jeudi 17 septembre 2015

ARRIVEE AUX AVES



Apres avoir mis l’ancre dans le sable blanc,  des milliers de cris d’oiseaux nous assaillent. Nous nous retrouvons en plein milieu de milliers de nids de Fous de Bassan, avec leurs petits encore couverts de leur duvet blanc.
Très en colère de notre intrusion, ils nous invectivent.
Les bébés sont rigolos avec leur gros bec et leur façon de trottiner en se dandinant. Et lorsque nous essayons de les toucher, ils crient et nous menacent !
Nous sommes vraiment seuls au monde.
Sur cet îlot, il y a juste une cabane sans murs, plutôt un abri contre le soleil car la végétation est réduite à un peu de mangrove. Nous découvrons aussi une piste d’avion de deux cent mètres sur le sable, et, au bout, un petit monoplace tout en morceaux, qui, nous supposons, a raté son atterrissage.
Nous pêchons et cueillons une langouste pour le repas du soir. La nuit sera calme dans ce mouillage.
Le lendemain matin, la douane vénézuélienne, qui passait par là, nous demande nos papiers et notre destination, et nous conseille de ne pas trop traîner dans le coin à cause des trafiquants...