La tempête Laura, après avoir provoqué beaucoup de dégâts et des décès sur la République Dominicaine et Haïti, est désormais juste au sud de Cuba, entre l'île et celles des Caymans.
Elle s'est un peu renforcé à 55 knts même is la convection semble moins organisée que hier.
Pour le moment, le gros des précipitations se fait en mer et seul Grand Cayman est directement impacté.
Le risque d'un ouragan de Cat. 2 ou plus arrive sur la Louisiane ou le Mexique est de plus en plus probable et ce, 48h après le passage de la tempête Marco qui va toucher la Louisiane dans les prochaines heures...
Bientôt l'été et la saison cyclonique aux Antilles : une solution ! partir passer la saison aux iles du Venezuela, la Blanquilla, entrée et formalités à Gran Roque la capitale de l'archipel des Roques, puis Pffft, tranquilles au Avès...
Le Vénézuéla fait partie des pays ayant le plus fort
taux de criminalité au monde. Les conditions de sécurité continuent de
s’y dégrader rapidement. Si Caracas reste la ville la plus dangereuse,
les autres grands centres urbains ne sont pas épargnés. Il est donc
conseillé à nos ressortissants qui souhaiteraient se rendre au Vénézuéla
de préparer leur séjour avec le plus grand soin. Il est préconisé à
tout voyageur d’informer régulièrement ses proches du bon déroulement de
son voyage, par téléphone (se munir d’un téléphone portable local,
modèle de base afin de ne pas attirer l’attention) ou par courriel.
Caracas
Caracas est la ville la plus dangereuse du pays. Si la
majorité des crimes sont commis dans les "Barrios", bidonvilles locaux
disséminés dans la ville, aucun autre quartier n’est réellement épargné
par ce fléau. Le quartier de Chacaito (avenue de "Sabana Grande"
notamment), pourtant situé dans l’est de la capitale, zone plus
résidentielle et considérée comme relativement moins dangereuse que
l’ouest et le centre, n’est pas non plus sans risque. Plusieurs de nos
compatriotes ont été victimes d’agressions dans ce quartier.
D’une façon générale, il est conseillé de respecter en
toutes occasions des règles minimales de prudence (pas de signe
ostentatoire de richesse, vigilance envers d’éventuelles filatures,
utilisation de taxis assermentés, fermeture du véhicule durant les
trajets). Il est par ailleurs fortement recommandé de ne pas stationner
et de ne pas se promener à pied pendant la journée, et à plus forte
raison la nuit. Les déplacements, même motorisés, dans les quartiers du
centre et de l’ouest de la capitale sont à éviter. Le visiteur de
passage évitera aussi l’hôtellerie en dehors des quartiers est de la
capitale.
La province
L’archipel de Los Roques, le parc de Canaima et le delta
de L’Orénoque, compte tenu de leur éloignement des centres urbains,
sont à ce stade moins exposés aux risques liés à la délinquance et à la
criminalité, bien que la prudence pour s’y rendre et s’y déplacer soit
de rigueur.
La plus grande vigilance doit être observée dans les zones suivantes :
Cumana et ses deux péninsules, Paria et Araya ;
la péninsule de Paraguana, au nord de la ville de Coro ;
l’entrée du lac de Maracaïbo ;
îles de Margarita et de Los Testigos ;
zones frontalières avec la Colombie et le Brésil, particulièrement
dangereuses en raison des activités de la guérilla colombienne ainsi que
des mafias spécialisées dans le trafic de stupéfiants, la contrebande
d’essence et les enlèvements.
Recrudescence des agressions sur l’île de Margarita
Face à l’aggravation sur l’île des violences à
l’encontre des ressortissants étrangers (agressions physiques, y compris
armées), la plus grande prudence est recommandée aux voyageurs.
Les côtes ne sont pas épargnées. Des agressions sur les plages ont été rapportées.
Piraterie
Des affaires régulièrement signalées de piraterie
doivent inciter les plaisanciers se rendant au Vénézuéla, en particulier
au large ou aux abords de l’île de Margarita, à redoubler de vigilance.
En outre, le mouillage en dehors des marinas surveillées est à proscrire.
La plus grande prudence est recommandée dans la zone
aéroportuaire de l’aéroport international de Caracas (Maiquetía), où la
sécurité des personnes n’est que partiellement assurée, malgré la
présence d’effectifs policiers. Des agressions y ont été enregistrées, à
l’intérieur ou à l’extérieur des aérogares et lors du trajet entre
l’aéroport et le lieu de destination.
Afin de limiter les risques mentionnés ci-dessus, il est
fortement recommandé aux voyageurs d’avoir recours aux services de
taxis identifiés par l’autorité aéroportuaire (véhicules noirs avec
plaque minéralogique jaune présents au niveau "arrivées" de l’aéroport)
et de décliner les offres d’intermédiaires qui les guideraient vers
d’autres zones ou d’autres niveaux du bâtiment. De nombreux enlèvements
ont été opérés au départ de l’aéroport selon la technique précédemment
décrite : il convient donc d’être particulièrement vigilant.
A Maiquetía, le passage du terminal international à
l’aéroport national s’effectue par un passage souterrain ou par
l’extérieur. Il convient de privilégier la première option et d’éviter
toute ostentation d’objets de valeur.
Délinquance
La liste des risques liés au développement de la
délinquance est longue. Un inventaire exhaustif des techniques
d’agression est impossible à dresser.
Les règles élémentaires de prudence sont donc de mise :
limiter les déplacements nocturnes et dans tous les cas éviter de se déplacer seul le soir ;
ne pas porter d’objets de valeur (bijoux, appareils photo, etc.) ;
être toujours porteur de pièces d’identité (de préférence des
photocopies, les originaux étant conservés dans le coffre de l’hôtel) ;
ne pas quitter de vue ses bagages ;
éviter le
stationnement dans des endroits isolés ou non gardés et, dans tous les
cas, s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ;
éviter les déplacements à vélo, plusieurs compatriotes ayant été victimes d’agressions en 2013 et 2014 ;
éviter, dans toutes les régions du pays, de pratiquer le camping sauvage ;
éviter l’auto-stop : les transports par bus (voyages de préférence
durant la journée), même s’ils ne sont pas à l’abri des vols de bagages
et d’attaques à main armée, sont peu onéreux et confortables ;
privilégier les établissements financiers installés dans des quartiers
résidentiels et les centres commerciaux et n’utiliser les distributeurs
automatiques qu’en plein jour et dans les endroits fréquentés ;
en raison du fort risque de duplication, il est recommandé de
n’utiliser sa carte de crédit que dans les hôtels de standing
international et, dans tous les cas, de ne jamais quitter sa carte des
yeux ;
avoir toujours quelque chose à donner (somme d’argent
par exemple) afin d’éviter l’irritation de l’agresseur et sa
frustration, qui pourraient déboucher sur des actes de violence ;
ne recourir qu’à des taxis dûment identifiés et disposant de plaques
d’immatriculation jaunes, signe de la possession d’une licence ;
en cas d’agression à main armée, ne pas résister.
Par ailleurs, en dépit de l’absence de statistiques sur
les crimes sexuels, il est conseillé, là aussi, la plus grande prudence à
nos ressortissantes.
Les voyageurs sont invités à signaler à l’ambassade,
dans les plus brefs délais, toute arrestation ou toute agression
(consulat.caracas-fslt@diplomatie.gouv.fr) dont eux-mêmes ou un de leurs
proches auraient fait l’objet.
Risques liés à la situation politique
Pour d’évidentes raisons de sécurité, il est recommandé
aux voyageurs de se tenir éloignés des manifestations politiques
organisées tant dans la capitale qu’en province et aux journalistes
effectuant un reportage de prendre contact avec le service de presse de
l’Ambassade.
Stupéfiants
Les autorités vénézuéliennes exercent une étroite
surveillance sur les voyageurs. Les bagages sont systématiquement
fouillés au départ.
Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays
andins, sont répertoriées au Vénézuéla comme des produits stupéfiants.
Toute personne contrôlée en possession de ces feuilles est passible
d’une peine de cinq à dix années d’emprisonnement.
Il est conseillé de prendre garde à l’usage délictueux
de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments ou
inhalée (par exemple sur un mouchoir), cause une perte de volonté, de
conscience et une amnésie temporaire.
Risques naturels
La cordillère littorale du Vénézuéla (et notamment Caracas) constitue une région à risque sismique.
Depuis plusieurs années, inondations, coulées de boue et glissements de terrain se sont malheureusement répétés.
En cas de déplacement dans des zones présentant des risques naturels, respecter les recommandations d’usage.
Risques liés aux baignades en mer
Bien que rarissimes en temps normal, des attaques de requins peuvent néanmoins survenir dans les Caraïbes.
Transports
Infrastructures routières
L’entretien est souvent irrégulier. En outre, le réseau
routier a énormément souffert des fortes pluies qui se sont abattues fin
2010 sur le Venezuela. Il est donc fortement recommandé de ne pas
voyager de nuit, les routes étant particulièrement dangereuses (voies de
circulation barrées, déviations, nids de poules, etc.). Ces
restrictions routières constituent parfois des pièges destinés à
racketter les voyageurs. En cas d’accident, attendre l’arrivée de la
police pour l’établissement du constat. En province, la garde nationale a
installé des barrages sur de nombreux axes routiers (Alcabalas).
Ralentir, voire marquer l’arrêt.
Approvisionnement en carburant correct, excepté dans la grande savane.
Navigation de plaisance
Les actes de piraterie sont nombreux sur les côtes
vénézuéliennes. Plusieurs bateaux ont été pillés en août 2006, un
plaisancier français, qui mouillait devant la plage de Medina (Etat de
Sucre) a été assassiné en juin 2004, et deux de nos compatriotes ont dû
être hospitalisés après avoir été agressés à bord de leur voilier devant
le port de Cubagua (proche de l’île de Margarita), en février 2005. Des
plaisanciers ont été gravement agressés le 27 janvier 2008 sur l’île de
Los Testigos (Etat de Sucre), et le 15 janvier 2008 à Robledal, à
l’ouest de l’île de Margarita. Un plaisancier est décédé des suites de
ses blessures le 15 septembre 2008, alors que le bateau était au
mouillage à l’entrée du port de Macuto. De nombreux
actes de piraterie (13) ont été rapportés en 2011, 2012 et 2013 aux
alentours de l’île de Margarita et à proximité de Higuerote, à l’est de
Caracas.
Il est par conséquent recommandé aux voyageurs qui ne
pourraient éviter de croiser dans les eaux vénézuéliennes d’observer la
plus grande prudence, notamment lorsqu’ils approchent du littoral. Ceux
qui choisiraient de faire escale dans le pays ont tout intérêt à
effectuer eux-mêmes leurs démarches administratives auprès de la
capitainerie et de la police des frontières.
Le mouillage hors les marinas surveillées est à proscrire.
Transport aérien
Plusieurs accidents aériens survenus au Venezuela sur
des appareils monomoteurs ou bimoteurs, appartenant à des petites
sociétés privées desservant les principaux centres touristiques du pays,
ont fait apparaître de graves insuffisances dans les procédures
d’entretien. Dans ces conditions, il est recommandé aux voyageurs
désireux de recourir à des services de location d’avion de s’assurer de
la bonne renommée de la compagnie aérienne. Quelques agences locales de
voyages peuvent s’assurer du sérieux de leurs prestataires aériens.
Enregistrement sur les vols internationaux
La plupart des compagnies aériennes clôturent
l’enregistrement de leurs vols internationaux bien avant le départ du
vol, afin de permettre aux voyageurs de franchir les différents
contrôles de sécurité. Il convient donc, afin de se présenter en temps
opportun à l’aéroport (jusqu’à 5 heures avant l’horaire de décollage), de se renseigner auprès de la compagnie aérienne, s’agissant des horaires d’ouverture des guichets d’enregistrement au départ.
Entrée / Séjour
Visa
Séjour touristique :
Tout voyageur souhaitant se rendre au Venezuela dans le
cadre d’un séjour touristique n’excédant pas 90 jours, doit être muni
d’un passeport en cours de validité. Celle-ci devra couvrir une durée
supérieure de 6 mois au-delà de la date de sortie du territoire
vénézuélien.
S’il désire se maintenir sur le sol vénézuélien au-delà de cette période, et pour le même motif touristique, il devra solliciter auprès du Servicio Administrativo de Identificación, Migración y Extranjería (SAIME) une autorisation afin de séjourner pour une seule nouvelle et même durée maximum de 90 jours.
Passées ces 2 périodes de 90 jours, il devra quitter le territoire vénézuélien.
Autre type de séjour :
Pour tout autre type de séjour (travail, affaires,
famille, études, religieux, etc..), un visa est obligatoire, même pour
une durée inférieure à 90 jours.
Vaccinations
La production d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigée des voyageurs en provenance de Guyane française.
Santé
Avant le départ
Consulter son médecin traitant, éventuellement son dentiste, et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les cliniques privées, de bonne qualité à Caracas, ne prennent en
charge le malade qu’une fois le paiement garanti. Au mieux, la
présentation d’une carte bancaire internationale sera exigée.
Pénurie de médicaments
De nombreux types de médicaments sont concernés, ainsi
que le matériel médical. 6.000 patients sont actuellement en attente
d’une opération faute de produits anesthésiants. Les soins liés aux
accidents ou aux agressions sont prodigués en tenant compte de ces
conditions ; l’entrée sur le territoire vénézuélien de médicaments
périmés est également constatée. En cas de traitement spécifique, il est
fortement recommandé de prévoir le stock nécessaire de médicaments
avant d’entrer dans le pays.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions
d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et
B, fièvre jaune, rage.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Chikungunya
Une épidémie de chikungunya s’étend dans les Antilles
depuis décembre 2013. Le ministère de la Santé vénézuélien a recensé
plusieurs milliers de cas au Vénézuéla.
Le chikungunya est une maladie virale transmise à
l’homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des
symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En
prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures
habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à
utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques,
utilisation de moustiquaires). Pour plus d’informations sur le
chikungunya, consulter le site internet de l’Institut Pasteur.
Dengue
La dengue est présente, y compris sous sa forme
hémorragique. Il est recommandé de consulter systématiquement un médecin
en cas de forte fièvre accompagnée de maux de tête. La prise d’aspirine
est formellement déconseillée. A titre
préventif, le port de vêtements longs, l’usage de lotions
anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements et l’achat
de diffuseurs électriques est conseillé, ainsi que l’utilisation de
moustiquaires. Les fumigations sont préconisées pour éviter une trop
grande prolifération de moustiques.
Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de
moustiques impose le recours aux mesures de protection individuelle
évoquées plus haut, auxquelles doit s’ajouter un traitement
médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à
votre médecin habituel, ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le
traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une
durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent dans les zones rurales, sauf en
altitude, notamment dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida,
Monagas, Portuguesa, Sucre, Tachira, Zulia, Amazona et Delta Amacuro,
toute l’année. L’Amazonie est classée en zone 3, le reste du pays en
zone 1.
Hygiène alimentaire
Il est préférable d’éviter la consommation de fruits de mer, de même que l’eau minérale sera préférée à l’eau du robinet.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
La sanction encourue pour ce motif est le plus souvent
de dix années d’emprisonnement, même lorsque les quantités transportées
sont faibles.
Plusieurs ressortissants français sont actuellement
détenus au Venezuela pour trafic de stupéfiants, dans des conditions
d’hygiène et de sécurité très éloignées des normes européennes.
Moyens de paiement
La monnaie locale est le Bolívar Fuerte (VEF). Il est
impossible de s’en procurer en France. Un contrôle des changes entre le
bolívar (VEF) et le dollar américain (USD) est établi par le
gouvernement. Ce système a donné naissance à un marché des changes
parallèle et les touristes sont parfois sollicités par des particuliers
pour changer des devises de manière illégale, notamment dans les
aéroports internationaux du pays (Maiquetía, Maracaibo, Margarita…). Les
voyageurs qui accepteraient de changer leurs devises auprès de
particuliers s’exposent à des peines de prison de plusieurs années, mais
aussi à des escroqueries de tous types.
La loi sur le contrôle des changes confère aux seuls
bureaux de change officiels, aux banques et à l’instance étatique CADIVI
le monopole des transactions en devises, au taux officiel.
Pour votre voyage, il est donc recommandé de :
se munir de liquidités (le plafond est fixé à
10000 USD - attention aux risques encourus avec de telles sommes en
votre possession.
emporter sa carte bancaire internationale. Il
peut toutefois s’avérer très difficile de retirer de l’argent à l’aide
de sa carte dans les guichets automatiques. Après avoir sélectionné le
montant du retrait, la plupart des distributeurs bancaires demandent à
l’usager d’entrer 2 numéros correspondant à la cédula de identidad
(carte d’identité) vénézuélienne. Il convient alors de taper 00. En
outre, les montants des retraits sont limités en raison des vols, vols à
main armée et des risques d’enlèvement. Il est donc préférable de
s’adresser au comptoir des grandes banques (Mercantil, Banesco..).
Pour ces mêmes raisons, il est recommandé
de ne pas effectuer de retrait dans la rue : optez pour un centre commercial ou un grand hôtel muni d’un distributeur.
de ne pas changer d’argent à l’aéroport international.
Il est fréquemment fait état de fraude à la carte
bancaire (clonage). Si un vendeur propose de passer votre carte au sabot
manuel (« planche à repasser »), ne la quittez surtout pas des yeux.
Les chèques de voyage (travellers checks) sont inconnus.
Saison des pluies
Durant la saison des pluies (de mai à novembre) les
côtes septentrionales du Venezuela, y compris l’île de Margarita et
l’archipel de Los Roques, sont régulièrement affectées par les queues
des ouragans qui traversent, pendant cette même saison, le sud de la mer
des Caraïbes.
The Caribbean Safety and Security net (CSSN) was started
by cruisers 17 years ago and has been “staffed” by many dedicated
volunteers over the course of it history.
It is open to anyone who has access to the Internet. It has adapted
and evolved over the years in content and format as new needs became
apparent, and new technology opened up new communications channels.
CSSN remains dedicated to maintaining a centralized data source, collecting
and disseminating accurate current and historic information about
safety and security issues that affect yachts in the Caribbean, allowing everyone to make informed decisions about their cruising destinations.
Visit the website at www.safetyandsecuritynet.com .
Lying on the direct route to Panama and also being rarely affected
by hurricanes, the Venezuelan coast and particularly the offlying
islands are a convenient cruising destination. The islands abound in
picturesque anchorages and diving is excellent almost everywhere,
particularly among the scores of islets and cays of Los Roques . The Venzuelans are friendly and there is little tourism or charter boats to spoil the anchorages.
Sadly however, the number of foreign yachts visiting Venezuela has
declined substantially in the last few years, not only due to the high
crime rate but concerns over the unstable government, corrupt officials,
high consumer prices, widespread shortages and so on.
The Delta of the Orinoco has been popular with cruising boats in the
past as much of it can be explored by keeled boats (see security advice
below for this region).
Those interested in the mountainous interior can leave their boats in the safety of one of the many marinas.
Venezuela is cheaper when provisioning for price controlled goods, such as fuel, beef, chicken and coffee, but little else.
Repair facilities are generally good and the prices competitive
since labour costs are low; however, a written estimate should be
obtained before embarking on any major work. There are good repair
facilities and several boatyards in Cumaná, however be sure to check on
the current situation as in the past there have been a number of attacks
on yachts here.
The majority of cruising yachts that need work done choose Puerto La
Cruz where there are haulout facilities and spare parts can be
obtained. Puerto La Cruz has now become the boating capital of Venezuela
as far as foreign vessels are concerned, due to the good shipyards and
marinas that have opened in recent years. Security is good also.
The Venezuelan Coastguard (Guardia) do on occasion stop boats for
spot inspections. They will ask the name of vessel, ask to see your boat
papers and perhaps inspect the boat. If all is correct you are free to
go. If something is found to be wrong they can and will ask you to
return to their port. Local cruisers advise however that the Guardia are
not well trained in seamanship or piloting and the Captain should use
discretion and only follow their orders if he/she feels it is safe to
do so.
Security
March 2015: Due to the political
and economic situation in Venezuela, it is recommended that yachts
intending to visit Venezuela consider their options carefully. The lack
of food and soaring inflation rate has made the country very unstable.
The USA has declared a national security emergency, therefore all US
yachts, or those carrying US citizens, are considered at this time to be
at high risk. See CSSN report for more details. See the latest Foreign Office advice here.
In recent years, Venezuela has seen a decline in the number of
visiting yachts due to the steadily deteriorating safety situation. In
certain areas (in particular Margarita and Testigos) there have been an
increasing number of muggings, robberies and even knife attacks reported
by visiting sailors, which have caused many to avoid this beautiful
country and change their cruising plans for elsewhere.
It is not so much the number of attacks that cause concern, but the
violent nature of these attacks. However, it is important to remember
that with a coastline of nearly 1800 miles and 100’s of offshore
islands, Venezuela is a vast cruising area, and whilst there are some
parts that should perhaps still be avoided or at least approached with
care, there are other areas that are safe to cruise where sailors do not
encounter any problems.
Also keep in mind that because of security considerations very
few foreign yachts now visit Venezuela, so when you read of something
happening to a yacht there, it is happening within the context of a much
smaller population than the same incident in the Eastern Caribbean.
Perhaps the "safest" places to anchor in Venezuela are Los Roques,
Isla de la Blanquilla (as it permanently has the guardia nacional sited
here) and the islands of Aves de Sotavento and Barlovento. If
considering other places, it is recommended to consult ONSA's webpage.
Whilst noonsite has received reports that the Venezuelan Coastguard
are patrolling eastward along the Paria Peninsula, a cruising yacht was
boarded by pirates here in November 2013 (see below). The Paria
Peninsula where this incident occurred has been the site of several
other violent piracy attacks, one of them fatal. Cruisers should fully
consider the risks before traveling in this area and those using “buddy
boats” should have firm, agreed plans in place for routing and regular
communications as well as emergency communications and response plans
for use before, during and after any perceived threat or event.
General advice from cruisers here is "don't let the beautiful
surroundings put you off guard". Be careful not to flash money around
and be sure to secure all items on deck and always lift and lock the
dinghy and outboard at night, wherever you are in the Caribbean. In 2012, two attacks were reported:
The first a boarding, violent attack and robbery off the NE coast - see here.
The second a boarding and armed robbery at gunpoint in the Orinoco Delta - see here. In 2013, one fatal attack and one pirate attack were reported:
Dutch skipper shot on board trying to resist a robbery in Porlamar, Isla Margarita - see here.
Boarded by pirates, robbed and attacked off the Paria Peninsula - see here.
If cruising the Manamo/Orinoco area of Venezulea, locals advise that
visiting yachts SHOULD NOT go to villages or towns like Boca de Uracoa.
Stay between the very friendly and peaceful Warao people and at the Eco
Lodges, of which there are several in the region.
Free Cruising Guides have completed the Caribbean Security
Index (CSI) review of 2013 and updated the country ratings. The latest
update of the CSI contains new information that may be important to you
to “route around crime.”
See this report athttp://www.noonsite.com/General/Piracy/caribbean-crime-caribbean-security-index-csi-review-of-2013
Check the Noonsite Piracy pages the Caribbean Safety Net and ONSA for information on the current situation.
The Caribbean Safety and Security Net (safetyandsecuritynet@gmail.com)
gather information by anchorage or by island, so sailors can plan their
cruising in the Caribbean with an eye to appropriate behaviour and
precautions wherever they decide to go. Should you have information
about a security incident, as well as contacting Noonsite please also
forward details to the Caribbean Safety and Security Net, as theirs is
the most comprehensive source of Caribbean security incidents against
sailors on the net. Please be sure to include boat name, date of
incident and anchorage/port where the incident took place.
Last updated March 2015.
ONSA - the non-governmental national organization for search and
rescue and maritime safety in the aquatic spaces of Venezuela – publish a
"Risk Zones" map. They recommend that visiting cruisers view the map
before deciding where to cruise in Venezuela. The areas where recent
attacks have taken place are classed by ONSA as "High Risk Zones".
Weather
Venezuela has a tropical climate and there is little
change between the seasons, although it is drier from December to
April. The northern coast and offlying islands are under the influence
of the NE trade winds, which blow strongly between December and April.
Summer winds are lighter and Venezuela is very rarely affected by
tropical storms. Instituto Nacional de Meteorologia e Hidrologia(in Spanish)
For links to free global weather information, forecast services and extreme weather information see the Noonsite Weather Page.
One of the northern Leeward Islands, St Martin is part of the French overseas départment of Guadeloupe, while Sint Maarten, which occupies the southern half of the same island, is Dutch, part of the Netherlands Antilles.
Both tourism and yachting have developed at a great rate during the last decade.
Port Lonvilliers marina is the best hurricane hole on the island,
being completely enclosed and offering protection from every direction.
Overall, repair facilities and chandleries are somewhat better on
the Dutch side of the island. There are more cruiser bars and cheaper
places to eat out as well.
NOTE: Both sides of the island use the IALA-B (green to port) buoyage system.
Security
March 2015: Locked dinghy and outboard thefts continue to be a problem in the Lagoon, St. Martin. February 2014: Multiple crimes against cruisers. See Report. December 2013: Several anchored yachts were robbed at night
while in Simpson Bay. Police admitted this has been an ongoing problem
for the last 12 months. See Report. December 2012: A female skipper was attacked ashore and robbed after checking-in at Marigot Bay. June 2012: Since May, a great deal of thefts from yachts in
Marigot Bay and Marina Fort Louis (mainly electronics, dinghies and
outboards).
May 2012: Over 30 dinghies have been reported stolen on the
local cruiser's net in Grand Case over the last month, many from boats
at anchor during the night along with outboards.
April 2012: There has been a spate of dinghy thefts from the dinghy dock at Marigot Bay. See reports adjacent.
Dinghy and outboard thefts, plus opportunist theft from yachts, is a
common occurrence in St. Martin and appears to be on the increase.
Yachts visiting St. Martin should take every available precaution,
including good security mechanisms on the dinghy, and possibly consider
not being away from the yacht after dark.
Sadly it seems that petty theft and crime against cruisers has also
spread ashore. Cruisers should be sure to find out the whereabouts of
un-safe neighbourhoods from fellow cruisers beforehand and to not walk
ashore alone.
Free Cruising Guides have completed the Caribbean Security
Index (CSI) review of 2013 and updated the country ratings. The latest
update of the CSI contains new information that may be important to you
to “route around crime.”
See this report athttp://www.noonsite.com/General/Piracy/caribbean-crime-caribbean-security-index-csi-review-of-2013
Check the Noonsite Piracy Pages and the Caribbean Safety & Security Netfor information on the current island situation.
The Caribbean Safety and Security Net (safetyandsecuritynet@gmail.com)
gather information by anchorage or by island, so sailors can plan their
cruising in the Caribbean with an eye to appropriate behaviour and
precautions wherever they decide to go. Should you have suffered a
boarding, robbery or attack on your yacht or have information about a
yachting-related security incident, go to the CSSN homepage and click on
the "Report an Incident" icon. The associated form is quick and simple
to complete and ensures that all the necessary details are reported. The
CSSN is the most comprehensive source of Caribbean security incidents
against sailors on the net. Remember, it is every cruiser's
responsibility to ensure that incidents are reported.
Last updated March 2015.
Weather
http://www.antiguamet.com/Antigua
and Barbuda Meteorological Office providing public weather forecasts
for Antigua & Barbuda, the Leeward Islands and the BVIs. SMX Cyclone (in French - marine weather & cylone warnings)
For links to free global weather information, forecast services and extreme weather information see the Noonsite Weather Page.
Jan. 17, 2014 - French bridge currently
experiencing problems and appears to not be opening (our friends had to
go out the other bridge yesterday). Dutch Bridge has new times not shown
in cruising guides and most web sites. New times effective Nov 15 are
posted here
www.smyc.com/content/new-simpson-bay-causeway-bridge-opening-hours
(these match what the Dutch bridge authority gave us last week).
SY Day Dreamer
MBujnoch
says:
Feb 27, 2014 02:06 AM
The morning opening time for the Sandy Ground
Bridge (French side entrance to lagoon) has been changed from 0815 to
0900. There is no monitoring of any VHF channel by this bridge. Best
bet to verify times is to hail Shrimpys (morning net controller) on
channel 10.
Sue Richards
says:
Feb 09, 2015 10:19 PM
The fee for entering through the Dutch side bridge depends on length.
12 meters or less is $7 US.
The costs go up if you are larger.
Every week you stay on the Dutch side costs $20 US.
Dutch C/I is at the Bridge and you actually see 2 people (not 3).
It costs 5 Euros each day to anchor in Marigot Bay on the French
Side with an initial charge of 20 Euros when you first arrive, if you
anchor in Marigot Bay. There is no charge for anchoring anywhere else on
the French Side, either outside or inside the Lagoon.
The channel from the French side bridge has shifted because of
hurricane Gonzolo and varies because the marks are also missing. It is
best to enter through the Dutch side bridge and then go through the new
Causeway bridge to the French Side. There is no charge for the French
Side bridge.
Most people come in the Dutch Side and then decide either to anchor
or just proceed to the French Side and check in, once in the lagoon. Or
you can just anchor in Marigot Bay with lots of room (because of the
daily charge).
We left Sint Maarten/St. Martin 3 days ago so this information is current.