samedi 11 avril 2015

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Barack Obama et Raul Castro réunis au Panama pour un sommet historique
INTERNATIONAL - Le Sommet des Amériques s'est ouvert vendredi sur une poignée de main en coulisses entre les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro, qui doivent avoir samedi des échanges historiques dans la foulée de leur dégel annoncé mi-décembre.
Selon Bernadette Meehan, une porte-parole de la Maison Blanche, les deux hommes se sont serré la main et ont échangé quelques mots peu avant l'ouverture officielle du sommet, comme ils l'avaient fait en décembre 2013 en Afrique du sud, en marge des obsèques de Nelson Mandela.
Une source proche de la délégation américaine a toutefois précisé qu'il y avait pas eu de "conversation substantielle" entre les deux hommes, ce qui selon la Maison Blanche devra attendre samedi.
Ce très attendu premier face à face entre chefs d'Etat des deux pays depuis 1956 doit sceller le réchauffement annoncé au terme de 18 mois de tractations menées dans le plus grand secret, qui ont permis de tourner la page de 53 ans de conflit.
Le Sommet des Amériques "présente une dimension vraiment spéciale (...) c'est la première fois de l'Histoire que se réunissent à la même table les 35 chefs d'Etat et de gouvernement" de la région, s'est réjoui dans son discours inaugural le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Jose Miguel Insulza, employant également le terme d'"historique".
Cuba effectue son retour dans cette grand-messe continentale dont elle restait exclue par les Etats-Unis et l'OEA depuis sa première édition en 1994. "La présence aujourd'hui du président de Cuba Raul Castro concrétise une aspiration de longue date de la région", s'est félicité en tribune le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
barack obama raul castro
Retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme

Dans la journée de vendredi, Barack Obama a rencontré des défenseurs des droits de l'Homme des Amériques, dont deux dissidents cubains, Laritza Diversent et Manuel Cuesta Morua, dans une initiative susceptible de froisser La Havane. Avant cette réunion, Obama avait assuré aux militants des droits de l'Homme de la région qu'il était "à leurs côtés" sans "chercher à faire valoir les intérêts" américains.
De son côté, Raul Castro s'est entretenu avec Ban ainsi qu'avec un haut représentant du capitalisme mondial, le président de la Chambre de commerce américaine Tom Donohue.
Pour préparer ce sommet, Obama et Castro se sont parlé au téléphone cette semaine, pour la deuxième fois après leur échange direct du 17 décembre dernier qui avait précédé l'annonce surprise du rapprochement entre les deux pays.
L'annonce du dégel entre les ennemis de la Guerre froide ouvre la voie à de longues et âpres négociations pour résoudre de nombreux points de contentieux hérités de plus d'un demi-siècle d'affrontements.
Jeudi soir, un sénateur démocrate a indiqué que le Département d'Etat avait entamé les démarches pour la levée d'un premier obstacle: la présence de Cuba dans la liste américaine des pays soutenant le terrorisme. Le retrait de cette liste est la principale condition posée par Cuba à la réouverture d'ambassades dans les deux pays, même si Obama a prévenu que cela "prendrait du temps".
Une nouvelle ère

Soucieux de reprendre pied sur le continent après avoir déminé la question cubaine, Obama devra faire face à de nombreux pays latino-américains outrés par sa récente décision de signer un décret qualifiant le Venezuela, principal partenaire économique de Cuba, de "menace" pour la sécurité intérieure des Etats-Unis.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro compte d'ailleurs remettre lors de ce Sommet plus de 13 millions de signatures à Obama en faveur de l'annulation de ce décret.
Dans un souci d'apaisement, la Maison Blanche a expliqué qu'elle cherchait à établir "un dialogue direct avec le Venezuela, même si nous savons qu'il y aura des différences entre nos deux gouvernement sur plusieurs questions".
Devant le Forum de la société civile, Obama a voulu souligner l'avènement d'une nouvelle ère dans les relations au sein de l'hémisphère occidental.
"Les temps où nous considérions si souvent que les Etats-Unis pouvaient mener des ingérences dans l'impunité (en Amérique latine) sont révolus", a-t-il martelé.
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