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mercredi 24 mars 2021

 

La Martinique sous le coup d’un couvre-feu pour 3 semaines

R.L.Mardi 23 Mars 2021 - 16h59
La Martinique sous le coup d’un couvre-feu pour 3 semaines

En raison de la reprise de la circulation du Coronavirus dans l’île, le préfet annonce, ce mardi, un nouveau couvre-feu pour une durée de 3 semaines. Il prendra effet dès ce vendredi (26 mars), à 22 heures.

C’était dans les tuyaux, c’est désormais officiel. Face à la reprise de l’épidémie de Covid-19 (plus de 400 cas en une semaine), Stanislas Cazelles, le préfet, annonce une mesure de couvre-feu de 3 semaines dans l’île à compter de ce vendredi 26 mars, de 22h à 5 heures du matin. La mesure sera précisée par décret et arrêté préfectoral publiés dans les tout prochains jours (tous les détails ce MERCREDI 24 MARS dans France-Antilles).


Seuls les déplacements d’ordre professionnel, pour des consultations ou des soins urgents ou pour des motifs impérieux d'ordre familial seront autorisés sur la période du couvre-feu. Une attestation dérogatoire, qui sera mise en ligne sur le site de la préfecture, sera obligatoire. « Une concertation spécifique sera engagée avec les restaurateurs », précise le préfet.
En parallèle de cette mesure principale, déjà appliquée en Guadeloupe, d’autres dispositifs seront mis en place.

Plusieurs mesures renforcées


Les établissements de restauration qui reçoivent du public dans les galeries commerciales seront fermés. Dans la même optique, la consommation de boissons et de denrées dans les galeries commerciales sera interdite.

Une troisième mesure s’applique aux rencontres sportives en plein air. Si le huis clos n’est pas décrété, la présence du public sera soumise à autorisation, au cas par cas, à l’issue d’un travail entre les services de Jeunesse et Sports et les Ligues respectives.

Enfin, le dispositif « tester, alerter, protéger » sera renforcé par des équipes mobiles de la protection civile. Le contrôle du respect de l’isolement sera, lui aussi, renforcé par la cellule territoriale d’appui à l’isolement, alimentée par l’association des secouristes de la Martinique.
√ Plus de précisions dans notre édition de ce mercredi 24 mars.

Pour en savoir plus :
Les données en Martinique et dans le monde sur le COVID-19
Retrouvez les données sur les chiffres de l'épidémie en Martinique, sous la forme de tableaux et courbes actualisés régulièrement avec le nombre de cas et l'évolution de l'épidémie de coronavirus depuis le 5 mars 2020.
Consultez également les données des pays dans le monde touchés par l'épidémie.
» Accédez aux données

jeudi 27 août 2020

CORONAVIRUS MARTINIQUE

Coronavirus : la Guadeloupe et la Martinique parmi les 21 départements en zone rouge, annonce Jean Castex

coronavirus
conf presse castex
©DR
Le Premier ministre donnait une conférence de presse ce jeudi 27 août pour faire le point sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus. Il a notamment annoncé que la Guadeloupe et la Martinique sont désormais parmi les 21 départements en zone rouge. 
Alors que l'évolution de l'épidémie de coronavirus suscite des inquiétudes dans plusieurs territoires d'Outre-mer, le Premier ministre Jean Castex, accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran et du ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, donnait une conférence de presse, ce jeudi 27 août pour faire le point sur la progression de l'épidémie et les mesures prises par l'État. Cette conférence de presse est à revoir ici :


Verbatim

►"Nous comptions moins de 1.000 cas par jour à la fin du confinement, nous sommes aujourd'hui à plus de 3.000 cas par jour", explique le Premier ministre. "Le virus progresse partout dans le monde". Le gouvernement constate une "recrudescence incontestable de l'épidémie" qui "progresse sur tout le territoire", avec "39 cas positifs pour 100.000, quatre fois plus qu'il y a un mois", a dit Jean Castex. "L'épidémie regagne du terrain, et c'est maintenant qu'il faut intervenir", a-t-il insisté. "Le taux de reproduction du virus se situe au-dessus de 1, ce qui signifie que le virus gagne du terrain. Nous étions redescendus à 0,7 en mai. Nous sommes remontés à 1,4", et "la positivité augmente pour toutes les tranches d'âge", a-t-il précisé.


►"Le nombre d'hospitalisations commence à remonter. Ce n'est pas une explosion mais une tendance. Le virus progresse sur tout le territoire français, mais certains départements sont plus touchés que d'autres."

►"19 nouveaux départements sont inscrits en rouge, en zone de circulation active du virus. 21 le sont au total". La Guadeloupe et la Martinique sont ainsi dans ces zones rouges, comme le montre la carte :
zones de circulation active
©gouvernement
Sur Twitter, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a expliqué cette décision :

► Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement souhaitait "tout faire" pour éviter un "reconfinement généralisé" face à la recrudescence de l'épidémie de coronavirus, estimant que cet objectif était "à notre portée collective". "Notre objectif, c'est de tout faire pour éviter un reconfinement surtout généralisé".




►"La protection passe par le port du masque", indique le Premier ministre. "La règle est simple : le port du masque est désormais obligatoire dans tous les espaces fermés où se situent plusieurs personnes". Jean Castex annonce que pour non-respect du port du masque, il y a eu 700 verbalisations par jour depuis le 17 août.

►"Tester, tracer, isoler : le triptyque fait appel à la responsabilité de chacun".

►"Il faut que le risque épidémique soit traité au plus près du terrain. Les préfets en lien avec les ARS préparent des plans d'action pour faire face à une éventuelle recrudescence de l'épidémie."

► "Dans les 21 départements où le virus circule activement les préfets disposent de pouvoirs renforcés. Ils peuvent généraliser le port du masque dans l'espace public. Dans ces départements, les préfets peuvent prendre des mesures complémentaires, comme la fermeture des bars et restaurants dans les Bouches-du-Rhône". 
Ce que confirme sur Twitter le ministère des Outre-mer : 

► Le Premier ministre annonce que le port du masque sera également obligatoire dans l'enseignement supérieur.

► Olivier Véran indique que "si la situation le nécessite", 12.000 lits de réanimation peuvent être disponibles.

► L'objectif est de parvenir à réaliser un million de tests par semaine, indique le ministre de la Santé.

►Le port du masque va devenir obligatoire dans tout Paris, annonce Jean Castex.

Quelle situation en Guadeloupe et en Martinique ?

A ce jour, la Guadeloupe dénombre 935 cas de coronavirus, soit une progression de 164 cas supplémentaires lors de la dernière semaine. Le plan blanc a été déclenché en début de semaine au CHU. Le port du masque est désormais obligatoire dans de nombreux lieux publics, explique par ici Guadeloupe la 1ère, tandis que le préfet a annoncé que le non-port du masque serait désormais verbalisé.

En Martiniqueon dénombre 605 cas. Huit foyers de contamination sont identifiés. Le masque est désormais obligatoire dans certaines rues, comme l'explique par ici Martinique la 1ère.

Quelle situation ailleurs Outre-mer ?

Si la Martinique et la Guadeloupe sont désormais en zone rouge, la situation est inquiétante dans d'autres territoires, notamment à La Réunion et en Polynésie. Seuls Mayotte et la Guyane, particulièrement touchés en mai et juin et toujours en urgence sanitaire jusqu'au 31 octobre, connaissent à présent une relative baisse du nombre de personnes infectées.

La Réunion, le nombre de nouveaux cas explose depuis une quinzaine de jours. On en compte à ce jour 1372. Plusieurs écoles sont fermées pour limiter la propagation du virus.

En Polynésie353 nouveaux cas sont comptabilisés depuis le début du mois d'août. Le territoire enregistre une forte progression, alors qu'il avait été plutôt épargné lors de la première vague. 



DANS CE CONTEXTE  :

À compter de ce jeudi 27 août 2020, de nouvelles modalités d’accès à l'aéroport de Martinique entrent "en vigueur jusqu’à nouvel ordre". Objectif : "Eviter la propagation du virus COVID-19 et préserver la santé et la sécurité de tous" précise la direction de la plateforme.
Face à la recrudescence de cas positifs au coronavirus observée depuis ces dernières semaines, la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire (SAMAC) a décidé de renforcer les mesures préventives sur le site à compter du jeudi 27 août 2020.
 

Proches et accompagnants resteront à l’extérieur


L’accès au terminal passagers sera exclusivement réservé :
▪ Aux voyageurs munis d’un titre de transport pour un départ le jour même. Les entrées seront désormais filtrées et les usagers dirigés vers les portes d’entrée à l’aérogare en fonction de la compagnie sur laquelle ils voyagent. Les proches et accompagnants devront rester à l’extérieur du Terminal passagers.
 Aux clients de la pharmacie et du centre médical, mais ils devront justifier leurs besoins.
 Aux clients des agences des compagnies aériennes.
▪ Aux agents de la plateforme, sur présentation obligatoire du badge.
▪ Aux employés des commerces et services n’ayant pas de badge, mais munis de justificatifs (attestation employeur, carte professionnelle, etc.).
 

Les mesures sanitaires déjà en vigueur


Depuis le déconfinement, le port du masque est obligatoire dans l’enceinte de l’aérogare du Lamentin, pour tous les passagers et les employés, sauf chez les enfants de moins de 11 ans.
Toutes les personnes entrant en Martinique doivent impérativement se soumettre au test RT-PCR de dépistage du Coronavirus, 72h avant l’embarquement.
A leur arrivée, ces passagers doivent se présenter avec un résultat négatif aux comptoirs d’enregistrement.

Par ailleurs, il est fortement recommandé d’effectuer un second test, 7 jours après l’entrée sur le territoire.
(la SAMAC)

En outre, les bornes de gel hydroalcoolique et les poubelles spécifiques dédiées aux masques jetables, gants et mouchoirs à usage unique qui étaient déjà été installées à l’aérogare passagers, restent à la disposition du public.
Les gestes barrière restent indispensables pour éviter la propagation du virus. Il en va de la responsabilité de chacun.
(La direction aéroportuaire)

La Société Aéroport Martinique Aimé Césaire, gestionnaire de la plateforme, "se réserve le droit de faire évoluer les dispositifs d’accès à l’aérogare passagers, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et des mesures imposées par les autorités compétentes".

Ces nouvelle conditions seront "en vigueur jusqu’à nouvel ordre" précise la direction de la SAMAC.

vendredi 17 juillet 2020

COUP DE GUEULE



«Inutile» pour le grand public en mars, le masque devient «obligatoire» en juillet

GRAND RÉCIT - Cette saga du masque restera comme LE feuilleton de la crise sanitaire.


L’autodiscipline aura fait long feu. Le port du masque, a affirmé le premier ministre Jean Castex jeudi matin devant les sénateurs, sera désormais «obligatoire dans tous les établissements recevant du public clos, en particulier, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, les commerces». Terminée, la «recommandation chaleureuse» encore prônée quatre jours plus tôt par le ministre de la Santé Olivier Véran. Il faut dire que les Français n’y ont pas tous mis du leur: les enquêtes CoviPrev, menées par Santé publique France depuis la fin mars, montrent une baisse continue du respect des mesures barrières, ainsi que du port du masque, dont la fréquence, après une forte progression jusqu’à fin mai, a baissé avant de se stabiliser à à peine plus de 50 %.
Que les Français le veuillent ou non, le masque n’attend désormais plus qu’une chose pour s’imposer sur leur nez: un décret, dont on espère au ministère de la Santé qu’il sera publié demain pour une obligation d’ici «lundi ou mardi», a précisé Olivier Véran à l’Assemblée nationale jeudi. Commerces, établissements médico-sociaux, banques, administrations, salles de spectacle, cinémas, mais aussi marchés couverts… La liste des établissements potentiellement concernés est «interminable», glisse-t-on au ministère. L’obligation s’appliquerait «à partir de 11 ans» et «sans exception prévue», ajoute l’Élysée. Qui précise cependant: «Nous devons encore travailler sur le secteur privé et les files d’attente.» La responsabilité devrait reposer sur les établissements, et non les usagers, croit-on savoir au ministère de la Santé. Sans apporter plus de précisions sur les sanctions encourues ni les personnes à même de verbaliser les contrevenants.

Il ne faut pas porter de masque quand on n’est pas professionnel de santé.
Jérôme Salomon lors de son point presse quotidien
Il en aura pourtant fallu, des tribunes, des interviews et des coups de sang d’experts, dans les colonnes de journaux comme sur les plateaux de télévision, pour aboutir à ce résultat. Il faut dire que cette saga du masque restera comme LE feuilleton de la crise sanitaire… Début mars, Emmanuel Macron présentait comme «très symbolique» la réquisition des stocks et production de masques de protection. La France ne comptait encore que 4 morts, mais les pharmaciens avaient déjà observé une ruée discrète et inhabituelle des Français sur les masques. Des vols étaient signalés dans les cabinets médicaux et jusqu’au sein des blocs opératoires, tandis que les soignants (bientôt rejoints par les pompiers, policiers et autres «personnels essentiels» privés de confinement) rageaient de ne pas disposer d’assez de masques pour se protéger. «Il ne faut pas porter de masque quand on n’est pas professionnel de santé», serinait le directeur général de la Santé Jérôme Salomon lors de son point presse quotidien ; «L’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis (…) et ça peut même être contre-productif», lançait Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement. «Porter un masque dans la rue ne sert à rien si on n’est pas malade», répétait Olivier Véran.

Des clients réfractaires

À la décharge des autorités, la doctrine scientifique n’a longtemps pas été claire sur la question. Protecteur, le masque? Mais pour qui? Celui qui le met, celui qui lui fait face? Ils sont conçus pour bloquer les projections de celui qui porte le masque, et l’on a longtemps pensé qu’il n’était utile que porté par les personnes présentant des symptômes. L’Organisation mondiale de la santé elle-même ne le recommandait pas au grand public. Mais on sait désormais qu’une personne infectée est contagieuse même sans symptômes, et que le virus se transmet aussi par de toutes petites gouttelettes de salive, capables de rester longtemps en suspension dans l’air et d’aller contaminer à distance de l’émetteur ; le masque semble donc bel et bien indispensable en milieu clos.
» À voir aussi - Le vrai prix des masqus pour les Français


Il ne faut pas pour autant croire que son utilité pour la population générale est une découverte. Preuve en est, le plan pandémie de 2009 l’évoquait déjà: «Pour les personnes indemnes, le port d’un masque anti-projection pourra être préconisé dans les espaces publics à titre de précaution.» Les autorités devaient aussi bien imaginer que le masque chirurgical était protecteur, puisqu’elles l’ont longtemps conseillé aux soignants, faute de pouvoir leur fournir les FFP2 conçus à cet effet…
Mais derrière cette longue dénégation de l’utilité du masque pour le grand public, il y a aussi (surtout?) une faille apparue au grand jour au beau milieu de la crise sanitaire: les stocks stratégiques d’État, notamment censés garantir des masques en quantité suffisante pour faire face à une épidémie d’ampleur, se sont avérés bien moins fournis qu’ils ne l’auraient dû. Et la France s’est trouvée bien en peine de passer des commandes: le monde entier lui faisait concurrence dans la même fièvre acheteuse alors que les usines productrices, pour une large part chinoises, ont longtemps été à l’arrêt à cause de la pandémie.

Se fabriquer son propre masque

Début avril, alors que sur internet fleurissaient les astuces plus ou moins abouties pour se fabriquer son propre masque, l’Académie de médecine se prononçait en faveur du port par tous du masque «même alternatif»«addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur». Jérôme Salomon se rangeait timidement à cette idée que le grand public pourrait, «s’il le souhaite», porter ce type de masques. Le déconfinement se profilant, les collectivités locales se sont mises à commander des masques en tissu, l’obligation de s’en revêtir dans les transports publics était actée et Édouard Philippe, alors premier ministre, jugeait «préférable» de le porter dans les autres lieux clos. «Un commerçant pourra subordonner l’accès de son magasin au port du masque», expliquait-il ; omettant peut-être que ces derniers, éprouvés par une longue fermeture imposée, pourraient rechigner à refuser des clients réfractaires.
Mi-juillet, une tribune de médecins dans Le Parisien, suivie d’une autre dans Libération, réclamaient le port du masque obligatoire dans les lieux clos. «La question se posait avant la une du Parisien, précise-t-on au ministère de la Santé. À partir du moment où on s’est rendu compte qu’il y avait une baisse de la vigilance, et une hausse des indicateurs épidémiologiques, la question a été sur la table.» «Le travail des médias a eu un rôle, presque de lanceur d’alerte, admet-on cependant à l’Élysée. Le gouvernement a mesuré l’impatience. On aurait peut-être dû aller plus vite, il y a peut-être eu une petite erreur de réglage de notre part. Le premier ministre a immédiatement rectifié.»


» À voir aussi - Pourquoi jeter son masque de protection par terre est dangereux et polluant





mardi 9 juin 2020

AU NOM DE LA PEUR...

Au nom de LA PEUR… d’un virus, au nom de LA PEUR de la MORT !

25/05/2020 – Denis Agret, médecin

Dr. Denis Agret
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous écris après deux mois et demi de confinement !
Tout d’abord, je tiens à me présenter pour ceux qui ne me connaissent pas. Très rapidement, je suis médecin urgentiste depuis plus de 15 ans, diplômé à Montpellier.
J’ai également fait un internat de santé publique à Paris qui me permet d’avoir des bases solides en épidémiologie et de connaître les bases de données permettant d’alimenter les « statistiques » actuelles concernant ce virus.
D’autre part, je pratique depuis de nombreuses années le yoga et la méditation qui m’apportent beaucoup de calme et de sérénité que j’espère pouvoir vous apporter bien sûr à travers ce texte, juste vous permettre d’être rassuré, apaisé, en paix avec vous, avec les autres, de ne pas avoir peur de la moindre bébête !
Je suis allé au contact du virus aux urgences pendant cet épisode d’épidémie pour le vivre de très près et j’en suis revenu bien vivant !
Je veux témoigner parce que des gens encore hier dans une librairie m’ont dit « je suis tellement content de vous entendre parler ainsi ».
Et je me suis dit, il n’y a bien que des médecins qui peuvent rassurer la population !!! Ce sont les médecins qui posent les diagnostics, la gravité d’une maladie. L’Etat a enlevé la responsabilité aux médecins en imposant par la loi et la police une organisation sanitaire…
Alors il nous reste en tant que médecin le devoir de vous rassurer ! et de vous permettre de vivre sereinement dans le calme et LA PAIX.


Depuis le 17 mars 2020, nous avons été contraints en France à un confinement pour une histoire de « guerre » dit-on…
Depuis le 11 mai, le président nous a rendu une liberté conditionnelle avec une distance de 100 km comme un bracelet électronique ! pour combien de temps ? avec l’obligation de porter des masques dans les transports, dans les lieux publics !
Un non-sens, un abus de pouvoir !!
La liberté conditionnelle est une mesure d’aménagement de peine, sous contrôle du juge de l’application des peines, pour les condamnés qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale. Par cette mesure, un détenu est remis en liberté avant la date normale de sa fin de peine !
Mais attention si vous n’êtes pas sages, ils risquent de vous reconfiner vous ont-ils dit !!!
Le président et son premier ministre font peur aux commerçants, aux instituteurs, aux directeurs d’EHPAD en les menaçant de contrôle, de fermetures….
Je tiens à rappeler à votre attention quelques définitions.
Nous ne sommes pas en guerre ! La guerre est définie comme une lutte armée entre citoyens. Les armes à feu, les bombes, comme vous le savez, tuent instantanément et bien plus que le virus dans le monde (2 millions de décès par an). La guerre est bien plus dangereuse et toujours à l’œuvre dans le monde. Nous avons la chance d’être dans un pays en Paix.
Le confinement consiste en l’action de se confiner dans un lieu afin de se prémunir d’un risque grave et imminent, en l’occurrence la radioactivité et / ou des bombardements. La radioactivité, elle aussi tue quasi instantanément en quelques heures ou jours pour les plus irradiés (d’ailleurs qui a de l’iode chez soi ?).
Nous sommes bien loin de ce risque !
Il est très important de se le rappeler. Donc pourquoi une telle mesure ?
Nous vivons actuellement dans le monde ce que je pense être une dictature capitaliste mondiale. La dictature consiste en un régime politique dans lequel tous les pouvoirs sont entre les mains d’une seule personne.
Maintenant en France où l’on nous dit être en démocratie les médias sont aux mains de l’État, l’application du confinement s’est faite par une loi au pénal tombée du ciel et appliquée par les forces armées, police et gendarmerie sous la gouverne du président !
Nous vivons une propagande médiatique !
Nous n’entendons plus parler que de ce virus depuis tous ces jours, mois, le reste du monde n’est plus un sujet, la pauvreté non plus, les mouvements sociaux ont été étouffés, totalement occultés du paysage médiatique…
J’en veux pour preuve le nombre d’allocutions de notre président, de notre premier ministre et de notre tout récent ministre « de la santé » qui ont eu l’occasion de prendre la parole sur nos antennes « publiques » (oui, des guillemets à publique car on se demande franchement) sans contre-pouvoir aucun (une fois devant le premier ministre un seul journaliste pour poser des questions au premier ministre, ridicule !!…).
Pour s’en convaincre aussi, il n’y a qu’à voir le slogan « reste chez toi » ajouté sur nos chaînes publiques. Nous n’avons pas besoin de ça pour nous responsabiliser.
À aucun moment les chaînes de télé ne se sont saisies dans le passé de tel message pour, par exemple, relayer l’interdiction de conduire sous l’emprise de l’alcool ou de fumer, ou l’interdiction de la vente l’alcool aux moins de 18 ans et pourtant j’en ai vu des mineurs morts à cause de l’alcool !!!… (Il faut croire que c’est acceptable ?, c’est ironique, excusez-moi…)
AU NOM DE LA PEUR, le gouvernement vous a demandé à tous de rester chez vous induisant par là même des comportements de délation d’une gravité sans nom.
L’amende qui a été instaurée pour dissuader les gens de sortir et afin de faire peser la non-responsabilité d’un gouvernement sur la responsabilité individuelle est inscrite au code pénal ! Le code pénal, encore faut-il le rappeler, est là pour caractériser des actes graves comme l’homicide volontaire ou involontaire, le viol, les coups et blessures avec la mise en jeu du respect du corps humain.
Avoir inscrit cette amende au code pénal consiste en un abus de pouvoir majeur ! Le fait d’avoir caractérisé cette interdiction comme relevant du droit pénal augmente bien sur la peur et assoit le pouvoir !
Cela incite certaines personnes à dénoncer le non-respect de cette soi-disant règle de confinement.
Les personnes déambulant à pied ou en vélo ou sans masque deviennent l’objet de critique et de jugement gratuit d’autres personnes voire de dénonciation !
En quoi le fait de marcher, faire du vélo ou de ne pas porter un masque dans un transport en commun serait un acte d’une telle gravité qui serait passible d’un délit, d’un « crime » et justifiant la délation !?
La délation est un acte grave qui a conduit, on ne peut que se le rappeler, à la déportation et au génocide des Juifs ! Prenez conscience, tout un chacun, à chaque fois que vous dénoncez votre voisin, votre voisine, de la portée de votre acte !!!
Parce qu’une personne se promène dans la rue, à la plage, à la montagne ou sans masque, vous commettez un acte de délation gravissime.
La délation consiste à une dénonciation intéressée, méprisable, inspirée par la vengeance, la jalousie ou la cupidité. Elle consiste à fournir des informations concernant un individu à l’insu de ce dernier. La dénonciation juge, vous vous placez comme juge !
AU NOM DE LA PEUR, le président vous a privé de votre plus simple liberté : marcher un peu loin de chez vous, faire du vélo un peu loin aussi, aller en montagne ou à la mer, à la plage, faire de la planche à voile ou du surf… Où est le danger par rapport à ce virus dans de telles activités ? Aucun. Et pourtant on ne vous rend pas votre liberté ! Oui la simple liberté à laquelle tout être humain a droit sur notre planète! Vous êtes en liberté conditionnelle, si vous dépassez 100 km : amende, si vous allez sur la plage ou à la montagne : amende…
AU NOM DE LA PEUR, le président est en train d’obliger tous les soignants à subir des tests diagnostics qui bafouent totalement un principe essentiel de la médecine !
Il s’agit du respect de l’intégrité physique du corps humain inscrite au code civil. Le respect de l’intégrité physique se voit bafoué sous l’égide de la peur. On demande, on inflige un prélèvement nasal avec un bâtonnet de 8 cm de profondeur dans les fosses nasales ! Aucune donnée scientifique n’a prouvé la supériorité d’un prélèvement nasal à un prélèvement dans la gorge… Personne ne s’en offusque. Les biologistes facturent 68€ par test !!! x 1 millions = 68 millions d’€ ! Les biologistes ne s’opposeront pas à la systématisation d’un tel procédé.
Ce prélèvement nasal est loin d’être anodin.
Bon nombre de témoignages de soignants et aussi de préleveurs font part de douleurs à tel point que certains pleurent ! D’autres ont le nez qui saigne… D’autre part, les soignants n’osent même pas refuser ce test de peur de perdre leur emploi quand bien même on aurait besoin d’eux !
J’ai récemment entendu des propos, que je caractérise d’inadmissibles disant que les soignants des EHPAD qui refuseraient ce test systématique devraient être notés et portés à la connaissance des ARS ! On se croirait dans un système à la Pétain !
Il s’agit clairement de dénonciation calomnieuse, d’abus de pouvoir, de délation pure et simple encore une fois
AU NOM DE LA PEUR, le président a fait faire du sur-diagnostic. On regarde un virus avec une loupe géante ! Si vous regardez sur votre lit, vous la voyez cette horrible bête qui s’appelle acarien ? Et maintenant avec un microscope à balayage, vous avez peur maintenant? Et bien c’est la même chose!
On n’a jamais traqué autant un microbe. Oui, si l’an prochain, on se met à tester tous les patients qui ont de la fièvre et qui ont des courbatures ou qui toussent… avec le test de la grippe, alors vous verrez le nombre de cas et de décès « liés » à la grippe va grimper !!
Il faut être conscient que nous vivons une période de sur-diagnostic médical gigantesque relayé par les médias au quotidien. Que jamais, dès qu’il y a un mort, on en a fait état de cette manière dans la presse : que ça soit une jeune fille de 16 ans, que ça soit le « premier » médecin ou quelques cas d’enfants hospitalisés en pédiatrie.
Bien sûr que je suis compatissant pour ces personnes ! J’ai moi-même des enfants et des parents. Bien sûr que je ne souhaite pas qu’ils tombent malade ou qu’ils décèdent. Et quand bien même cela arriverait, je ne pourrais dire qu’une seule chose c’est la vie.
Le virus, comme vous le savez, tue en fait les personnes vulnérables et âgées.
Un très bel édito dans Challenges du 30 avril 2020 de André Comte-Sponville rappelle que la létalité est à peine de 1% et que 99 % des personnes touchées par le virus n’auront pas la crainte de décéder.
AU NOM DE LA PEUR, on a fait d’un grain de sable une montagne !!!
Le ministre de la Santé a dit jeudi 07 mai que les données étaient « fiables ». Permettez-moi en tant que spécialiste de santé publique de mettre un grand bémol à cela.
Tout d’abord à chaque fois qu’une personne décède avec un diagnostic de virus positif par PCR, on attribue son décès au virus. Et pourtant, un grand nombre de personnes, la majorité même sont porteuses de maladies sous-jacentes qui les auraient sans doute conduites tôt ou tard au décès ou à un infarctus, un cancer pulmonaire, une insuffisance respiratoire… Alors oui le virus peut avoir précipité la mort de ces personnes déjà très malades que nous « maintenons » grâce à un système de santé très riche, maisons de retraite comprises.
D’autre part, le test n’a pas une sensibilité suffisante, tout au plus 80% et une spécificité très mauvaise de 75% !! Et donc bien sûr aussi des faux positifs (réactifs ou procédure incorrecte ou mauvaise sélectivité : le test détecte autre chose que le SARS-Cov-2) .
Il n’y aucune étude fiable qui puisse donner les valeurs précises des tests avec leur sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative… En gros la capacité du test à bien diagnostiquer le virus ou à l’éliminer…
De plus, la multiplicité des tests est éloquente : 26 marques différentes remboursées !
Devant l’imperfection du test PCR, la médecine s’est empressée de faire du diagnostic « technique » en retenant des scanners pulmonaires pathologiques comme étant lié au virus. Ceci est un biais diagnostic majeur ! étant donné que les images n’ont rien de spécifique au virus et qu’elle pourrait bien sûr être attribuées à une toute autre cause !! (bactérie, autre virus, fibrose pulmonaire ou autre image à toutes autres pathologies…) AUCUN médecin n’a remis cela en question. Comment peut-on poser un diagnostic virologique à partir d’image radiologique, je suis stupéfait de cela. Il faut qu’il y ait un contexte de cas réellement positifs autour, pas juste des images radiologiques, pas « on est en contexte d’épidémie alors c’est le virus »…!
De plus, il faut savoir que depuis le début de l’épidémie le nombre de cas rattaché, « attribué » au virus a été déclaré par une plate-forme administrative et nominative ne contenant « aucune donnée médicale » dit-on ! Plate-forme baptisée « Si Vic » : système d’identification et de suivi des victimes d’attentats et de situations sanitaires exceptionnelles.
Simplement un nom et si la personne était hospitalisée, en réanimation ou décédée.
Les données sont donc alimentées par un système administratif avec un biais diagnostic majeur et une focale, une loupe gigantesque sur chaque nouveau cas.
Je vous présente ici les données de mortalité par classe d’âge qu’aucun média n’a diffusé à ce jour. 89% des décès sont chez les plus de 65 ans dont 71% chez les plus de 75 ans, 0% de décès chez les moins de 15 ans.
C’est tout simplement la vie, on meurt quand on est âgé. Et si il y a quelque décès plus jeunes qu’y faire? Oui bien sûr c’est triste.
DONNEES AU 12 MAI 2020 en France
Population totale 67 064 000. Décès « attribués » au coronavirus 26 643.
Chiffres ci-dessous :
Population par tranche d’âge / Décès « attribués » au coronavirus / Pourcentage de décès par tranche d’âge
  • Moins de 15 ans : 11 870 328 / 0 décès / 0,0000 %
      ► Aucun décès chez les moins de 15 ans
  • 15 à 44 ans : 24 075 976 / 266 décès / 0,0011 %
      ► Un décès pour cent-mille habitants
  • 45 à 64 ans : 17 369 576 / 2 664 décès / 0,0153 %
      ► Un décès pour dix-mille habitants
  • 65 à 74 ans : 7 377 040 / 4 796 décès / 0,0650 %
      ► Six décès pour dix-mille habitants
  • 75 ans et plus : 6 371 080 / 18 917 décès / 0,2969 %
      ► Trente décès pour dix-mille habitants
AU NOM DE LA PEUR… il est indispensable pour minimiser cette peur de relativiser !
Pour prendre un autre point de vue, il est indispensable de regarder par exemple la gravité de ce que j’appelle une toute autre épidémie, celle du tabac dans notre pays, dans nos sociétés !
Le tabac en France concerne 16 millions de fumeurs, hommes, femmes, adolescents, adultes et tue plus de 80 000 personnes par an depuis plus de 20 ans ! En cumulé cela donne 1 million 600 mille décès en 20 ans !
Cela tue des personnes bien plus jeunes que le virus encore actif dans la société : handicap, infarctus, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, cancer pulmonaire et bien d’autres maladies…
Pourtant ce n’est plus un débat public, cela ne fait même plus peur. Les gens continuent de fumer comme avant… Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on en parle plus, pas ! Que les médias ne s’en saisissent pas, certainement aussi parce que certains lobby économiques font en sorte de pouvoir continuer à en vendre !!
Il est fondamental que vous preniez conscience de ce genre de notion afin de pouvoir relativiser la gravité d’un tel virus ! Et peut-être aussi diminuer ou arrêter de fumer pour votre bien !!!
AU NOM DE LA PEUR, le président tente de restreindre nos libertés individuelles. Le tableau noir que l’on nous dresse engendre une peur non rationnelle et des comportements humains malsains voire dangereux pour nos libertés individuelles de se déplacer, de penser (simplement dire non), de communiquer : non-respect de l’intégrité physique et du libre choix de consentir ou non, amende au pénal et récemment menace de directeur d’EHPAD d’homicide involontaire…
Est-ce qu’AU NOM DE LA PEUR on devait empêcher les familles de voir leur défunt, de les pleurer, de les toucher si elles le souhaitaient, NON ! C’est un non-sens. Alors cela peut engendrer de la colère chez certains…
Et AU NOM DE LA PEUR et de cette incompréhension et de cette souffrance des familles, alors il y a eu des plaintes déposées pour homicide involontaire pour un décès « lié » au virus  contre des directeurs d’EHPAD (Bures sur Yvette, Amiens, Mougins…). !!! On marche sur la tête.
Les sas ne sont pas étanches ni stériles, la contamination peut toujours arriver… Il est à mon sens primordial de désamorcer ces situations par de la médiation auprès des familles en cas de besoin.
D’autre part, être en appui des directeurs d’établissement qui vont subir une pression énorme avec ce genre de message médiatique.  Il faut tout faire pour que la justice ne s’en mêle pas… Imaginez juste qu’une fois cela soit retenu comme tel (homicide) alors cela voudrait dire que les médecins seront responsables pour un décès de personne qui contracterait n’importe quel bactérie ou virus dans un établissement… C’est le rôle du fond d’indemnisation pour les infections nosocomiales, ce n’est pas le sujet d’un homicide!!! 
Le virus, c’est juste la VIE…
Une grande lecture que je vous conseille pour relativiser : LA VIE LA MORT LA VIE : PASTEUR, de Erik ORSENNA
Le gouvernement tente de restreindre nos libertés individuelles y compris dans nos foyers en interdisant le regroupement à plus de 10 ! Heureusement le conseil constitutionnel ne l’a pas rendu possible. C’était la porte ouverte à ce que la police, la gendarmerie puisse rentrer chez vous, nous en toute impunité…
S’agissant du régime de l’état d’urgence sanitaire, le Conseil constitutionnel a jugé que la Constitution n’exclut pas la possibilité pour le législateur d’en prévoir un. Il lui appartient, dans ce cadre, d’assurer la conciliation entre l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé et le respect des droits et libertés reconnus à tous ceux qui résident sur le territoire de la République. Parmi ces droits et libertés figurent la liberté d’aller et de venir, composante de la liberté personnelle, protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration de 1789, le droit au respect de la vie privée, qui découle de cet article 2, la liberté d’entreprendre qui découle de cet article 4, ainsi que le droit d’expression collective des idées et des opinions résultant de l’article 11 de cette déclaration.
Au regard de ces exigences, le Conseil a constaté que le législateur a procédé à une conciliation équilibrée entre ces exigences constitutionnelles en adoptant les mesures autorisant le Premier ministre à réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules et à réglementer l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ou à ordonner la fermeture provisoire et à réglementer l’ouverture des établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion. S’agissant de ces lieux, il a en particulier relevé qu’ils ne s’étendaient pas aux locaux à usage d’habitation.
De plus, on nous fait aussi un battage médiatique autour d’une application qui soi-disant permettrait d’enrayer la diffusion d’une épidémie. Comme si la solution passait par le téléchargement d’une application, une de plus sur nos téléphones. StopCovid quel beau nom ! Comme si on pouvait arrêter un virus avec un outil numérique.
Par contre ce qui est sûr c’est que « Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée », le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Elle retracera l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents
Toute la question qu’il est nécessaire et légitime de se poser est : quelle sera l’utilisation de ces données majeures en terme de compréhension des relations sociales entre individus ! Ceci peut être aussi une atteinte majeure à nos libertés individuelles, à nos secrets.
Les critiques se font déjà entendre. Plusieurs estiment que l’utilisation d’un tel outil, aussi temporaire et sécurisée qu’elle soit, porterait atteinte aux libertés individuelles. « Cette appli est dangereuse car elle contribue à habituer la population à se faire traquer », estime La Quadrature du Net, interviewée par 20 Minutes. Dans un communiqué, l’association de défense des droits et des libertés de la population sur Internet ajoute que « l’atteinte au secret médical, à la confidentialité des données de santé, est aussi mis en cause, car ces applications offrent une possibilité d’identifier les malades et de les stigmatiser. Et qu’en sera-t-il de toutes les personnes qui n’auront pas installé l’application, seront-elles soupçonnées d’avoir voulu cacher des informations ? ».
Cela rejoint directement les notions abordés à la fin du reportage d’Arte « Tous sur surveillance, 7 milliards de suspects » qui présente cette notion de système de notation (je cite) qui récompense ou pénalise les citoyens en fonction de leurs comportements, un système baptisé « crédit social » avec des notes de AAA à D qui permettant à ceux bien notés d’avoir un appui politique ou un prêt ! et si vous avez conduit sous l’emprise de l’alcool l’interdiction de participer à un parti politique ! ou d’être maire, et si vous êtes moins interdiction d’avoir un prêt… et incite à la délation : signaler … 5 points de gagnés… !
DONC, NON NE TELECHARGEZ JAMAIS CETTE APPLI , cela ne sauvera aucune vie…
AU NOM DE LA PEUR, on vend du réseau informatique et de la téléconsultation à tout va ! J’ai toujours été opposé à ce développement de la télémédecine qui nous coupe de nos patients. Là en quelques jours, sous le couvert de la « distanciation » qui est censé nous protéger, des milliers de cabinets de médecine libérale, comme des consultations à l’hôpital se sont mis à faire des téléconsultations permettant à tous les commerciaux vendant ces outils, tablettes, réseaux, etc, de continuer à vendre leur informatique…
Tout ceci est fondamental à comprendre à mentaliser tout un chacun, que vous soyez pauvre ou riche, cultivé ou non…
AU NOM DE LA PEUR on fait peur aux écoles, aux parents, aux enfants.
Hier, une mère me disait qu’un petit garçon pleurait en laissant sa mère en lui disant qu’il avait peur de mourir en allant à l’école ! Voilà c’est tout simplement monstrueux d’entendre ça ! Les enfants n’ont pas peur ! On leur apprend la peur pour les protéger d’une voiture, de ne pas sauter dans le vide ou de se renverser une casserole d’eau bouillante ! Pas d’un virus comme celui-ci !
Mais il n’y a AUCUNE DONNÉE DE MORTALITE CHEZ LES ENFANTS alors laissez les enfants jouer, vivre, se toucher s’embrasser dans les cours d’école, reprenez tous les élèves tous entre eux sans aucune discrimination, ne séparez pas les enfants des soignants des autres… Juste laissez les vivre de grâce !
J’espère que mes propos seront abordables pour tout le monde et pourront être relayés par le plus grand nombre, que cette vidéo, ces mots, ce texte seront partagés largement au moins autant que ceux de Vincent Lindon, Nicolas Hulot ou d’autres bien plus connus que moi !
J’espère que cela sera diffusé des centaines de milliers de fois, que j’irais chez Cyril Hanouna, chez Yann Barthès ou n’importe qui pour défier la parole du président, du ministre.. On vit dangereusement!!! (lol!)
J’espère que pour le bien de tous, vous serez très nombreux à partager écouter ces quelques propos qui vous permettront sans doute de relativiser pour le bien de tous et d’accepter aussi, malheureusement, les décès qui pourraient être en lien avec cette maladie sans trop de colère, avec toute mon empathie.
J’espère que vous accepterez aussi ces propos comme étant bienveillants de la part d’un clinicien qui est allé « au front » !
Je vous salue et vous souhaite de retrouver le calme intérieur nécessaire et de pouvoir très rapidement retrouver des comportements humains simples envers vos voisins, vos familles, à savoir : des poignées de mains, des embrassades, des saluts respectueux, des bisous !
AIMEZ VOUS et RESPECTEZ VOUS LES UNS, LES AUTRES, NE JUGEZ PAS hâtivement (Je vois déjà certains me lancer tous les blâmes juste pour avoir écrit « bisous » )
OUI FAITES VOUS DES BISOUS, VOUS NE MOURREZ PAS !!! FAITES VOUS DES HUGS !!! DEMASQUEZ VOUS !!! (sauf si vous êtes exposé, le masque est un matériel professionnel à utiliser avec des indications médicales !)
Avec mes salutations respectueuses.
Denis Agret, médecin
Le Dr. Denis Agret est joignable via sa page Facebook