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samedi 12 septembre 2020

12 SEPTEMBRE MAUDIT...







JEAN
Tu étais mon phare dans la nuit
Tu étais mon roc dans la vie


Le jour où tu as disparu, le 12 septembre 2019, c’est comme si j’avais été précipitée d’une falaise dans la mer…

Une haute falaise, avec une petite plage inaccessible à ses pieds. La mer est violente même par beau temps. C’est la mer de mes émotions.
Mon premier réflexe, un geste de survie, c’est de te voir nager autant que tu le peux vers le rivage, à contre-courant, malgré la force des vagues, jour et nuit…mais c’est moi qui ai sombré tandis que tu étais emporté au large…
Voici un an maintenant que c’est moi qui « nage », espérant toujours pouvoir rejoindre la plage, la falaise de mon passé.
Une petite voix en moi commence à perdre l’espoir, je suis fatiguée de lutter contre ces courants violents.
Je suis seule au milieu de la tempête
Et le mirage s’éloigne petit à petit…
Je suis impuissante devant la force de la vie.
Malgré moi, elle m’emporte
Je dois quitter des yeux l’image de notre bonheur passé, de ma vie « d’avant »
Il n’y a rien à faire, je suis emportée, épuisée par cette lutte
Je lâche prise, contrainte et forcée
Obligée malgré moi de laisser s'éloigner le territoire du passé
Pour aller où ?
Vers quelle nouvelle terre invisible et peut-être inexistante ?
Les jours semblent des semaines, les semaines des mois et les mois des années
Pourtant c’était hier, il y a un an, le 12 septembre 2019, un jeudi midi
Moi aussi ce jour-là c’est comme si j’étais tombée dans la mer
Du haut d’une falaise

Tu me manques, mon phare, mon roc, mon continent

Tu as disparu

J’en rêve encore

Un jour, un rocher va émerger devant moi…
Un tout petit rocher
J’y grimperai
Il n’y a pas encore beaucoup de vie mais je pourrai m’y poser et m'y reposer quelques instants.
Les vagues m’obligeront à quitter ce point de repos
Jusqu’au rocher suivant, un peu plus grand
La mer m’emportera chaque fois un peu plus loin de mon passé
Un matin, debout sur le dernier rocher, il me semblera apercevoir un îlot
C’est un petit bout d’île,
C’est le début d’un archipel,
C’est la pointe d’un nouveau continent
Un continent inconnu, qui accueillera une naufragée de la vie
Une inconnue
En chemin j’aurai perdu des certitudes, de la confiance, des soi-disant amis et trouvé de nouveaux, inattendus, surprenants, formidables nouveaux amis...
J’aurai trouvé une certaine philosophie, un autre ordre du monde, ô combien fragiles 

Enfin j’arriverai sur une plage vierge
Et je recommencerai à (re)vivre






vendredi 11 septembre 2020

11 septembre

soixante-huit ans 

ou "La Mémoire et la Mer" 

à Blue Anchor ...

P1200181bisMerci à tous pour vos bons souhaits d'anniversaire ! 
P1200180La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe. Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne. Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse. Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse. Je suis le fantôme Jersey celui qui vient les soirs de frime te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire. Celui que je voyais briller aux doigts de sable de la terre.
P1200183bisRappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole.
P1200184bisJe suis sûre que la vie est là avec ses poumons de flanelle quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle.
P1200185Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume. Cette bave des chevaux ras, au ras des rocs qui se consument.  Ô l'ange des plaisirs perdus. Ô rumeurs d'une autre habitude. Mes désirs dès lors ne sont plus qu'un chagrin de ma solitude.
P1200185terEt le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse. Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse.
P1200187bisReviens fille verte des fjords. Reviens violon des violonades. Dans le port fanfarent les cors pour le retour des camarades.
P1200188terÔ parfum rare des salants dans le poivre feu des gerçures. Quand j'allais, géométrisant mon âme au creux de ta blessure, dans le désordre de ton cul poissé dans des draps d'aube fine.
P1200190terJe voyais un vitrail de plus, et toi fille verte, mon spleen.
P1200193bisLes coquillages figurant sous les sunlights cassés liquides, jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide.
P1200198bisDieux de granit, ayez pitié de leur vocation de parure, quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure.
P1200105Et je voyais ce qu'on presse quand en pressant l'entrevoyure entre les persiennes du sang et que les globules figurent une mathématique bleue, sur cette mer jamais étale d'où me remonte peu à peu cette mémoire des étoiles.
P1200106Cette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveugle. Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent.
P1200126quaterCette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème, comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème.
P1200127terEt sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte cette rumeur qui va debout dans la rue aux musiques mortes.
P1200128bisC'est fini la mer c'est fini. Sur la plage le sable bêle comme des moutons d'infini... Quand la mer bergère m'appelle.
P1200129bisTexte et musique sont de Ferré. Ce texte émminemment poétique tient dans le répertoire de Léo Ferré une juste place à côté des poèmes de Baudelaire, Rimbaud, Aragon ... On ignore la véritable nature d'un poème. La poésie est d'abord et surtout dans la musique des mots.
P1200130bisParue sur le volume 1 de l'album "Amour Anarchie" (1970),  La Mémoire et la Mer est une chanson emblématique de Léo Ferré, considérée souvent comme l'une de ses chansons les plus mystérieuses et fascinantes.
P1200131bisCe texte est considéré à juste titre comme étant difficile à comprendre. En effet, l'écriture de Ferré fait ici appel à des images complexes et à des éléments autobiographiques que l'artiste imbrique dans un fil d'Ariane difficile à suivre pour le profane. Mais Dieu que c'est joli et troublant ce balancement des mots ...
P1200132terDans ce poème, le lyrisme de Ferré atteint la maestria et sa versification est empreinte d'une grande rigueur. L'artiste se sert d'une palette marine pour établir, tout au long de la chanson, des parallèles entre la vie portuaire et insulaire et ses propres souvenirs. 
P1200138bisCette chanson éblouissante de sensualité nous raconte le rivage breton mais c'est aussi un chant d'amour déchirant. Dans un double sens filant, Léo Ferré emmêle la mer envoutante et l'amour impudique et pourtant mystique, conjuguant le mystère de la chair à celui de la mer dans chaque image.
P1200139On entend dans la musique des mots, le déferlement des vagues bien sûr, mais aussi la complainte d'amour d'une femme, et de leur écho mutuel émerge une mémoire organique et originelle de la Vie, une mémoire matricielle que Ferré contemple du haut de ses années, avec mélancolie, comme le fruit de sa jeunesse, les réminiscences chimériques de son existence. 
P1200142La mer est omniprésente dans le texte, comme une déchirure, comme pour rappeler ces marins fatigués, aux mains et aux lèvres gercées mais qui reviennent heureusement à bon port. Pour eux aussi, la mer, nourricière, est une matrice comme le ventre d'un femme. Cette mise en parallèle persiste tout au long du poème.
P1200143Pour comprendre le sens primaire, quelques bribes d'explication ... Un "trémail" est un filet de pêche. Le "loup solitaire" est un poisson autrement nommé "bar" qu'un jour Ferré a pêché ou a vu être pêché puis ce poisson a été rejeté à la mer. Son texte fait allusion au "Fort du Guesclin", bâtisse située sur une minuscule ile au large des côtes bretonnes dont il a fait l'acquisition en 1959. Léo Ferré plante donc le décor d'une partie de pêche où est capturé un bar, dont les écailles sont brillantes par la magie de l'éclat lunaire.
P1200145Le fantôme Jersey est un phénomène naturel, une ligne brumeuse que l'on aperçoit au lointain quand on se trouve sur l'île Du Guesclin, et qui laisse à penser qu'il s'agit là d'une émanation fantômatique de l'île anglo-normande qu'est Jersey. 
P1200165La "mathématique bleue" est peut-être le tableau des horaires des marées affiché devant les plages sur un fond bleu tellement typique des côtes françaises. Mais certains pensent que "mathématique bleue","mémoire des étoiles"et"théorème" font référence à Pythagore qui avait une philosophie basée sur l'universalité, l'harmonie des sphères et les mystères. Ici Ferré nous montre une mer qui ne se définit pas à la seule perception humaine que nous pouvons en avoir. Il nous fait ressentir la mer comme faisant partie de quelque chose de bien plus vaste, comme un élément naturel d'où la Vie est apparue un jour, un corps vivant du Cosmos : la mer qui donne la vie comme la mère qui donne la vie.
P1200168C'est l'exemple type du texte "Ferréien" qu'on dit hermétique, parce qu'il comporte plusieurs niveaux de compréhension, dont certains ne sont accessibles qu'avec les clés biographiques de la vie de l'artiste, d'autres avec la simple sensibilité poétique qui nous conduit de rime en rime, de ligne en ligne, de mot en mot. Le rattachement de mots qui ne font pas toujours sens, fait en effet appel à une mémoire. Cette écriture imagée, évocatrice, intègre notre propre mémoire, met en mouvement des reminiscences. La mer fonctionne comme une mémoire, par réminiscence.  En cela, au sens littéral, c'est la plus émouvante chanson de Ferré. Son testament poétique, énigmatique ... Lui-même a dit un jour, que cette chanson (ou ce poème) ne pouvait être compris que par lui-même ou quelqu'un de très proche, qu'il s'agissait d'un rébus avec des clefs biographiques.
P1200176bisPersonnellement, bien qu'ayant lu assez récemment le roman autobiographique de Léo Ferré (paru en 1970, "Benoît Misère"), je n'ai aucune envie d'aller plus avant dans le décryptage de "La mémoire et la mer". Nul besoin de faire de la chirurgie littéraire, aussi l'énigme et le mystère seront pour moi à jamais des composantes intrinsèques de la beauté de ce poème.
P1200178bis"La mémoire et la mer" a été maintes fois reprise. De nombreux artistes l'ont interprétée, avec plus ou moins de bonheur. 
Citons 
Catherine Lara,






 Catherine Ribeiro, 





Christiane Courvoisier






Renée Claude, 







Ann Gaytan, 




Camélia Jordana, 





Annick Cisaruk, 




Ute Lemper, 




Mônica Passos (cette dernière étant remarquable, je vais y revenir). 



Citons aussi Bernard Lavilliers, 




Michel Jonasz, 





Ian Dayeur 




et l'extrêmement touchante version parlée de Philippe Léotard. 


Selon Wikipédia, cette chanson occupe la septième place d'un palmarès de chansons établi en 2012 par 276 artistes contemporains de la variété francophone et 69 critiques.
P1200179L'interprétation que je préfère est, de loin et haut la main, celle de Monica Passos, dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à la rédaction de ce billet. Fabuleuse découverte ! Pour l'expression, on trouve un phrasé impeccable, une sonorité gutturale des "r" qui fait opportunément son effet, en faisant glisser un souffe rauque et virtuose sur les mots "cette bave des chevaux ras, au ras des rocs qui se consument". Pour la musique, étonnante, une rumba froufroutante, virevoltante, carrément inattendue, fait cascader les mots sur l'auditoire "du haut des cimes où l'âme se tient, la tragédie n'est plus" (Nietzsche). La version de Monica Passos est à la fois suave et dansante, un goût sucré, non plutôt doux-amer. Sa revisite de Ferré m'enchante ...
Selon Paul Guimard, éditeur du seul roman autobiographique de Léo Ferré, "après avoir lu ce livre, on n'entend plus beaucoup de chansons de Léo Ferré tout à fait de la même oreille parce qu'on sait davantage d'où elles viennent". 
Retour à la version originale, tragique et torturée mais inoubliable, de Léo Ferré, avec cette voix qui lui vient des tripes et nous arrache les nôtres, "la marée, je l'ai dans le coeur ..."
L'analagie entre la mémoire et la mer se retrouve fréquemment en littérature, non sans raison ...
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P1200205huit


     

vendredi 4 septembre 2020

🌥⛈⛅🌩🌨🌧🌧🌦







Bonsoir à tous !

C'est un peu chargé ce soir sur l'Est de l'Atlantique tropical avec plusieurs perturbations qui menacent de se renforcer. Néanmoins aucun 
 de prévision ne voit de danger pour l'arc antillais à 5 jours. Essayons de comprendre pourquoi !

Restez prudents et informés ✌👍


Le NHC suit pas moins de 6 systèmes météorologiques sur le bassin Atlantique ce soir. C’est une situation extrêmement rare. L’activité de cette saison (en terme de nombre de cyclones) est simplement énorme et supérieure à tout ce que l’on a vu jusqu’à présent (y compris en 2005). Par contre, l’énergie accumulée jusqu’à aujourd’hui est faible et se situe sur ces 3 premiers mois (pourtant très actifs) à un niveau inférieur à ce qu’ont pu générer Irma ou Dorian à eux seuls ! Bref, c’est très actif mais, hormis Laura, peu puissant … espérons que cela continue malgré l’embouteillage actuel. Si l’on tient compte que l’on entre dans la dernière semaine avant le pic d’activité statistique, cet en embouteillage est finalement assez logique.


Le NHC suit pas moins de 6 systèmes météorologiques sur le bassin Atlantique ce soir. C’est une situation extrêmement rare. L’activité de cette saison (en terme de nombre de cyclones) est simplement énorme et supérieure à tout ce que l’on a vu jusqu’à présent (y compris en 2005). Par contre, l’énergie accumulée jusqu’à aujourd’hui est faible et se situe sur ces 3 premiers mois (pourtant très actifs) à un niveau inférieur à ce qu’ont pu générer Irma ou Dorian à eux seuls ! Bref, c’est très actif mais, hormis Laura, peu puissant … espérons que cela continue malgré l’embouteillage actuel. Si l’on tient compte que l’on entre dans la dernière semaine avant le pic d’activité statistique, cet en embouteillage est finalement assez logique.
NHC - 04/09/2020 - 00H UTC
Sur les 6 système suivis il y a les 2 derniers cyclones nommés (Nana et Omar) qui sont désormais en grosse perte de puissance. Oscar est perdu sur l’Atlantique et Nana a pas mal touché le Bélize et le Guatemala et va désormais concerner le Mexique en dépression tropicale.
On trouve ensuite une perturbation extra tropicale au NE de Omar qui ne concerne pas grand monde.
Et enfin, the last but not least les 2 perturbation sur l’Est de l’Atlantique tropical et celle qui devrait sortir ce WE ! C’est bien entendu de ces 3 là dont je vais vous parler.

La mauvaise nouvelle

Satellite Atlantique - 04/09/2020 - 00H UTC




Une bonne partie de la complexité de la situation est due à 2 facteurs. D’une part le flot continu d’ondes actives sortant d’Afrique qui amène un niveau de convection important autour du Cap-Vert et d’autre part le fait que les courants directeurs sont peu marqués sur la zone ce qui génère des vitesses de déplacement faibles et parfois un peu différentes. Ca nous mène tout droit à la mauvaise nouvelle qui est liée au fait que les 2 perturbations identifiées risquent d’être amenées à se rapprocher de très très près. C’est une mauvaise nouvelle dans le sens où ce genre de situation est quasiment imprévisible. Les modèles ont toujours eu beaucoup de mal à comprendre et à anticiper ces interactions qui peuvent aboutir à des conclusions totalement opposées. Et lorsque l’on rajoute à ça des vitesses de déplacement lentes, la visibilité devient quasiment nulle. On l’a bien vu ces derniers jours avec déjà 2 situations identiques qui ont mené le NHC à remonter le risque pour au final le ramener à zéro. La perturbation sur le centre Atlantique, par exemple, est suivie depuis quasiment 8 jours, temps durant lequel elle a traversé tout juste la moitié de l’océan ! C’est là aussi très rare.
Cette zone d’activité très dense sur la moitié Est de la zone, les risques d’interactions et les déplacements erratiques des perturbations rendent donc la situation imprévisible, et c’est toujours une mauvaise nouvelle !

La bonne nouvelle

Pour une fois je ne vais pas aborder la question des conditions environnementales favorables ou pas au renforcement. Pour une raison simple : vu la vitesse de déplacement lente de tout ça, elles auront largement le temps de changer avant que les perturbations arrivent entre 50 et 60W .. si elles y arrivent ! Non, cette fois-ci on va plutôt parler de trajectoire.
Analyse météo Atlantique - 04/09/2020 - 00H UTC





La situation de la pression en Atlantique nous est assez favorable. L’anticyclone se situe actuellement très au nord sur l’Atlantique, sur 45/50N soit au large de Saint-Pierre et Miquelon. Une dorsale anticyclonique assez faible s’allonge jusqu’aux Bahamas.
Cette situation est favorable à l’arc antillais parce que la pression sur la zone de développement majeure est assez basse (inférieur à 1014 hPa) avec un isobare de 1016 hpa le long du 25N. Cette configuration permet normalement aux systèmes cycloniques qui se renforcent de remonter rapidement vers le Nord et donc d’éviter l’arc antillais.
Et la bonne nouvelle est que les 2 modèles globaux majeurs (GFS et ECMWF) prévoient que cette situation devrait perdurer pour au moins 5 à 6 jours. On peut donc espérer que les perturbations sur l’Est de l’océan suivent une trajectoire un peu NW qui les empêchent de toucher l’arc antillais. C’est d’ailleurs ce qu’anticipent aujourd’hui quasiment tous les modèles globaux.

Conclusion

La situation pourrait (je dis bien “pourrait”) être un moins pire pour l’arc antillais que ce que la carte du NHC laisse supposer. Il est d’une part évident que les risques de renforcement sont réels pour ces prochains jours, mais la situation globale en Atlantique peut permettre des trajectoires au nord de l’arc.
Il ne faut cependant pas prendre tout cela à la légère. Nous entrons dans la quinzaine statistiquement la plus active de la saison et les ondes vont sortir d’Afrique les unes derrières les autres. Et sur ce volume, il est envisageable que certaines se voient classées en cyclone dès ces prochains jours. Et au delà de 5/6 jours les prévisions globales perdant pas mal de leur pertinence, la possibilité que la situation change en terme de trajectoire ne peut être écartée.
On est qu’à la moitié de la saison et cette moitié voit généralement le moins de systèmes puissants sur le bassin, alors la prudence est de mise … mais sans sombrer non plus dans la paranoïa, même si les cartes sont anxiogènes !

NHC - 04/09/2020 - 00H UTC

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Crédits images ; Tropical TidbitsNHC/NoaaUW-CIMSS