"C dans l'air" lundi 23 octobre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux
Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 23 octobre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 23 octobre 2023, Caroline Roux recevra : Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), coauteur de "L’Encyclopédie du crime au cinéma".
Dans son livre, il raconte, avec Stéphane Boudsocq, chroniqueur cinéma à RTL, comment les grands faits divers et les attentats ont marqué les esprits et ont donné lieu à des adaptations au cinéma.
Alain Bauer reviendra sur cette Encyclopédie du crime au cinéma qui explore 200 faits divers qui ont donné lieu à une ou plusieurs adaptations cinématographiques.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur du livre « Les voies de la puissance ».
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.
Armelle Charrier, éditorialiste international à France 24.
Agnès Levallois, spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut, de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient.
Le thème de l'émission : Iran / États-Unis : la peur de l'escalade
Le conflit israélo-palestinien va-t-il enflammer l’Assemblée nationale ? Les députés débattent ce lundi à partir de 16 h de la situation au Proche-Orient à la veille du déplacement d'Emmanuel Macron en Israël et après celui de Yaël Braun-Pivet, qui a fait grincer bien des dents, à gauche mais aussi au sein de la majorité.
La présidente de l’Assemblée nationale qui avait affirmé le 10 octobre dernier dans l’hémicycle, "au nom de la représentation nationale", sa "totale solidarité" et son "soutien inconditionnel" à l’Etat hébreu s’est rendue ce week-end à Tel-Aviv. Accompagnée de plusieurs députés dont le président des LR Eric Ciotti, Yaël Braun-Pivet a affirmé que la France soutenait "pleinement" Israël et que "rien ne devait empêcher" le pays "de se défendre" dans la guerre qui l'oppose au Hamas. Des propos et un déplacement critiqués parfois vivement, notamment par Jean-Luc Mélenchon dans un tweet polémique.
Sur le réseau social X, le leader de la France insoumise a accusé Mme Braun-Pivet de "camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre" à Gaza. "Pas au nom du peuple français !", a-t-il protesté, en postant une vidéo de la manifestation parisienne de soutien aux Palestiniens dimanche. Victime de nombreuses menaces antisémites, la présidente de l’Assemblée nationale a accusé ce matin sur France Inter M. Mélenchon de lui avoir mis "une nouvelle cible dans le dos", se disant "très choquée".
C’est dans ce contexte très tendu que vont s’ouvrir au palais Bourbon les discussions sans vote sur la situation au Proche-Orient et la position de la France au moment où l’intensification des affrontements fait craindre un élargissement du conflit. Ainsi tandis que Tsahal prépare son offensive terrestre sur Gaza et intensifie les bombardements sur l’enclave palestinienne, l’Iran, allié du Hamas, a averti les États-Unis et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient. De son côté, le Pentagone a annoncé le renforcement de son dispositif militaire dans le secteur, évoquant de "récentes escalades par l’Iran et ses forces affiliées", dont le Hezbollah libanais. Quelques heures plus tard, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a prévenu que les États-Unis "n’hésiteraient pas à agir" militairement contre toute "organisation" ou tout "pays" qui seraient tentés d’"élargir" le conflit.
Dans le nord d’Israël, les échanges de tirs se multiplient dans la zone frontalière avec le Liban sous très haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre dernier. Des affrontements qui ont poussé le ministère israélien de la Défense a décidé l'évacuation de la ville de Kyriat Shmona, ordinairement peuplée de 25.000 habitants dont la plupart sont déjà partis.
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