Affichage des articles dont le libellé est LES AVES. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est LES AVES. Afficher tous les articles

dimanche 31 juillet 2016

AFRODITE DANS L ARCHIPEL VENEZUELIEN DES ROQUES ET DES AVES ETE 2016






Avec ses 50 îlots et ses quelques 200 bancs de sables, l’archipel de Los Roques est une oasis marine d’une extraordinaire beauté et d’une grande richesse biologique. Parc naturel depuis 1972, situé à 168 km du littoral, il s’étend sur 36 km d’Est en Ouest, et 25 km du Nord au Sud. La barrière de corail qui l’entoure est l’une des plus grandes du monde.


Ses plages de sable blanc, ses récifs coralliens, ses lagons et ses mangroves servent de refuges à plusieurs centaines d’espèces animales, principalement des oiseaux (colonies de flamands roses, pélicans, frégates, hérons, rapaces) et des poissons tropicaux d'une taille et d'une beauté rares.

Les couleurs y sont reines, depuis l’éblouissant sable blanc jusqu’aux couleurs bleues, vertes et turquoises des lagons. Ces paysages resteront à jamais gravés dans la mémoire de celui qui aura la chance de les admirer.

Les quelques 800 habitants de l’archipel sont regroupés sur l’île de Gran Roque, où se trouvent également la piste d’atterrissage et quelques petites auberges (« posadas »). L’exceptionnelle beauté du site n’est donc gâchée par aucune infrastructure moderne et représente un véritable paradis pour les amateurs d’authenticité et de tranquillité, en pleine relation avec une nature fascinante, quasiment inexplorée.


 

Monnaie
L'unité monétaire est le Bolivar.
1 $ = 8,50 Venezuelan Bolivar

Pour voir les cours du jour :CLIC ICI LIEN



Navigation
La navigation aux Roques est d’un calme… On tire des bords à l’intérieur d’un immense lagon, et nous passons nos nuit ancrés dans des mouillages où la houle est totalement absente. Bien que les alizés soient bien établis (15 nds en moyenne), la mer n’a ni le temps ni l’espace pour donner autre chose qu’un petit clapot. Par contre, il est nécessaire d’effectuer une navigation précise, les récifs étant nombreux et non signalés. Les passes et les coraux n’ont plus de secrets pour eux…


 

 

 

Post 4 : l’ouest de l’archipel des Roques

Le lieu est superbe, entre plages de sable très fin, eau turquoise et fonds sous-marins peuplés de superbe coraux et poissons.

 

Aucune civilisation, à peine le petit déjeuner enfilé, nous sautons tous à l'eau pour visiter le banc de corail voisin. Juste superbe, le statut de réserve de l'archipel permet une grande vie sous-marine.

 

L'après midi, balade sur l'île  où nous découvrons une langue de sable reliant l'île principale à l'île du phare. Phare en anneaux de fibre de verre posés les uns sur les autres. On est loin de nos phares breton en granit.

 


 

Jour suivant,

direction un autre banc de corail encore plus beau que celui de la veille. Nous nous faufilons au milieu d'architectures improbables avec des autochtones plus colorés les uns que les autres. On en redemande et nageons jusqu'à plus soif.


 


 

Los Roques, Venezuela (suite 3)

 

Aujourd'hui on s'est trouvé un autre magnifique site pour faire de la plongée en apnée. Même s'il y a beaucoup de coraux morts, les structures sont toujours en place et on à l'impression de nager dans des cathédrales…

On est toujours au mouillage de Carenero. Il est très confortable ce mouillage, et ce même si les vents ces jours-ci soufflent entre 17 et 20 nœuds avec par moment des rafales qui dépassent les 25 nœuds. Lorsqu'ils baisseront un peu, nous nous dirigerons vers un autre mouillage.

En après-midi on s'est encore fait une petite sortie en palme masque et tuba.

On se rend à Cayo de Agua, le mouillage le plus à l'ouest des Roques. C'est de là que, dans quelques jours, nous partirons vers les Aves, d'autres îles du Venezuela.

C'est à suivre!

Les Aves de Barlovento

Les îles Aves sont deux petits archipels appartenant au Venezuela, séparés de 10 milles. Le premier, celui ou nous sommes présentement, Aves de Barlovento, est le plus à l'Est.

 

« Aves » signifie oiseaux en espagnol. L'île porte bien son nom car il y a ici une très grande quantités d'oiseaux perchés dans les arbres. Chaque matin on a droit à un concert!


Le mouillage qu'on choisi en arrivant est confortable. Il est celui qui permet de voir et d'entendre le plus d'oiseaux. On est bien servi. Les oiseaux sont magnifiques. Bec bleu, pattes rouges, les petits qui ont éclos il y a quelques jours sont des boules de duvet. Ils sont tout blanc, avec le bec noir.

Pour naviguer ici, c'est comme pour Los Roques, il ne faut se fier qu'à ses yeux, surtout pas aux cartes électroniques. Avec le soleil haut, la navigation est facile. On voit très bien les récifs.

Depuis notre arrivée aux Aves on en est à notre troisième mouillage. Après le mouillage près des oiseaux, on est allé passé deux nuits au nord de l'archipel, en pleine mer, à plus de 3.5 milles de toute terre. Seul une barrière de récif devant nous permet de nous protéger des vagues de la mer. Quelle sensation! Ce genre de mouillage n'est possible que par beau temps. Ça tombe bien, il fait beau ces temps-ci!

Samedi matin on s'est encore déplacé. On est maintenant au mouillage à l'extrémité Est de l'île. Un autre petit paradis!
La pêche est bonne aux Aves. Nos repas sont variés, lambis, langoustes et dorade sont régulièrement au menu.

 

 


 

 

 

 

 

En navigation vers les Aves

C'est ce matin qu'on a quitté Los Roques pour se rendre aux Aves. Normalement on devait partir demain, mais une onde tropicale sera sur nous demain matin. Les ondes tropicales nous amènent souvent des grains forts et beaucoup de pluies, pas agréable de naviguer dans ces conditions. Au moment ou j'écris ce texte, il nous reste 10 milles à faire avant d'arriver.

Nous avons vraiment aimé notre séjour aux Roques. Notre dernier mouillage, Cayo de Agua, était spectaculaire. Encore une fois, plages magnifiques et décors à faire rêver. On vas en avoir de belles photos à partager avec vous lorsque nous retrouverons accès à internet!

 

 

 

départ pour Las Aves

 

 

l’archipel plus à l'ouest distant de 33 miles nautiques.

 


 

 

Au petit matin, direction le banc voisin pour chasser, mais point de langoustes. Patience !

Cocos Keeling  

 

Du coup, l'après midi, nous longeons la mangrove en annexe pour observer les oiseaux qui font un vacarme constant. Ça papote dur sur les branches et les relations de voisinage sont bien bruyantes... En tout cas, nous prenons un maximum de photos, admirons toutes ces espèces de près et sommes au premier plan pour témoigner de quelques scènes de chasse viriles à coup de plongeons supersoniques, plus ou moins fructueux. 

 


 

Au cours de notre balade, nous retrouvons notre trou dans cette végétation nous permettant d'accéder à la terre ferme. Après la traversée d'une petite clairière, nous sommes face à une sorte de sanctuaire où chaque bateau de passage a laissé soit un caillou gravé, soit un bout de bois peint.

 

Mais nous rentrons vite au bateau avant de se faire dévorer par les moustiques nombreux et voraces.

 

Ces 2 archipels sont absolument superbes, avec tellement de vie dans les airs comme sous l'eau. Nous vivons là un grand moment esthétique.


 

Islas de Aves, Venezuela (Photos)

Voici maintenant quelques une des photos que nous avons pris aux Aves de Barlovento et de Sotavento.

Islas de Aves signifie Îles aux oiseaux en Français. Pas besoin de vous dire qu'on en a vu et photographié beaucoup!

 

 


À travers les arbres on peut nous voir au mouillage d'Isla Sur, Aves de Barlovento

 


Les fonds marins sont aussi très beaux ici.

 


Une anémone rose

 


Un poisson coffre

 


Et voici notre souper !

 


 

 

Aux Aves de Barlovento, sur Isla Sur, les gens de passage en bateau ont débuté un ''sanctuaire''; un endroit où chacun laisse la marque de son passage. Le nom du bateau est écrit, peint ou bien sculpté sur du bois, des morceaux de coraux, etc...  

 

 

 

 


 


 

 

Nous sommes maintenant aux Aves de Sotavento. 

Sur la barrière de récif, il y a quelques années un voilier s'est échoué. On est allé voir l'épave.

 


 

Las Aves en Français c'est les oiseaux. Et il y en as des oiseaux ici! Sur cette photo, une maman avec son bébé

 


 

Les petits ont l'apparence d'une grosse boule de ouate.

 


 


 

Ceux-ci ont le bec bleu et les pattes rouges

 


 

Ne pas déranger, elle couve son œuf!

 


 


 

Et que dire des flamands roses. Ici nous avons pu les approcher à environ 50 pieds avant qu'ils se décident à s'envoler. 

 


 

au mouillage. 

 

Les îles du Venezuela, la  Blanquilla, les Roques et les Aves sont à jamais pour nous un grand coup de cœur. Les plages magnifiques, la tranquillité, les plus beaux fonds marins que nous ayons vus, et,... le garde-manger sous le bateau !

 

En ce qui regarde la sécurité, Il n'y a aucun problème sur ces îles. Tous les locaux que nous avons rencontrés ont été d'une grande gentillesse avec nous. Toujours prêts à aider, à rendre service. Ils étaient contents de nous voir!

 
 
 

 

Aves de Sotavento

Nous avons quitté les Aves de Barlovento pour nous rendre aux Aves de Sotavento. Une toute petite navigation de 10 milles. Bien sûr les lignes à pêches étaient à l'eau. Mais la chance n'était pas au rendez-vous cette fois-ci. Seulement un Barracuda. Je n'aime pas ses grandes dents!

 

Les Aves de Sotavento, second archipel des Aves sont un peu plus petites, mais très jolies aussi. Beaucoup plus de belles plages qu'aux Aves de Barlovento. Bien agréable la plage en fin de journée!

 

Encore une fois ici des couleurs de mer extraordinaires. Pour notre premier mouillage on a choisis celui d'Isla Palmeras. Très jolie et bien calme. Tout plein de lambis à proximité.

 

Le lendemain on se fait un tout petit déplacement pour venir s'ancrer près de l'île Saki Saki. Dans la matinée, on se rend en annexe sur la barrière de récif pour aller voir, entre autre, l'épave d'un bateau tanker. L'épave n'est pas vraiment intéressante, mais le site en lui-même est de toute beauté. Nous y avons vu beaucoup d'énormes poissons perroquets, un requin dormeur, qui heureusement dormait, et une raie cachée sous des coraux. Au retour, on s'arrête pour visiter un autre beau site pour la plongé en apnée. Une belle grosse langouste se balade comme ça sur les coraux. Tant pis pour elle !

 
 
 

 

jeudi 17 septembre 2015

ARRIVEE AUX AVES



Apres avoir mis l’ancre dans le sable blanc,  des milliers de cris d’oiseaux nous assaillent. Nous nous retrouvons en plein milieu de milliers de nids de Fous de Bassan, avec leurs petits encore couverts de leur duvet blanc.
Très en colère de notre intrusion, ils nous invectivent.
Les bébés sont rigolos avec leur gros bec et leur façon de trottiner en se dandinant. Et lorsque nous essayons de les toucher, ils crient et nous menacent !
Nous sommes vraiment seuls au monde.
Sur cet îlot, il y a juste une cabane sans murs, plutôt un abri contre le soleil car la végétation est réduite à un peu de mangrove. Nous découvrons aussi une piste d’avion de deux cent mètres sur le sable, et, au bout, un petit monoplace tout en morceaux, qui, nous supposons, a raté son atterrissage.
Nous pêchons et cueillons une langouste pour le repas du soir. La nuit sera calme dans ce mouillage.
Le lendemain matin, la douane vénézuélienne, qui passait par là, nous demande nos papiers et notre destination, et nous conseille de ne pas trop traîner dans le coin à cause des trafiquants...
 
 

AUX AVES JOURNAL DE BORD


 
L'après midi, balade sur l'île et découvrons une langue de sable reliant l'île principale à l'île du phare. Phare en anneaux de fibre de verre posés les uns sur les autres. On est loin de nos phares bretons en granit…on dirait un sucre d'orge...

 

Jour suivant, direction un autre banc de corail encore plus beau que celui de la veille. Nous nous faufilons au milieu d'architectures improbables avec des autochtones plus colorés les uns que les autres. On en redemande et nageons jusqu'à plus soif. L'après midi sera consacrée à une balade jusqu'au phare en « mitraillant » de photos tout ce qui nous entoure

 

Départ pour Les Aves, archipel plus à l'ouest distant de 33 miles nautiques.

Nous arrivons juste avant le coucher de soleil avec encore un beau slalom entre les coraux pour atteindre notre mouillage. Avant ça, nous avons attrapé un tout petit thon qui agrémentera notre apéro. Cette fois ci, pas de plage, mais une superbe mangrove remplie de red-foot-boobies à pâtes rouges et becs bleus, ainsi que des frégates et quelques pélicans.



 

Du coup, l'après midi, nous longeons la mangrove en annexe pour observer les oiseaux qui font un vacarme constant. Ça papote dur sur les branches et les relations de voisinages sont bien bruyantes. En tout cas, nous prenons un maximum de photos, admirons toutes ces espèces de près et sommes au premier plan pour témoigner de quelques scènes de chasse viriles à coup de plongeons supersoniques, plus ou moins fructueux. 

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVn1LSRKxD1IBs3YPtHWDUa8tnCAjUtWDx0Fp8yl8_7kfWTO37TtqtYgRGnO9kAidUjwd6v1-PCPW3g7IqKEdmUPXGCZa7Qmxj-9IY6GMfu-tAyXjTkknqgJM9o7Hc93Q6wrUGqcrMs1U/s320/DSC_0029.JPG

Au cours de notre balade, nous trouvons un trou dans cette végétation nous permettant d'accéder à la terre ferme. Après la traversée d'une petite clairière, nous sommes face à une sorte de sanctuaire où chaque bateau de passage à laisser soit un caillou gravé, soit un bout de bois peint. Un peu de tournage pour Claire et Augustin et nous rentrons vite au bateau avant de se faire dévorer par les moustiques nombreux et voraces.

Demain, nous attendons du vent, donc préparation du bateau en conséquence afin d'être au mieux pour rejoindre Bonaire à 57 nm de là.

Ces 2 archipels sont absolument superbes, avec tellement de vie dans les airs comme sous l'eau. Nous avons vécu là un grand moment esthétique.