau de confiance.

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  4. Quant au destinataire du paiement en ligne, c'est "The Crimson Leviathan Limited", une société basée à Hong-Kong. Des objets fabriqués par une mamie bretonne, je n'y crois pas un instant!

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  5. Un grand merci à PayPal, qui a annulé la vente et m'a remboursée suite à ma réclamation !

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  6. Votre "article" ne relève pas le niveau ... quand je pense que vous affirmez avoir "enquêté" : ce sont des propos bidons pour les gogos crédules !

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  7. J'ai fait des recherches sur cette dame car je trouvais que son histoire ressemblait à du contenu "chatgpt" et elle... N'EXISTE PAS !!!

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  8. Moins de 6 euros sur aliexpress elle est super balaise Marguerite...

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  9. Ha l'arnaque ! J'ai été remboursée, mais je viens d'être livrée du colis ! Il contient 24 minuscules breloques en pur plastique, sur le thème des animaux marins. Avec 24 petits anneaux métalliques, le tout à monter soi-même. Ça plaira peut-être à ma petite-fille de 5 ans, pour les offrir à ses copines !

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  10. Comment faire pour se faire rembourser ???

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  11. Moi aussi j’aimerais bien savoir comment me faire rembourser !

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  12. Faire de la pub pour une arnaque telle que curalise c'est honteux... Et peut être meme pénalement répréhensible, à voir avec la DGCCRF et/ou la plateforme pharos.

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  13. Une honte l' onéreuse poignée de friture en plastique (59€)...Je pensais être méfiante mais là...je me suis vraiment faite avoir.

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  14. Lorsque j'ai vu les commentaires j'ai annulé ma commande 1h après l'avoir passée mais personne ne répond malgré mes nombreux mails, tous les jours et le site note toujours "commande en préparation" et soit disant un service réactif à l'écoute de ses clients.... J'ai fini par faire opposition à ma carte bancaire, je ne vais pas leur courir après plus longtemps.

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  15. 59€+frais d' envoi pour 6 grammes de petits poissons en PLASTIQUE livrés ce matin...à la place des 24 jolis petits sapins en verre poli commandés...ça s' appelle comment ??? Cette petite Dame, Marguerite la belle Malouine, n' est pas connue à la mairie de St.-Malo.

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  16. j'ai très vite vu que c'était bidon. L'histoire, l'âge, les photos, le site parfait : tout correspond au travail d'une IA. Rien ne collait ensemble cependant. tout est fait pour émouvoir et faire en sorte que les gens achètent vite : plus que 28 articles en stock ! j'espère que les gens vont apprendre à vérifier avant d'acheter. Des amendes exorbitantes et exemplaires devraient être collectées pour rembourser les victimes et ça les calmerait !!! Honte à vous , site frauduleux ! Ce n'est qu'une question de temps pour que des lois soient votées et j'espère que vous passerez à la caisse jusqu'à mettre la clé sous la porte.

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