lundi 1 avril 2002

AMBRE

CE SOIR JE NE LOUPE  PAS CE FILM, "AMBRE" SUR FRANCE 3...


En feuilletant mon programme TV l'autre jour , quelle bonne surprise de voir que ce soir au Ciné-club sur France 3 est diffusé le film "AMBRE" (titre original "Ambre Forever") d'Otto Preminger. Diffusé un peu tard, 0 h 55 mais tant pis, comme je suis une couche tard, pas très grave pour moi.




Sortie en salles en 1947. Durée 138 minutes

Avec la très belle Linda Darnell et aussi Cornel Wilde, Richard Greene.

J'ai vu ce film il y a très, très longtemps à la TV et durant mon adolescence j'avais lu le roman sulfureux de Kathleen Winsor et ça m'avait beaucoup marquée à l'époque comme une de mes meilleures copines alors qui par la suite à prénommée sa fille Ambre en rapport à l'héroïne de ce roman...
 
 
 
Ambre, best-seller « scandaleux » de l’après-guerre, avait fini par être rangé dans nos mémoires parmi les sagas à l’eau-de-rose. La remise au jour de ce beau monstre en 1995 a révélé tout au contraire un roman d’une exemplaire noirceur – et un récit picaresque où revit, haute en couleurs, l’Angleterre de la fin du XVIIe siècle.



L'HISTOIRE DU FILM :




Au XVIIe siècle, Ambre St Clare, une belle jeune femme très ambitieuse mais de condition modeste, est prête à tout pour gravir rapidement les échelons de l’ascension sociale. Elle sera déchirée entre l’amour qu’elle porte à Bruce Carlton et ses ambitions. Banni d’Angleterre, Bruce part précipitamment laissant Ambre enceinte et sans argent. Jetée en prison car criblée de dettes, elle s’évade grâce à Black Jack Mallard, met au monde son fils dans les bas fonds de Londres, et peu à peu, remonte la pente. Après bien des aventures, elle devient comédienne de théâtre pour mieux s’exposer dans la haute société. Fortement courtisée, elle épouse le vieux Lord Radcliffe qui l’introduit à la cour. Le roi Charles II la remarque au grand dépit de son mari. La peste s’abat sur Londres et sachant Bruce revenu, Ambre quitte tout pour le sauver de l’épidémie. Mais son mari la rattrape et informe Bruce de leur mariage. Bruce quitte Ambre de nouveau. Un incendie éclate à Londres et Lord Radcliffe meurt. Ambre devient la favorite du roi. Carlton, marié, revient une dernière fois mais pour reprendre son fils, Ambre reste seule... car Charles II l'a répudiée.



A PROPOS DU FILM :

Darryl F. Zanuck voulait faire de l’adaptation du roman sulfureux de Kathleen Winsor, le nouvel Autant en emporte le vent. Le tournage commença en mars 1946, avec un budget de 4,5 millions de dollars. Dans le rôle d’Ambre, une actrice irlandaise inconnue, Peggy Cummins, dans celui de Lord Almsbury, Vincent Price, et aux commandes John M. Stahl, réalisateur de grands mélodrame dans les années 1930 (Back Street, Images de la vie). Mais très vite, Zanuck arrête le tournage, après 39 jours de production et un coût de 500 000 dollars, prétextant le mauvais travail effectué par Stahl. Il semblerait que la véritable raison soit plutôt le manque de métier et le coté juvénile de Peggy Cumming. Otto Preminger est sollicité par Zanuck, pour reprendre la réalisation. Il accepte à la condition de choisir Lana Turner pour le rôle d’Ambre qui, selon Preminger, est fait pour elle. Mais le producteur Zanuck ne veut pas d’une star de la MGM et impose Linda Darnell. Le tournage reprend en octobre 1946, pendant dix-sept semaines et le coût du film se monta à six millions de dollars. Il rapporta la même somme en bénéfices, dès la première semaine de sortie.
Linda Darnell dut se teindre en blonde pour le film. L’actrice irradie de sa beauté tout l’écran qu’elle soit de haillons vêtue, en crinoline couleur or ou en taffetas et tulles blancs, avec de plus, l’appui du technicolor !
Ambre fut condamnée aux États-Unis, par les ligues de décence « pour encouragement à l’immoralité et à la licence ». La meilleure des publicités fut celle de l’archevêque de New York qui demanda aux catholiques de ne pas aller voir le film. Ce fut un énorme succès !
Le film reçu une nomination aux Oscars en 1948 pour David Raskin (meilleure musique).

L'actrice Linda Darnell (16 octobre 1923 - 10 avril 1965)

Dommage, je n'ai pas trouvé d'extrait vidéos !

Peut-être qu'aujourd'hui, je vais revoir ce film avec un œil différent, étant loin de ma période adolescence, mais je le conseille à tous ceux qui aiment les films du style "Autant en emporte le vent", la série des "Angélique». Certainement que c'est le genre de film qui plait plus aux femmes qu'aux hommes.



En tout cas, dans mes souvenirs, c'est une passionnante histoire d'amour, d'amitié, d'aventure et d'ascension sociale qui est racontée dans le roman comme dans le film...

 

Aucun rapport avec la baleine. En fait l'héroïne du roman avait les yeux de la couleur de la pierre l'ambre, d'où son prénom.
 

L'ambre gris (de l'arabe عنبر `anbar « ambre gris » et de عنابر `anābir « cachalot »), est une concrétion intestinale du cachalot, provenant de la digestion par les cachalots de l'encre de seiches. C'est une substance très parfumée, solide, grasse, inflammable, de couleur variant du gris au noirâtre et à l'odeur spécifique. Il se forme à l'intérieur des intestins du cachalot et on le trouve le plus souvent flottant sur les océans ou déposé sur les côtes.

L'ambre gris a un unique point commun avec l'ambre jaune, qui est une résine fossile : on le récoltait naguère sur les plages ou flottant au milieu des vagues.

Dès le XVe siècle, l’ambre gris a été commercialisé en Europe et on le payait à son poids en or, bien que les échantillons ne fussent alors que de qualité très aléatoire. Léon l'Africain rapporte qu’au XVIe siècle, le prix de l’ambre gris sur le marché de Fez était de 60 ducats la livre (à comparer avec 20 ducats pour un esclave, 40 pour un eunuque et 50 pour un chameau) : ainsi était-il plus coûteux que l’or et les gemmes.


Le négociant hollandais Jan Huygen van Linschoten écrivit dans son journal de voyage à propos de l’ambre gris :

« On l'utilise combiné à du musc, de la civette, du benjoin et d’autres arômes dans beaucoup de préparation de luxe, par exemple pour parfumer des assortiments de pommes et de poires serties dans des écrins d’argent et d’or que des serviteurs apportent aux convives . »

L'ambre gris doit sa valeur à son utilisation très ancienne en parfumerie, mais aussi et surtout à son extrême rareté. Du fait de la possibilité de le synthétiser chimiquement, et de l'interdiction de commercialiser les abattis de cachalots imposée par les Accords de Washington l'ambre gris n'est plus aujourd'hui une marchandise, bien que l'homéopathie lui assigne des vertus uniques.


  “Mort d’un président”, de Pierre Aknine : notre critique Tandis que Georges Pompidou, très malade (joué par Jean-François Balmer, formidab...