L’Ukraine vit des heures décisives : les plénipotentiaires de Donald Trump sont sortis de leur réunion avec Vladimir Poutine, envisageant de se rendre en Ukraine dans la foulée. « Les États-Unis présentent officiellement leur version d’un plan de paix finalisé », claironnaient les journalistes accrédités au Kremlin. Après la rencontre, les comptes n’y étaient pas encore.


Sa Sainteté Léon XIV à Beyrouth, le 3 décembre 2025. Le pape a célébré une messe sur le port dévasté de la capitale libanaise et prononcé un appel vibrant à la «réconciliation».
Sa Sainteté Léon XIV à Beyrouth, le 3 décembre 2025. Le pape a célébré une messe sur le port dévasté de la capitale libanaise et prononcé un appel vibrant à la «réconciliation».  ABACA
Chers abonnés,
L’Ukraine vit des heures décisives : les plénipotentiaires de Donald Trump sont sortis de leur réunion avec Vladimir Poutine, envisageant de se rendre en Ukraine dans la foulée. « Les États-Unis présentent officiellement leur version d’un plan de paix finalisé », claironnaient les journalistes accrédités au Kremlin. Après la rencontre, les comptes n’y étaient pas encore.
Léon XIV achève son voyage au Proche-Orient sur le thème de l’unité entre chrétiens et de la réconciliation entre les communautés.
En France, la droite durcit le ton contre la « labellisation » des médias envisagée par Emmanuel Macron qui, via son compte X, s’en prend au groupe Bolloré (au risque d’en augmenter substantiellement l’audience par effet Streisand). Le président ferait peut-être mieux de concentrer son attention sur le sujet épineux de la démographie, dont la chute menace gravement les finances publiques : si rien n’est fait, le financement des plus de 65 ans atteindrait 60,8 % du PIB en 2070 !
« Ça va renforcer son immunité », « il sera plus sociable »... Avez-vous déjà entendu ou lu ces idées reçues sur les bienfaits de la crèche avant la maternelle ? Elles font culpabiliser nombre de parents, mais n’ont en réalité pas de fondement objectif.
Pour finir, je vous propose de jeter un œil aux vrais débouchés des prépas littéraires.
Bonne journée !
Votre épistolier, Louis Lecomte
• À la une
L’Amérique tente de rallier Vladimir Poutine à son plan de paix
Vladimir Poutine a rencontré Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, au Kremlin, mardi, à Moscou.
Vladimir Poutine a rencontré Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, au Kremlin, mardi, à Moscou.  Alexander Kazakov / via REUTERS
Les plénipotentiaires de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, ont rencontré Vladimir Poutine hier soir. Ces messieurs lui ont soumis les termes du plan de paix qu’ils ont négocié avec le Kremlin. Le président russe a, avant leur réunion, rendu hommage à son homologue américain « pour ses efforts en faveur de la paix ». Concernant Bruxelles, le propos est pour le moins ambigu : « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant. »
Ne vous y trompez pas : ces heures sont décisives. Le rendez-vous est qualifié d’« événement exceptionnel » par la presse russe. « Il ne s’agit pas d’une simple visite d’un négociateur américain ; les États-Unis présentent officiellement leur version d’un plan de paix finalisé », ont claironné les correspondants accrédités. Modérons tout enthousiasme superflu : si le conseiller diplomatique du Kremlin a jugé « utile » la discussion, aucun « compromis » n’a été trouvé sur les territoires du Donbass.
Vladimir Poutine estimait encore hier que les Européens tenaient des positions « absolument inacceptables ». Parmi elles, la question des territoires encore défendus par l’armée ukrainienne, celle des garanties de sécurité et le devenir des avoirs russes gelés, que Moscou tient à récupérer. Les négociateurs américains envisageraient de rencontrer la partie ukrainienne en Europe ce mercredi au retour de Moscou.
Philippe Gélie.
Philippe Gélie.  Le Figaro
« Quelqu’un doit bien parler à Poutine pour mettre fin au carnage… Le maître du Kremlin a choisi son interlocuteur en connaissance de cause. Tant qu’il gardera la main, il ne se privera pas de fixer lui-même le prix de la paix », analyse Philippe Gélie dans son éditorial.



Commentaires