"Poutine ne veut pas la paix. Il veut Donetsk, la Crimée, la privatisation de la mer d’Azov, l’élimination d’une souveraineté de l’Ukraine... Ce n’est pas M. Rubio qui va le voir à Moscou. C’est la démonstration que ça se jouera sur une question de business."
"Ce n’est pas la corruption qui fragilise Zelensky, c’est la proximité de la corruption."
👤 Alain Bauer, professeur émérite de Criminologie au CNAM, dans l'émission #cdanslair du lundi 1er décembre 2025 présentée par Caroline Roux.
#ukraine #russie
L'analyse d'Alain Bauer, professeur émérite de Criminologie, dans #cdanslair.
#Ukraine #Russie #Poutine
Zelinsky fragilisé...
Trump et Poutine prêts à signer ?
Encore une semaine cruciale pour l’Ukraine.
Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l’Élysée par Emmanuel Macron, afin d’échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump.
Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n’étaient pas autour de la table : il n’y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s’il a prévenu qu’« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l’AFP que ces discussions n’étaient « pas faciles ».
Cela n’a pas empêché le président américain d’afficher dimanche son optimisme à bord d’Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l’Ukraine… je sais que l’Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou demain mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l’envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d’un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l’agence Bloomberg.
Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.
De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l’Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l’armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l’armée ukrainienne réussit encore des coups d’éclat, comme l’attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.
Nous en parlerons ce soir dans #cdanslair à partir de 17h45 sur France 5. Posez-nous dès maintenant toutes vos questions en commentaire ou sur notre site : http://bit.ly/EmissionCdanslair



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