Le National Hurricane Center (NHC) a classé l'ancien Invest 92L en dépression tropicale ce lundi 19 juin 2023. Ces dernières heures les modèles tendent à trouver un concensus pour une trajectoire plus ouest, mais avec un phénomène moins intense. En tout état de cause, il y aura bien un cyclone nommé Bret dans les prochaines heures.
Le centre estimé de la tempête Laura est désormais à proximité immédiate d'Antigua.
La tempête tropicale Laura se situe désormais quasiment sur Antigua, soit 17.1N par 60.9W. Elle est très désorganisée aussi bien dans sa circulation interne que dans sa convection. Après avoir pas mal explosé sur toute la moitié nord de l’arc juste après le classement la convection ne cesse de s’affaiblir depuis.
Mais ça reste encore une tempête et elle génère toujours du vent de l’ordre de 40 kts à son nord avec des rafales plus fortes et des foyers de convection continuent de se développer en provoquant de fortes précipitations et des orages. Mais ces foyers se déplacent extrêmement rapidement, ce qui permet d’éviter les situations de cumuls trop importants de précipitations.
Laura fait partie de ces tempêtes atypiques qui sont très difficiles à prévoir et à anticiper. A chaque fois que les prévisions sont à la baisse elle s’intensifie et à chaque fois que l’on croit qu’elle va enfin s’organiser correctement elle se délite un peu plus.
La seule constante c’est le vent qui reste autour de 40 kts sur son nord. Et c’est ce vent qui va intéresser les îles du nord cette nuit avec des rafales qui pourraient dépasser 50 kts. Donc oui, c’est bien une tempête même si elle en a pas vraiment la forme.
Le coucher de soleil est ce que l’on appelle le Dmin, soit la période de la journée où la convection s’affaiblit et durant laquelle l’organisation a le moins de risque de s’améliorer. Il est donc logique que l’on ait cette imagerie satellite aussi en vrac pour un système déjà très mal organisé. Mais la convection pourrait reprendre assez vite une fois la nuit installée ce qui risque de provoquer à nouveau de bonne séquences pluvio orageuses sur toute la moitié nord de l’arc avec des débordements plus au sud comme ce matin. Le vent fort ne devrait concerner que l’extrême nord de l’arc, sauf localement ailleurs sous les grains les plus importants.
Les îles du nord sont toujours en vigilance ORANGE pour vent violent et fortes pluies et orages. La vigilance est jaune pour la mer forte.
La Guadeloupe est en vigilance ORANGE pour fortes pluies et orages (un peu à contre -temps d’ailleurs)
La Martinique est en vigilance JAUNE pour fortes pluies et orages.
Les 2 îles n’ont donc pas de vigilance pour le vent ce qui est totalement logique (ce système de vigilance différenciée est intéressant mais pas forcément toujours compréhensible du fait des médias qui ne font pas assez de pédagogie sur le sujet)
Je vais laisser Laura passer l’arc antillais cette nuit et je reviendrai demain sur la suite de sa trajectoire et sur l’onde en sortie d’Afrique qui continue à beaucoup faire fantasmer mais n’a pas très bien vécu son passage de la terre à la mer et a vu son risque à 5 jours réduit à 30% par le NHC et c'est tant mieux !
Pour suivre l’évolution chiffrée en direct de la tempête Laura, c’est ICI.
Pour suivre l’évolution sur votre territoire si il est concerné, le tableau de bord est LA.
Comme cela était craint, l'onde tropicale 13 s'est renforcée, avant d'atteindre l'arc antillais, si bien que le National hurricane center (NHC) a baptisé le phénomène, devenu une tempête tropicale. Son nom est, donc, désormais Laura.
Avant même la montée en puissance du phénomène, des bulletins de vigilance météorologiques ont déjà été pris, par Météo France Antilles-Guyane, pour Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Guadeloupe et la Martinique.
Selon le NHC, les effets de la tempête Laura sont possibles dans une partie de l'île-sous-le-vent du Nord, les îles Vierges, Porto Rico, les Bahamas et l'île des Turks and Caïcos, dès la journée de ce vendredi.
L'organisme américain de prévision met en garde contre de possibles coulées de boue et des inondations éclair, en zone urbaine, dans les îles de la Caraïbe concernées. Cela, jusqu'à dimanche.
Les détails de la trajectoire du phénomène, à long terme, et des prévisions d'intensité sont plus incertains que d'habitude, puisque le système pourrait se déplacer sur des portions des Grandes Antilles, durant le week-end.
Le système pourrait entraîner de fortes précipitations et un renforcement du vent, sur une partie de l'île d'Hispaniola, à Cuba, aux Bahamas et en Floride, entre le week-end et le début de la semaine prochaine.
La progression et l'attitude de Laura sont clairement à surveiller, au cours des prochains jours.
L'organisation de la surveillance météorologique, par bassin
Pour en savoir davantage sur l'organisation de la surveillance météorologique mondiale, notamment sur le rôle du NHC et de Météo France, dans le bassin Atlantique, nous vous invitons à consulter cet article du "Blog des experts" de la plateforme Alerte Guadeloupe :
Sur ces cartes du 14 août on distingue
ISAIAS qui s'évacue au Nord
et le système JOSÉPHINE et sa trajectoire
La dépression tropicale 10 a été classée en tempête à 11h ce matin. L'intensité est à 40 kts et la pression à 1005 hPa.
La prévision de trajectoire s'affirme au nord de l'arc antillais. On va quand même garder un oeil dessus même si le risque est très faible.
Message émis le: 13/08/2020
à
:14h00 locale
La dépression n°11 devient la tempête tropicale
JOSEPHINE.
A 11H00, elle était située à 1500 km à l'ESst/Sud Est del l'arc antillais. Si elle maintient sa vitesse de déplacement et son cap elle passerait au nord (+de 300 km) de Saint Martin et Saint Barthélemy, dimanche Il faut surveiller ce phénomène en soirée
Le tracking est mis à jour réguliérement sur le site.
La goélette Bielle Marie-Galante, propriété de la distillerie familiale éponyme, a coulé le 19 juin vers 21h22 après avoir heurté les enrochements de la Pointe des Châteaux, dans l’extrême Est de la Guadeloupe. Les 6 membres d’équipage ont été hélitreuillés.
Eric Stimpfling
On en sait un peu plus sur le naufrage du voilier, ce vendredi soir vers 21h22. Il s'agit en fait de la goélette Bielle Marie-Galante, propriété de la distillerie familiale éponyme. Le voilier a coulé après avoir heurté les enrochements de la Pointe des Châteaux, dans l’extrême Est de la Guadeloupe. Après avoir rejoint un îlet par leurs propres moyens, les 6 membres d’équipage ont été hélitreuillés vers 23h16 par Dragon 971, l’hélicoptère de la Sécurité Civile. L’un des équipiers, une femme, a été évacuée en urgence relative vers le CHU de Pointe-à-Pitre par les sapeurs-pompiers.
Longue de 23 mètres, la goélette avait appareillé de Grand Bourg de Marie Galante le matin même à destination de Marseille, où elle était attendue le 8 août, avec à son bord une cargaison de 62 tonnelets de rhum, soit 1590 litres placés sous le régime douanier « d’exportation temporaire ». Une fois en Méditerranée, Bielle Marie-Galante devait effectuer une navigation dans le sillage d’Ulysse avant de rejoindre Marie-Galante vers la fin novembre pour y débarquer sa cargaison, déjà pré-vendue sous l’appellation « cuvée Odyssée ».
Un naufrage incompréhensible
« Le navire a percuté les rochers à une vitesse de 8 noeuds. C’est totalement incompréhensible. Pourquoi doubler la Pointe des Châteaux alors que le parcours initial prévoyait une remontée le long de la Côte sous le Vent ? J’attends avec impatience le rapport de mer du capitaine, un marin pourtant confirmé » a réagit vivement Dominique Thiery, le directeur de la distillerie.
Peu de changement dans nos prévisions sur les Antilles pour cette fin de semaine. Une onde tropicale traverse le Sud de l'arc antillais aujourd'hui , aucun développement envisagé et pas d'activité sur nos îles. Une autre onde tropicale devrait nous concerner vendredi, elle intéressera sans doute plus la Martinique que la Guadeloupe..
A noter également l'arrivée de brume de sable et le renforcement de l'alizé à compter de jeudi après-midi.
" je vais vous parler des jours qui viennent " à l'instar de Micron...
Après une phase plus humide, la masse d'air sèche se réapproprie la région des Petites-Antilles ces deux prochaines semaines. Une légère pointe d'humidité possible en début de semaine prochaine sur les îles du Nord. La ZIC en revanche reste active et provoquent de fortes précipitations sur la Guyane Française.
Une à deux ondes tropicales un peu plus véloces sur les 15 prochains jours devraient nous intéresser jusqu'à la fin du mois de juin mais aucune formation cyclonique de prévue sur le bassin atlantique tropical, les conditions environnementales restent défavorables à tout développement. L'anticyclone des Açores rayonne de tout son poids et stabilise l'arc antillais d'un gradient atmosphérique à 1016/1018 hPa. La MJO et l'Onde de Kelvin, boosters de cyclogenèse s'évacuent vers le continent africain et l'océan pacifique.
Une vaste zone pluvio-orageuse représentée par la mousson tropicale sur le continent africain, s'évacue en mer et prendra ses caractéristiques d'onde tropicale dans peu de temps.
Celle-ci tentera vainement de s'organiser sur le bassin atlantique tropical lors de son parcours entre l'Afrique de l'Ouest et l'arc antillais. Un léger creusement à 1009/1010 hPa reste possible et le NHC pourrait brièvement "monitorer" ce système comme elle l'avait fait pour l'onde précédente.
Sa définition devrait se détériorer à l'approche de nos îles car certaines conditions environnementales dont le cisaillement en haute altitude et l'air sec en provenance du Sahara, sont très hostiles à toutes perturbations.
Cependant, de bonnes averses pourraient nous intéresser à partir de vendredi prochain et plus particulièrement sur l’extrême Sud, voire le sud de l'arc. A surveiller donc...
Collisions en mer : ces OFNI auxquels on ne pense pas… (1/2)
Depuis longtemps, la collision avec un OFNI est devenu le plus grand risque en mer. Qu’il s’agisse des objets dangereux et polluants que l’homme y rejette, accidentellement ou volontairement, ou des animaux marins, victimes de blessures plus ou moins graves, les obstacles se multiplient. S’y ajoutent certains OFNI auxquels on ne pense pas… Une solution s’impose pour ne plus mettre en péril équipages, voiliers ou appendices, toujours aussi vulnérables et venant grossir nos déchets dans l’océan !
Après quatre années d’attente, la Route du Rhum est de retour à Saint-Malo pour le départ de sa 11e édition. Plus de 10000 personnes sont attendues pour admirer les 123 concurrents au départ de la course, dimanche 4novembre. Si pour vous les termes « foil » et « spi » n’ont pas la moindre signification, cet abécédaire vous sera d’un grand secours pour survivre à ces prochains jours de voile.
C’est l’un des grands rendez-vous des amoureux de la voile. La Route du Rhum démarre ce week-end dans le port de Saint-Malo. Les précédents vainqueurs Loïck Peyron (Ultime), Erwan Le Roux (Multi50) ou encore François Gabart (Imoca) sont de retour pour se battre dans de nouvelles catégories ou défendre leur titre.
Le départ qui était en suspens ces derniers jours sera bien donné dimanche à 14h. La météo et un très fort avis de mauvais temps, dès dimanche dans la soirée, avaient suscité des interrogations. Et posé la question d’un départ avancé à samedi ou repoussé à lundi. Dernier arrivé ce matin à Saint-Malo, le bateau de Sébastien Josse a complété la flotte des 123 bateaux engagés pour cette Route du Rhum 2018.
Pour en apprendre un peu plus sur le monde de la navigation ou tout simplement réviser les bases, voici un abécédaire pour apprendre à « parler voile ».
Affaler: action qui permet de descendre une voile. On dit aussi « amener » une voile.
Allure: angle d’un bateau par rapport au vent.
Appendices: parties immergées servant à contrôler le bateau (safrans) ou à l’empêcher de déraper (quille, dérives).
Barre: avec le safran immergé qu’elle actionne, elle constitue le gouvernail, elle permet au bateau de changer de direction.
Border: ramener la voile vers l’axe du bateau en tirant sur un bout (cordage).
Bout: désigne tout type de cordage sur un navire.
Dérive: partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s’opposer aux forces transversales aux allures de près.
Dessaler: chavirer avec une embarcation légère à cause d’une gîte trop importante
Empanner: changer de direction par vent arrière.
Foc: voile située à l’avant du bateau, utilisée par grand vent.
Foil: aile profilée sur un côté du bateau qui, une fois immergée, crée un phénomène de portance permettant au bateau de s’élever au-dessus de l’eau.
Gîte: inclinaison sur le côté du bateau sous l’effet du vent latéral dans les voiles ou d’un mauvais équilibrage des masses embarquées.
Louvoyer: action de virer successivement de bord du près au près dans le but de remonter au vent.
Monocoques / multicoques: différentes catégories de bateaux, dotés d’une ou plusieurs coques, sont présentes sur la Route du Rhum. On trouve les monocoques avec la catégorie Class40 (flotte la plus conséquente), Imoca, RhumMono. Et des multicoques avec la catégorie Ultimes, Multi50, Rhum Multi.
Quille: partie fixe et immergée de la coque sous le bateau faisant office de dérive fixe et de contrepoids à la gîte du bateau.
Safran: partie immergée et pivotante du gouvernail orientant le bateau.
Skipper: terme anglais qui désigne le navigateur.
Spi: diminutif de spinnaker, grande voile lancée tout à l’avant du bateau pour augmenter la surface de voilure par petit vent, sous une allure portante.
Winch: petit treuil manuel destiné à faciliter la tension des écoutes ou des drisse